La Place Principale

S'il y eut bien un jour où il fallait être présent parmi les boulangers de Pré-au-Lard, mais aussi parmi leurs clients les plus fidèles, ce fut bel et bien lors de la fameuse cérémonie du Lughnasadh.

Celle-ci battait son plein, laissant pantoises les heures les plus sombres qui avaient su voiler l'espérance du monde magique quelques années auparavant. Le temps s'était rendu conforme à l'effervescence du moment, pour cause, l'entité qui était adulée en ce jour très distinct fut celle du soleil. L'honneur était donc de mise pour le très solaire Lugh, divinité versatile qui amenait avec lui les rayons d'un renouveau pour les sorciers les plus enclins à s'adonner aux croyances païennes.

À son zénith face à l'embranchement de la rue commerçante et du quartier des réfugiés, couvert par les rires incessant d'une liesse débordante de vie, se trouvait un stand qui amassait l'affluence à grand train. Les gens s'entassaient en masse devant l'enseigne de la mère Schtauffen qui, fort de son abnégation et de sa dévotion sans faille pour son art, avait réussit à conquérir le cœur des habitants.

Les échantillons de pâtisseries et nouvelles créations étaient distribués tandis que les fourneaux crachaient leurs braises, alliant le crépitement des flammes à celui des croûtes qui finissaient dans l'estomac ravi du grand nombre.

Maillon indéfectible pour sa mère, le jeune Dante était là, manches de sa chemise retroussée, front parcourut d'une fine couche de sueur et cheveux toujours aussi en bataille. Il aidait l'entreprise familiale et distribuait autant de sourires que de morceaux de pain. Les stocks s'amenuisaient petit à petit et sa délivrance, elle, était donc pour bientôt.

- Quand c'est bon, c'est Miam'gique !

Crédule ou curieuse, le qualificatif ne changeant rien aux évènements qui suivent, Nymeria approche la vieille femme en ouvrant de grands yeux. Inculte au sujet du marchandage, elle se montre particulièrement intéressée par les article, les "porte-bonheur" comme les appels certains, lorgnant dessus sans retenu. Une petite minute passe avant que la rouge interpelle la vendeuse, l'escroc ou qu'importe.

- Excusez moi madame, en quoi sont fait ces talismans?

Son regard finit par quitter les bonnes pâtisseries pour se tourner vers le stand où il y avait la roulette et surtout par l'ensemble des potentielles récompenses que l'on pouvait décrocher. Il y avait notamment une baguette de meilleure qualité qui l'intéressait au plus haut point, même si les autres lots n'étaient pas ridicules non plus. Se mettant en face de la personne qui gérait l'attraction, la rousse décida de faire une partie et s'adressa au propriétaire après un large sourire.

- Bonjour, j'aimerais bien faire une partie, ça se passe comment ?

- Ma fille, vous vous doutez bien qu'une sorcière ne révèle pas tous ses secrets...

Dit-elle avec un grand sourire espiègle.

- Vous ne doutez pas de mes talismans mon enfant, n'est-ce pas ?

Celonia arriva ici : https://inquisitionem.forumactif.com/t572-questions-pour-des-gallions

Quant à Eleanor, on lui répondit "Bonjour mademoiselle !! C'est 10 mornilles la participation, on lance alors la roue et vous gagnez ce sur quoi elle s'arrête ! 1 chance sur 100 de gagner le gros lot : 20 gallions purs et durs ! 10 chances sur 100 de gagner cette jolie baguette de chez Bag Mag et venez approchez approchez, regardez par vous même : https://inquisitionem.forumactif.com/t574-la-grande-roulette

Bagamba arriva donc ici : https://inquisitionem.forumactif.com/t573-larene

Aussi ridicule que sois cet achat la Gryffondor en est satisfaite ne serait-ce que pour le plaisir de pouvoir en offrir un. Ne saisissant pas le pourquoi du rire de la vieille femme l'adolescente ricane de concert quand même avant de la saluer.

-Bonne chance à vous aussi!

Il en faudra surement à la vendeuse pour tomber sur d'autre candide de la stature de Nymeria qui s'en vas à travers la foule.

Tant de monde et tant de stand, Nymeria ne sais où donner de la tête. Le test de culture générale lui semble trop pointu, la série de duel trop exigeante pour ses faibles aptitude à combattre, la roulette en plus d'être à présent trop chère ne l'attire clairement pas, ne reste que les épreuves de forces magiques. Alors que la jeune fille traverse la place entre esquive et coups de coude, la crinière rousse d'une chère amie est repérer, la blonde s'en allant à sa rencontre en faisant savoir sa présence par une question.

- Tu vas jouer à quoi?

- Oh Nan !

Ce n'est qu'à moitié surprise qu'elle entendit la voix de son amie l'appeler; Eleanor savait parfaitement qu'elle y serait présente aussi et ce n'était qu'une question de temps avant que leur route se croise. Et fort heureusement sa chevelure rousse la rendait plutôt simple à repérer; même dans une foule aussi dense. C'est avec une petite pointe de honte qu'elle révéla à Nymeria ce qui l'attirait en premier lieu.

- Oh euh je comptais jouer un coup à la roulette, je me sens en veine aujourd'hui !

[i]Ce qui ne serait sûrement pas le cas[ mais les 20 gallions la faisait bien trop rêver pour s'en détourner./i]

Les jeux de hasard sont un impôt sur la stupidité du moins d'après son père, en ce qui concerne la fille à l'épaisse tignasse dorée cela ne fait aucune différence avec toute les choses dans lesquels les gens dépenses de l'argent alors que tout - ou presque- est trouvable gratuitement dans la nature. Bien sur elle ne s'y tenterais pas, combien de récit racontent la ruine de grands seigneurs au jeu de dès et autre pari stupide, que son amie souhaite ne serait-ce qu'y gouter en revanche ne la concerne pas vraiment. Au pire cela lui donnera une leçon, au mieux la jaune empochera un confortable butin, rien à jeter en somme.

- Il y as l'air d'avoir du monde là bas. Je ne sais pas si une cloche est sonner dans le cas où quelqu'un remporte le grand prix mais au vu de la foule qui s'y trouve je pense que tout est encore à gagner.

D'une main la baguette est sortie de son étui puis triomphalement brandie à la face de Eleanor.

- Moi je vais jouer montrer à ces gens comment on gagne à la force de la baguette!

Augustus arriva au niveau de la vieille mémé bien qu'un peu en retard pour la fête il allait en profiter, il se hata d'aller dans sa direction, il ne fallait pas qu'il loupe cette occasion !


- Salut mémé passe moi un steuplait, ça marche comment ces trucs ? t'es pas en train d'arnaquer des enfants j'espère hein

Il finit sa phrase avec un air suspicieux

La vieille vendeuse lança un regard sévère à Augustus.

- Si vous doutez de mes produits, vous n’avez qu’à essayer par vous même jeune homme.

Augustus commença à chercher les 5 mornilles dans sa bourse et demanda à la vielle dame


 -Okay et euh il marche seulement ce soir ou c'est pour la vie ?