[Retour] Le QG

-Jacques.

Réponds le millicien d'un ton assez  sec, donnant un air désintéressé. Mais Jude remarque que malgré le manque d'enthousiasme évident dans son introduction, le véteran est prêt à l'entendre. En prouve le fait qu'il fixe avec intensité son jeune interlocuteur dans les yeux. Du haut de ses 1,80 le sorcier doit baisser sa tête pour avoir ses yeux dans ceux du garçon.  Jacques avait troqué sa tenue de mission pour une lourde cape de forestier commune pour les sorciers vivants de voyages ou de métiers exotiques , lui couvrant la majorité du corps.

-Prendre assurance que le terrain soit couvert pour vous et que vous ne soyez pas submergés par les Inquisiteurs.  En second lieu, j'étais la pour m'assurer de mettre le plus d'inquisiteurs hors combat. Définitivement si possible.  Ils utillisent la peur comme arme, garçon. Mais c'est aussi un outil qui nous est des plus utile, si usé proprement.

Eren était dans un coin, il regardait par la fenêtre. Ses yeux écarquillés brillaient d'une lueur particulière.

— Ca y est ! On peut le faire ! On peut vaincre les moldus et reconquérir ce qu'on a perdu !

- Cela n'avait rien d'altruiste.

Admet Jacques avec un haussement d'épaules.

-Votre génération est celle qui établira domination une fois pour toute sur nos cousins, celle qui mettra enfin fin à cette guerre.  Car comprends bien une chose, garçon. Un équilibre ou nous coexistons avec eux pacifiquement, c'est un rêve de ces philosopheurs n'ayant jamais mis les pieds dans le monde réel. Soit la magie triomphe, soit notre monde se porte vers la réduction, puis la disparition.

Des paroles crues, presques cyniques.  Mais une réalité hypothétique qui semble de plus en plus se rapprocher comme un fait au fil du temps.

-Nous avons le don de magie, le don de lien avec la véritable nature de notre monde. Notre erreur c'est de ne pas avoir castés proprement ces sous-humains depuis longtemps.

Il regarde attentivement la réaction de Jude suite à de tels propos, observant le moindre doute, la moindre faille du regard.

-Nomme ça le plus grand bien, si ça t'aide à relativiser avec les femmes et les enfants que tu va devoir tuer. Directement ou indirectement.

Suite à la question de Jude le vétéran reste de longs instants silencieux, son regard sévissant un peu plus.  Comme s'il n'avait pas la réponse, ou alors qu'il ne désire pas réellement aborder le sujet. Mais finalement après un petit sourire suivit d'un rictus,  démontrant une certaine satisfaction ou peut-être un amusement devant la question, il répondra.

-Nous n'avons que blessé le talon du géant garçon. Aussi importantes soient ces petites victoires, nous sommes encore loin de la phase principale de cette guerre. Je suppose que t'as entendu parler du bataillon entier  de Lucioles morts dans l'échec de l'attaque contre Cromwell ?

-Avant une guerre entre une société magique organisée et des forces moldus était impensable, car ils n'avaient aucune réponse contre la polyvalence de notre magie. Nous pouvions simplement frapper directement la tête des armées. Aujourd'hui, les choses changent. Les moldus utillisent nos armes contre nous. Mais nous ne savons pas exactement à quel point ils possédent des artefacts magiques, ni comment ils les trouvent.

Jacques n'exclus pas l'aide de certains sorciers ou êtres magiques dans cet état fait, mais il n'en dira rien.

-Ma version c'est que ils ont des moyens qui rendent les officiers potentiellement aussi dangereux que un sorcier comme moi, voir au dessus.

Jacques méprise les moldus, pour autant ce n'est pas pour cela que il ne fera pas preuve de pragmatisme dans son analyse. Lui même étant un enchanteur de talent il savait à quel point des enchantements magiques peuvent faire la différence sur le champs de bataille, encore plus couplés avec l'art pour la forge et la construction d'armes de guerre des moldus.

