Salle commune des serpentards

augustus ricana un peu en entendant la chamaillerie, et les mots assassins d'ana envers james. il ne se laissa cependant pas emporter par maxyne, et lui fit signe de rester, il regardait la scène avec un sourire qui lui montait jusqu'aux oreilles, à la réplique finale de james, il mit sa main sur sa bouche et laissa s'échapper un

-''ouuuhh''

evidemment, il n'allait pas supporter ana, celle qui l'avait rejeté lors du bal, avec dédain et voir james perdre son sang froid, c'était encore plus rare... et déléctable

Au signe d'Augustus, Maxine resta donc pour entendre les mots sanglants de James à la suite de l'imitation moqueuse d'Ana et son élan taquin avec une pointe d'inquiétude.

Elle regarda de côté Augustus, les bras ballants, qui se croyait spectateur d'un combat de rue. De son côté, Maxi Max avait l'air mal à l'aise.

- Hmm..

Est-ce qu'Ana allait pleurer après ça ? Le prendre mal ou à la rigolade ? La verte se dandinait d'un pied à l'autre jusqu'à finir par s'asseoir de nouveau sur le fauteuil qu'elle avait quitté.

Le regard d'Ana changea du tout au tout. Son sourire mesquin habituel avait laissé place à un regard ampli de haine et de dégoût. Comment osait-il lui parler sur ce ton ? La traiter de parasite, en pleine salle commune ? Ce n'était clairement pas le James qu'elle avait connu. Tiraillée entre l'incompréhension de cette remarque et la méchanceté de ces mots, elle restait un moment bouche bée, comme si elle essayait de comprendre ce qu'il venait de se passer. Mais rapidement, toute la fureur qui avait grandit en Ana se déversa. Si elle n'avait pas pris sa baguette en main, c'était uniquement car il s'agissait de James, et qu'elle avait encore un tant soit peu de respect envers sa piètre personne pour ne pas lui asséner un sort dans son dos. Une hésitation qu'elle regrettera sans aucun doute dans quelques minutes.

- ESPECE DE MORVEUX ! MINABLE ! VERMINE ! PETITE CRAPULE !

La Verte, qui était devenu rouge écarlate, suivait de loin son interlocuteur, ne calmant pas ses invectives.

- NE ME PARLE PLUS JAMAIS ! BOUSE DE DRAGON !

Elle s'éloignait à présent vers le dortoir des filles.

- TU ME REPUGNES, ASHWORTH, VA POURIR DANS LES CACHOTS !

Sur ce, et alors que sa voix commençait à dérailler, elle claquait la porte du dortoir des filles aussi fort qu'elle le pouvait.

augustus écarquilla les yeux en souriant, et en se retenant de rire, puis aura dit maxine tandis qu'ana venait de claquer la porte du dortoir

- ne te fie pas aux apparences, cette ana c'est une vraie peste

il aura ensuite adressé à james d'une voix un peu plus forte

- bonne réthorique ashworth, plus 20 points pour serpentard

et s'en sera allé en ricanant, libre à maxine de le suivre ou non... si elle voulait continuer de rp, james avait certainement besoin d'être seul.

- Peste du genre à harceler les poufsouffles ? aura dit Maxine en suivant Augustus malgré le fait qu'il avait une serviette à l'épaule et rendait claire sa destination.

augustus sera sortit de la salle commune et se sera arrêté vers l'aire des bains qui séparait les garcons et les filles, pour un peu converser avec sa cadette.

- peste du genre à se moquer de ses cadets, elle est pas à serpentard pour rien je te le garantis...

- Ah.. mais toi aussi tu te moquais aussi, d'elle ou de James, ça ne va pas te retomber sur le coin de la bouche ?

La verte s'adossera au mur le plus proche. Ne sachant que faire de ses mains, elle les croisera.

augustus souffla du nez

- c'est pas ana qui va me faire quoi que ce soit... je sais me défendre surtout face aux vipères, et je m'entends assez bien avec james et alija t'inquiète pas

il haussa des épaules

- mais toi ouai essaie de te mettre personne à dos, ou essaie de devenir pote avec james ou alija ils sont intouchables, parce que dès que t'es en ligne de mire...

il fit une grimace

- James n'a pas voulu me faire visiter le château la dernière fois, il a demandé à Daniel de le faire à sa place. Il délègue. Est-ce qu'on doit faire ce qu'ils nous disent obligatoirement si on veut leur protection ? Et puis, je ne connais pas Alija.

