Salle commune des serpentards

augustus hocha de la tête après avoir écouté les explications de cette dernière, puis soudain un lumos s'alluma dans sa tête, il interpella ivy en se tournant vers elle

- mais attends attends mais j'ai pas compris ducoup, tu veux que je fasse quoi précisement, juste que j'attire son attention, tsais sinon j'peux dire à norwoood il fait tout c'que j'lui dis de faire tfacon, et...

ce denier n'aimant pas trop anita, il pourrait en faire d'une pierre deux coups

- elle s'est faite pas mal d'ennemis si tu vois ce que je veux dire

un début de sourire commencait à être visible

- tu peux lui faire confiance hein t'inquiète, il balancera jamais il m'obéit au doigt et à l'oeil

en effet, pourquoi se salir les mains s'il pouvait faire d'un pierre deux coups, il n'avait qu'à faire miroiter une vengeance à ce dernier en se posant comme un grand ami salvateur qui pense au bien de son laquais, il se disait que charles lui en serait même reconnaissant, il gagnait sur tout les plans enfait... augustus se frottait les mains, c'était un scénario digne d'un sepentard, ivy put d'ailleurs aisément déceler le sourire narquois qui engloutissait le visage d'augustus

Ivy qui avait déjà commencé à s’avancer vers la sortie, s’arrêta et fit volte-face pour écouter Augustus. Elle croisa les bras et haussa un sourcil alors qu’il lui expliquait son idée avec un enthousiasme grandissant. Le sourire narquois qui se dessinait sur le visage d’Augustus ne lui échappa pas, et elle comprit aussitôt qu’il voyait dans ce plan une occasion d’utiliser Norwood comme un pion. C'était pour elle une qualité qu’elle appréciait tout particulièrement.

- Je vois que tu commences à bien saisir l’esprit du plan, l’art de se salir les mains… sans vraiment les salir.

Elle jeta un coup d’œil complice à Augustus, savourant l’opportunité de l’intégrer encore plus dans ce plan.

- Alors, on fait comme ça ! Tu as ma confiance là dessus, je connais pas ce Norwood mais si tu penses qu’il peut nous aider alors pourquoi pas.

Elle le fixa un instant, satisfaite de voir que son complice prenait son rôle à cœur.

- Je te dirais quand on décide de passer à l’action, en attendant tu t’occupes de le convaincre. D’accord ?

- T'inquiète même pas

Augustus qui s'était légèrement surélevé pour être plus proche d'ivy se laissa retomber dans son fauteuil, reprit le livre et le replaça dans la même position d'avant qu'ivy ne le réveille, il lui fit un bref signe de la main

- Bon à plus alors !

Elle souffla doucement du nez en le voyant reprendre ses aises sur le canapé.

- Bonne sieste Augustus.

Elle continua ensuite son chemin vers la sortie avec la douce satisfaction du travail accompli.