-Je suis millicien.

Réponds l'homme suite à la question de Jude.

Assis à la table la plus éloignée du centre de la pièce Phoenyx Eridan passe en revu le contenue de sa sacoche de praticien dépliée en escalier, inventaire effectué à chaque fin de mission. De petite étagère de bois qui semble un peu trop volumineuse pour tenir dans le sac soutienne nombre de fiole de diverse couleurs, certaines étiquetée et d'autres pas, des transparentes et des opaques, toute son saisie une par une pour être vérifiée. Dès le début de cet inventaire l'irlandais avait remarqué Eleanor et son attitude mais le médecin avait décidé de l'ignoré car occupé à pester contre Abel qui n'avait pu lui assurer , quelques minutes auparavant, que le sublime veston resté derrière eux serait remboursé. La colère portée contre le chef s'étant apaiser elle est vite remplacée par de l'agacement envers la Poufsouffle qui se traduit d'abord par des bruits de bouche désagréable, des expirations nasales dédaigneuse et lorsque s'en est trop, quelques mots à l'attention de la potionniste:

- Chiale pas gamine, tu respire et c'est tout ce qui compte.

La petite tête rousse laissa son visage sortir de sa cachette pour regarder celui qui venait de lui parler. Elle fronça les sourcils et essaya de reprendre contenance face à son homologue alchimiste à qui elle voulait se montrer plus forte qu'elle ne l'était vraiment à cet instant. Son regard bleuté se planta dans celui du medicomage à qui elle répondit en tentant de se montrer sûr d'elle.

- Je ne chiale pas.

C'était le cas même si il était aisé de constater que cette première expérience la secouait particulièrement.

- Et je ne m'appelle pas "gamine" ou "rouquine" mais Eleanor.

Ellie pour les intimes au mieux mais elle n'appréciait pas ce genre de surnom. Enfin surtout à ce moment précis car d'habitude ça ne l’énerverait pas tant que ça et se montrait de toute façon patiente.

Le regard est soutenue puis le lien brisé quand la Luciole retourne à ses vérifications comme si la jaune n'avait rien dis. Au bout d'une dizaine de seconde il répond pourtant:

- Ces types ne vivent que pour nous tuer. Les buter avant qu'ils y arrivent c'est rien de plus que de la logique et faut que t'accepte ça Eleanor.

Un instrument à l'allure inquiétante est tiré de la sacoche, scruté sous toute les coutures puis replacé d'où il vient.

- T'es une gentille fille, tu aide les infirmières de Poudlard, tu veux protéger tes cadets, bla bla bla. C'est mignon tout plein mais la seule réalité c'est qu'il existe deux type de personne: les morts et les vivants et quand des vivants veulent te voir morts t'as pas d'autre choix qu'en faire des morts pour rester vivant.

Pas de grands discours sur la résistance noble face à l'oppression, sur la supériorité des sorciers, pas l'ombre d'une tentative de légitimé par une croyance ou une philosophie.

-C'est comme ça et t'as pas le choix.

Le fait d'être appelé par son prénom sembla un peu détendre la rousse qui se montrait maintenant un peu plus ouverte à la discussion.

- Je sais qu'on a pas le choix, je connais parfaitement la haine moldue, sinon je ne serai pas ici... Mais c'est pas quelque chose d'agréable pour autant.

Eleanor voulait être une combattante tout en restant "une gentille fille", ça lui faisait peur de perdre ce côté là. Être vivant était une chose mais ça ne faisait pas tout à ses jeunes yeux.

- Si ça peut vous rassurez je me battrai jusqu'au bout peu importe à quel point ça peut m'être pénible. Je n'abandonnerai pas.

Peu importe les sacrifices ça vaudrait le coup pour apporter la paix et la liberté aux sorciers et plus précisément à ceux que la Poufsouffle aime.

- A partir de quand ça devient plus... facile ?

Dans son esprit tout le monde était forcément passé par cette étape comme elle, à plus ou moins fort degré. Ceci dit quand on voyait l'enthousiasme d'Eren ce n'était sûrement pas le cas pour tous.