Ensuite en hochant les épaules, Maxine se défendit avec détachement :

- Je n'ai rien à me reprocher. Mais bon, il se pourrait que j'ai été dans la ligne de mire d'un bleu en septième année. On dégaine vite sa baguette ici j'ai l'impression. Il faut faire attention à ce qu'on dit sinon Silencio por favor.

augustus laissa s'échapper un franc rire

- attends laisse moi deviner, un grand, brun, ténébreux , au regard percant, et pas très bavard? je crois savoir de qui tu parles, ne t'inquiète pas, il a rien contre toi, il est juste pas très loquace

rah là là, sacré arles, se dit-il les problèmes savaient toujours le trouver, il secoua sa tête

- hmm t'es pas obligé de les suivre à la lettre, mais disons... que vu qu'ils sont très influents, essaie ne au moins pas aller contre eux, et si les gens voient qu'ils t'apprécient bien,personne viendra t'embêter, et alija c'est le préfet, c'est lui qui fait régner l'ordre, ils sont meilleurs amis alija et james

des conseils et un contexte utile pour sa cadette qui était toute nouvelle au chateau

- Oui c'est lui. D'accord. Merci pour les conseils en tout cas. Je vais te laisser faire ta toilette ? On se revoit prochainement. conclut sommairement la nouvelle.

Maxi Max se décollera du mur froid.

augustus toujours immobile adresse un hochement de tête à maxine

- ca joue, euhh tu t'appelles...?

- Maxine pour les uns, Max pour les autres. fit la blonde en souriant et jetant un coup d'oeil vers la serviette du vert.

Augustus continua de toiser maxine, elle avait oublié de demander quelque chose... Mais sa fierté l'empêchait d'en dire plus

- ça roule Max

ajouta-t-il finalement

Il y avait comme des points de suspension dans l'air. La fille haussa les épaules en reposant ses yeux sur le visage du blond qui la toisait.

- Oui ? Tu t'appelles comment aussi ?

elle put décerner un imperciptible sourire

- augustus, augustus graam, certains m'appellent face de bolet mais nombre d'entre eux ont déjà quitté cette terre

- C'est quoi ce surnom tout.. un petit rire lui échappe. - Ne t'inquiète pas le graal, je ne t'appellerai pas comme ça.

augustus fit mine d'être faché et posa ses deux mains sur ses hances

- ehhh ohh, bon ca va c'est vrai que c'est excentrique comme surnom tu peux rigoler...

- Bah ! Tu m'expliqueras le pourquoi du comment une autre fois, je vais te laisser faire ta toilette ! fit Maxine.

- Ça marche, à plus maxi maxine

Il gratifia sa cadette d'un dernier sourire et s'en alla

Le calme dont profitait la petite verte fut soudainement perturbé par les bruits de pas répétitifs. Elle leva les yeux de son grimoire, ses yeux bleus cherchant la source de cette distraction. Les sourcils d’Ivy se froncèrent alors qu’elle essayait de comprendre ce qu’il baragouinait. Incapable de se concentrer plus longtemps, elle claqua bruyamment son livre, pour attirer l’attention d’Augustus :

- J’espère que tu te rends compte que tu es en train de réciter la recette de la potion d’embrouille ? A ce rythme tu vas finir par intoxiquer tout le monde.

elle n'eut pas besoin dire d'en dire plus pour qu'augustus abandonne son entreprise et porte son attention sur elle, il lui dit d'un ton supplicatif

- roh lala j'te juure j'suis dans la merde j'ai pas étudié pour le cours de demain, j'parie que newcourt il va encore vouloir m'interroger ! t'as de la chance d'être nouvelle, au moins les profs t'embêtent pas et ils sont gentils avec toi...

ivy aurait pu effectivement remarquer que bien qu'augustus arrivait parfois à briller, notamment dans ses domaines de prédilection, les professeurs aimaient bien le persécuter et trouvaient cela drole, puisque ce dernier attendait très souvent le dernier moment pour faire ses devoirs ou réviser les bases théorique, tant ses entrainements étaient chargés, il aimait s'entrainer, notamment à l'épée récemment avec adam, et un peu plus rarement arles... cela ne l'empêchait toutefois pas de briller aux examens...

Ivy plissa légèrement les yeux, un sourire taquin se dessinant sur ses lèvres. Elle observa Augustus avec une lueur d’amusement, bien consciente de son désarroi.

- Tu as vraiment laissé ça traîner jusqu’au dernier moment alors ?

Elle soupira, feignant une légère exaspération, mais son ton était moins froid que d’ordinaire, presque complice.

- Ils m’interrogeront aussi tu sais, mais je suis sûre que je saurais faire la différence entre une potion d’embrouille et un antidote quand ça arrivera.

Elle lui lança un regard amusé avant d’ajouter, en haussant légèrement les épaules :

- Je pense que même avec mon aide tu ne pourras pas être prêt pour demain.

Elle se repositionna dans son fauteuil, laissant planer une possibilité d’entraide sans pour autant se montrer trop généreuse.