Un banc quelque part sur le domaine

- Ahhh merci ! fait premièrement Maxine.

Pour faire suite à cela, la fille se lèvera.

- Si tu voulais que je garde ma langue, fallait le dire plus tôt. Ça devenait lassant de se fixer dans le blanc des yeux, non ? Je commence à comprendre pourquoi Abigail est préfète des Bleus. Est-ce que ça t'ennuis aussi, ou c’est juste moi qui subis ton humeur ? C’est une vraie question. Parce que je suis sûre que tu as les capacités de bouger pour laisser une cadette s'asseoir à côté de toi, au moins par courtoisie mais je compatis : on dirait que tu es complètement éteint. Ton renard doit vraiment te vider de ton énergie.

Arles regarda dans le vague alors que Maxine déblatérait sa longue, très longue, trop long tirade.

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Dans son esprit, comme un long sifflement s'éternisait à mesure que Maxine oblitérait chaque atome de sa patience. la mèche se consumait, et la bombe finit par éclater. Il n'en put bientôt plus, et dégaina sa baguette en plein milieu d'une phrase de Maxine, il ne savait pas laquelle, car il n'avait pas écouté.

- Silencio.

Sans trop réfléchir, le voyant dégainer sa baguette, Maxine se laisse tomber dans la neige mais pas totalement sur le dos, plutôt sur le côté. Elle était à peine entrain de parler d'Abigail qu'il était déjà à bout ?! Là son visage afficha de la colère, peut-être une colère silencieuse mais voilà. Elle avait aussi envie de se foutre de sa gueule également, mais ça, elle ne le pourra peut-être pas.

Maxine se pencha alors pour ramasser de la neige et faire une rapide boule. Elle visa la tête du bleue et lança.

Maxine produit un beau lancer qui manqua néanmoins juste un peu de force : Arles, pas assez méfiant alors qu'il s'en allait, réagit avec trop peu de conviction pour éviter totalement la boule de neige. Il faut néanmoins touché à l'épaule.

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Le serdaigle se retourna, il avait repris sa baguette, et toisait Maxi Max d'un air mauvais.

- Je dois t'Incarcerem dans la neige, où tu vas me lâcher la grappe ?

Peut être un appel à la raison.

Maxine ne savait pas ce qu'était ce sors mais ça ne sonnait pas bon. Elle n'allait pas détaler comme un lapin et, avec un regard mauvais vint seulement s'asseoir sur le banc réchauffé par le Serdaigle.

Maxine s’allongera sur celui-ci quelques minutes, silencieuse, avant de repartir vers le château.

Ivy soupira légèrement, elle savait avant de s’installer ici qu’elle ne trouverais pas la paix qu’elle était venir chercher dans le parc. Alors elle répondit sans lever les yeux de son ouvrage et sans un sourire.

- Bonjour

Ivy soupira une nouvelle fois mais son regard d’azur quitta enfin les pages de son livre pour se poser sur sa voisine. Elle répondit donc d’une voix distante.

- Ca va oui.

Et puisqu’elle se fichait bien de savoir si c’était le cas pour la poufsouffle elle ajouta simplement.

- Tu voulais me demander quelque chose peut-être ?

Pour une raison qui lui avait échappé, sa cadette l’avait trouvé assez avenante pour vouloir bavarder. Alors Ivy lui laissa une ouverture.

Elle se retint de lever les yeux au ciel pour souligner sottise de la phrase de son interlocutrice. Même si l’idée ne l’enchantait pas tellement, ses parents lui avaient appris la politesse. Alors, elle reprit sa lecture en répondant.

- Je m’appelle Ivy, et toi ? Comment tu t’appelles ?

Elle profita de tourner une page pour jeter un regard à sa cadette .

Ayant définitivement perdu le fil de sa lecture, elle fini par fermer son livre sur ses genoux et dédia toute son attention à sa camarade.

- Je viens d’arriver tout comme toi.

Elle plongea profondément ses mains dans ses poches pour les protéger du froid.

- Est-ce que tu te plais ici ?

Même si son ton n’était pas des plus avenant, elle s’était tout de même adoucie.

Un petit sourire complice vint percer son visage froid jusqu’ici. Elle aussi peinait à s’intégrer et n’avait pas la chance de sa camarade d’être dans une maison où la gentillesse et amabilité étaient une vertu. Cependant elle n’en dit plus et garda ses états d’âme pour elle.

- Mes parents auraient préféré que je reste étudier auprès d’eux, que je fasse un beau mariage. J’avais un excellent professeur à la maison, mais les temps changent et ça devient dangereux pour les sorciers de ce que dis mon père.

Elle soupira, Ivy n’avait toujours pas accepté sa situation qu’elle jugeait injuste.

- Mon père pense que c’est plus sur pour moi d’être ici, mais bon on m’a dit qu’une fille a été enlevé l’année dernière alors je suis même pas sûre de ça. Et toi alors, pourquoi est-ce que tu rentres que maintenant ici ?