La volonté qu'exprime la rousse ne rassure pas le médicomage pour la simple raison qu'il n'est pas inquiet. La seule chose qu'il craint est la perte d'équilibre chez ses camarade, la nature de cet équilibre lui est pour autant insensible, qu'importe qu'une Luciole soit un sanguinaire collectionneur d'oreilles coupées ou soldat mesuré qui exècre la violence à partir du moment où cela permet de servir leurs intérêts, donc les siens par extension.

- Jamais. Y'en as qui pense que ça entre dans l'ordre des choses et d'autre qui s'abime un peu plus à chaque fois, t'as ceux qui y trouve un sens supérieur genre métaphysique et d'autre à qui ça ronge l'esprit.

Les étagère en escaliers se plient sur elles-mêmes sous l'impulsion d'un coup de baguette pour s'engouffrer dans la sacoche qui se ferme avec un "clic", puis l'ancien de la maison bleu pose son regard gris sur la rousse tout en passant les mains sur sa tête pour y plaquer ses cheveux , cela dure un moment avant qu'il ajoute:

- Moi je me pose une question simple: "Qu'est-ce que ça m'apporte?". Si c'est du bon, en l'occurrence vivre un jour de plus, ça me vas.

Celonia avait déjà vu la mort en face. Une mort brutale, inattendue, écœurante même. Peu de temps après, c'était sa propre mort qu'elle avait contemplée dans le reflet des mille yeux du monstre arachnoïde. Des expériences qui, couplées à un esprit naturellement froid et pragmatique, lui avaient permis d'acquérir des capacités d'occultation sans pareille. Ainsi, elle se désintéressa rapidement des doutes de ses camarades et des conseils prodigués par ses aînés. Elle avait pris la peine de s'attarder par crainte qu'on lui demande des explications quant à ses "capacités logistiques" exceptionnelles, mais elle avait sans doute été trop insensible. Personne ici ne semblait désireux d'en savoir plus ce qui, tous comptes faits, l'arrangeait bien.

Cette expérience avec les lucioles avait été enrichissante. Elle savait à quoi s'en tenir et était arrivée à la conclusion que, globalement, leur façon d'agir lui plaisait bien.

- On peut et on doit.

Dit elle à l'adresse d'Eren qui soliloquait devant la fenêtre avant de prendre le chemin de la sortie.

Sûrement ferait elle partie de ceux qui se rongeraient l'esprit alors. Le tout serait d'apprendre à s'y accommoder mais ça ne ferait pas en un jour. Elle espérait trouver le même équilibre que semblait avoir Eridan qui avait l'air de ne pas trop mal vivre tout ça, d'apparence tout du moins. D'un oeil curieux elle observa la sachoche-étagère ainsi que les fioles qui étaient disposés dessus. Voilà un objet qu'elle se devrait d'acquérir un jour.

- C'est vrai que c'est déjà pas mal.

Eleanor pu forcer un petit sourire assez bref avant de continuer, curieuse d'en savoir plus sur celui qui semblait si sûr de lui.

- Mais vous devez avoir d'autres motivations sur le plus long terme non ? Enfin je dois avouer que l'avenir est bien plus fou quand on sait le chemin qu'il reste à parcourir.

De son côté la préfète nourrissait de fortes ambitions depuis pas mal de temps mais entre les moldus et son affiliation aux Lucioles, c'était forcément moins simple de préparer son futur.

- C'est peut être bête ou arrogant de ma part mais personnellement je ne veux pas juste survivre, je veux bien plus encore. Parmi toutes les raisons qui me motivent à participer à cet affrontement il y aussi l'envie de connaître un monde magique totalement libre dans lequel je pourrais réaliser mes ambitions et mes rêves sans craindre pour ma vie.

C'était peut être plus simple d'oublier tout ça et de se concentrer sur ce seul objectif mais ce n'était pas assez. La jeune âge de la rousse devait sûrement jouer dans l'équation mais ça ne risquait pas de changer avec le temps.

Une expiration soudaine que l'on peut interpréter comme un semi ricanement secoue les épaules de la Luciole qui pivote légèrement sur sa chaise pour croiser les jambes. Une idéaliste, encore une et Dieu sait comme ils sont nombreux à rejoindre la branche armée des Lucioles. Au regard qui est lancé à Eleanor celle-ci peut percevoir un désintérêt pour sa personne, voir un mépris à peine voilé.

- " Un monde magique totalement libre dans lequel je pourrais réaliser mes ambitions et mes rêves". Ce qu'il faut pas entendre comme âneries.

Un morceau de parchemin est tiré d'une poche, parcouru rapidement avec un geste négatif du chef puis rangé aussitôt. L'irlandais reviens à la jaune comme si il venait de se rappeler de sa présence.

- Y'as pas de long terme petite, la prochaine étape c'est la prochaine opération et mon ambition est d'en sortir entier.

Il semblait qu'ils étaient tous les deux à l'opposé sur bien des points et que l'un et l'autre avait du mal à se comprendre, notamment sur ce dernier point où la rousse trouvait la réponse du Medicomage plutôt triste. C'était donc ça sa vision de l'avenir ? Pour Eleanor il fallait quelque chose en plus pour être déterminer à aller jusqu'au bout. C'était peut être naïf de sa part, logique à son jeune âge; mais c'était comme ça qu'elle fonctionnait : avec des objectifs.

- Chacun se motive à sa manière j'imagine.

La jeune femme haussa les épaules, n'étant pas vraiment touché par ce mépris non dissimulé. Elle avait une bien trop grande confiance en elle pour que ce soit le cas. La Poufsouffle rebondit sur la dernière remarque d'Eridan ensuite.

- La meilleure moyen de pouvoir sortir intact de la prochaine opération c'est d'avoir quelqu'un en plus capable de vous soigner. Vous pourriez m'apprendre ce que vous savez en Medicomagie ainsi que dans le domaine des potions.

Une demande qui était tout à fait logique. Eleanor avait du mal à le supporter pour le moment mais il avait sûrement des connaissances à lui offrir et qui sauraient être utiles le moment venu, pour lui comme pour elle.

La Poufsouffe semble avoir piquer un point sensible car l'irlandais se reconcentre sur elle plus intensément que jamais, son regard habituellement fade semble s'animer et la brume qui s'y trouve peu à peu se former en orage.

- Un D'Augure vaut facilement trois ou quatre camarades entrainés mais les gros bonnets préfèrerais ajouter un Eridan à chaque unité plutôt qu'un D'Augure, parce que même si je suis incapable d'abattre des ennemis par poignée je suis l'un des seuls à pouvoir relever autant d'allié.

L'arrogance dont fait preuve le brun est aussi perceptible que sa prétention mais cette fois-ci une note certaine d'hostilité est présente, par ailleurs l'ancien Serdaigle fait de grands gestes sec ce qui n'est pas son habitude.

- Les soins prodigué au chef Anderson n'importe qui aurait pu faire de même mais je suis l'un des seuls à pouvoir me procuré du dictame, le seul à avoir les contacts, le matériel et la recette.

A présent le jeune homme est penché en avant, le regard presque haineux posé sur Eleanor en ponctuant chaque énumération d'un coup de doigt sur la pauvre table de bois.

-Tuer des ennemi allonge mon espérance de vie, soigner mes camarades allonge mon éspérance de vie mais etre le seul qui en est capable donne une grande valeur à ma vie. Je ne vais pas te former parce que je ne serai pas l'artisan de ma perte.

La tirade terminée, Phoenyx pose le dos contre le dossier de la chaise en croisant les bras comme un gamin. La Luciole ne fait pas attention à ce qui l'entour, Eleanor peut donc deviner que ses camarades ont déjà entendu ce discours et s'en sont accommoder.

- Mais... ça n'a aucun sens !

Avec l'épuisement et les fortes émotions vécues cette nuit elle ne pouvait pas cacher son agacement en entendant ces paroles. Elle ne comprenait pas qu'on puisse être aussi individualiste tout en se battant pour le bien des sorciers.

- Votre vie ne sera pas moins précieuse parce qu'il y a quelqu'un d'autre qui a vos compétences. Au contraire ça vous assurera d'avoir quelqu'un capable de vous soutenir et vous aider si ça tourne mal pour vous.

La logique échappait complètement à la Poufsouffle et plus encore ça l'énervait, encore plus face à quelqu'un qui montrait une certaine animosité à son encontre.

- Nous avons tous le même objectif et plus on sera nombreux à avoir des armes pour le faire et plus on aura de chance d'y arriver. Comment vous ferez le jour où vous aurez une blessure grave en mission ? Vous allez vous soignez seul ?!

Cette discussion avait au moins le mérite de la sortir de sa petite léthargie précédente.

Le brun ne dis rien, laisse la rousse poser et se poser des questions dont elle ne peut envisager la réponse en raison de son âge mais surtout de son manque d'expérience sur le terrain. Elle n'as pas eu à laisser des camarades agoniser, se noyer dans leurs sangs ou pleurer comme des enfants en retenant leurs tripes à pleines main, à pouvoir les aider sans devoir le faire car l'accomplissement de la mission est capitale et la fenêtre d'action bien trop serrée. En prenant ça en compte le médicomage se calme et reprend sur un ton posé sans pourtant se départir de son air suffisant:

-Si toi et tes petit copains vous étiez fait souffler par l'explosion et étiez sur le point de mourir, c'est la voyante qui aurait été ma priorité. Elle nous est plus utile amputée des deux mains que toi et Blondinet avec les vôtres. Mes camarades te dirons que toute vie sorcière compte, ce qui est vrai, mais elle ne comptes pas de la même façon.

Le jeune homme soupir en se levant de sa chaise puis saisi son bagage à main.

- Ca lui assure un soutien prioritaire. Maintenant imagine que Blondinet soit également un devin, qui sauver en priorité? Celui qui est le moins amoché. Appelle ça "dissolution de la valeur" si ça te chante, du moment que tu comprend ce que je te dis.

Eleanor était sur le point de répliquer qu'à choisir elle préférerait sauver ces "inutiles" plutôt que l’exceptionnel Eridan mais se retint, ce n'était pas le genre de propos qu'elle aimait prononcer car ce ne correspondait pas à sa façon de faire. Malgré ses propos, il n'arriverait pas à lui faire dire ce genre de paroles méchantes. Au moins maintenant elle comprenait un peu plus la logique derrière la façon de penser du medicomage. Evidemment la jeune femme n'approuvait pas pour autant.

- C'est bien triste comme façon de penser mais je comprends oui...

Ce n'était pas comme ça que fonctionnerait la Luciole, elle se battrait pour tout le monde et même pour cet agaçant égoïste.

- Et puis c'est grâce à moi si rien n'a explosé au mauvais moment et que personne n'est mort, c'est encore plus utile que de devoir choisir.

Même si le message de son aîné n'était pas de dire qu'elle était inutile, ça l'avait quand même piqué dans son égo qu'on puisse la penser inférieure.

Un triste sire qui époussette une épaule à l'aide de la main opposée lorsque la rousse parle, toujours cet air de s'ennuyer profondément et d'agacement injustifié sur le visage, sourcils haussé et paupière mi-close au dessus d'une paires d'yeux au blanc laiteux

- Félicitations, vous n'este pas mort de la main d'un moldu qui aurait accomplie la mission à votre place. Tu veux une médaille?

Le médecin semble exténué, ses saillis lancées avec peu de convictions, il soupir une seconde fois puis reprend:

- Vas dormir. Tu verra les HIghlands au réveil, le soleil et tout ça.

Demi-tour sec et le voilà qui s'en vas on ne sait où.