Bal de Noël 1649

La Grande Salle de Poudlard avait été métamorphosée à l'occasion du traditionnel Bal de Noël de Poudlard. Plongée dans un thème hivernal, les murs et le sol étaient désormais blancs, et quelques flocons tombaient sur la piste avant de disparaitre comme s'ils n'eurent jamais existé. On avait pour l'occasion décoré la salle dans le thème: parée de multiples décorations en hauteur et sur les murs, la Grande Salle accueillait également un grand sapin blanc trônant à la place du pupitre du Directeur. Les tables avaient été repoussées le long des murs, et accueilleraient le faste buffet. Au centre, la piste de dance, sur laquelle les portes de la Grande Salle s'ouvrirent, laissant à tout un chacun le plaisir de découvrir ce décor enchanteur. Le bal commencait.

Les adultes furent les premiers à entrer, les premières notes de musique s'élevèrent alors... Ils furent suivis des élèves, et les premiers pas de danse commencèrent...

Le professeur de divination était de la soirée, il était d'ailleurs particulièrement séduisant puisqu'ayant ingurgité il y a quelques minutes une potion de beauté...Il avait un objectif, celui de faire succomber à son charme une jeune pouce de 7ème année.

Le préfet des gryffondors était sur son 31, paré de riches effets. Il avait été l’un des premiers à entrer en scène, accompagné d’une jeune fille discrète. Ils dansèrent un moment. Le préfet ne semblait pas spécialement ravi d’être là, mais il faisait tout de même acte de présence, pour un moment au moins. Le visage fermé, il aura tout de même échanger quelques mots formels avec sa cavalière.

Vêtu de la façon traditionelle de la noblesse de sa région, quoique avec peut–être quelques décennies de retard en comparatif aux moldus, Aslan porte même la coiffe qui va avec. Le vêtement fait des tissus les plus raffinés et de qualité que puissent s’offrir un garçon de son rang, les mains d’experts se réfletent dessus même pour le regard amateur. Le visage livide de peur, Aslan attends avec plus d’apréhension que d’impatience sa compagne de soirée, rabattu dans un coin, le dos au mur, il évite le regard de tout le monde, surtout des couples, se promettant de partir dans cinq minutes si elle ne se montre pas. Ses mains se tortillent nerveusement alors qu’il formente déjà des plans de fuites dans sa tête, regardant furtivement les chemins vers des mouvements de sorties rapides de la Grande Salle, tel un turc qui prépare un mauvais coup , il déglutit, en ouvrant son col , de la sueur coulant sur son cou.

Jamesenpls:

L'Infante avait fait parvenir par hibou une lettre à sa gouvernante, vivant à Pré-au-Lard l'informant qu'elle avait besoin d'une robe au plus vite pour la tenue du bal de Noël. Sophie avait répondu le lendemain en envoyant un paquet contenant tout un ensemble de toilettes pour que sa pupille puisse se préparer. Sa robe était une mousseline noir ébène, allant de pair avec sa chevelure fuligineuse en cascade et ses yeux de jais, dont les manches s'arrêtant au milieu de ses bras sur une dentelle d'Alençon, les meilleures d'alors. Le corps de sa jupe recouvrait un corps baleiné rigide tombant plus bas que la taille, à mi hauteur de ses cuisses tandis que le décolleté ne dépassait pas sa gorge, le col serrant haut. Le tout entourait un corsage serré lui donnant l'air guindé, mais la mode d'époque était implacable alors. Ses talons, cachés par le bas du tissu, donnaient l'impression qu'elle flottait dans les air à la manière d'un fantôme. Bien sûr, tout cela avait impossible à enfiler toute seule, et une camarade serdaigle l'aida le soir du bal en échange que María Esperanza ne lui rende la pareille. Il était maintenant temps pour elle de se rendre dans le grand hall, car si ils ne s'étaient pas donnés de rendez-vous précis, celui-ci était le carrefour entre les élèves gryffondor et serdaigle descendants de leur tours respectives et les élèves serpentard et poufsouffle remontants des cachots, et María Esperanza jugeait que James devait certainement l'attendre ici. La voilà qu'elle descendait donc les escaliers, comme bon nombres d'autres élèves.

Eleanor arriva un peu après le commencement de la soirée, aillant prit le temps de s'habiller et de se maquiller très légèrement afin que tout soit parfait. Et il fallait dire que mettre une robe était particulièrement long mais entre filles elle s'aidèrent chez les Poufsouffles. D'ailleurs elle en avait tout une collection, de fort belles factures, dû à son ancienne vie mais une en particulier avait retenu son attention.

La londonienne apparue donc avec une robe, à l'anglaise, en soie avec différents dégradés de bleu, en partant du blanc, qui devenaient plus foncés jusqu'en bas de sa jupe, des manches évasées blanches rejoignait le haut de la robe du même ton. Pour l'occasion sa coupe de cheveux étaient bien plus sophistiquée qu'à l'accoutumée, le tout tenu par trois pics à chignons. Il y avait également une légère touche de fond de teint pour faire ressortir la blancheur de sa peau. En bref, comme beaucoup d'autres ce soir, la rousse était méconnaissable presque et n'avait pas fait les choses à moitié.

Les mains jointes, un peu gênée aussi, la jaune était arrivée dans la Grande Salle magnifiquement décorée pour l'occasion et qui lui arracha un expression de surprise. juste après son regard balaya l'assemblée pour voir qui était là, et dans quelle tenue, tout en cherchant plus précisément son cavalier.

Aux côtés de son frère d’une autre mère Alija, James agitait nerveusement sa jambe droite d’impatience. Vêtu d’un costume sobre et efficace envoyé par son tuteur, seuls ses gants en cuir rappelaient les vêtements qu’il pouvait porter d’habitude. Ses yeux observaient l’arrivée des différents élèves, tous plus beaux les uns que les autres, à la recherche de la demoiselle avec qui il allait partager la soirée. Bien qu’il n’était pas très proche de l’Esperanza, leur discussion avait soulevé beaucoup de points communs qui lui donnait envie de lui accorder sa confiance. Il était ravi de l’avoir comme cavalière.

« - Ah, elle est là. Je te laisse Alija, à toute à l’heure. »

James avait en effet aperçu sa partenaire parmi la vague de nouveaux arrivants. Comme toutes les jeunes filles, cette dernière faisait attention à ne pas tomber en descendant les escaliers armée de ses talons. L’Ashworth lui sourit et rougit un peu lorsqu’il arriva à sa hauteur, attendant qu’elle ait fini de descendre avant de la rejoindre. Cela lui faisait extrêmement bizarre, il avait l’impression de jouer aux adultes.

« - Bonsoir Maria, tu vas bien ? Ta… robe est très jolie. »

James n’était pas forcément dans son élément, et s’était senti obligé de faire une remarque par rapport à leurs tenues bien différentes de leurs uniformes habituels.

Aleyna était postée dans le Grand Hall, habillée et apprêtée comme il convenait. Elle attendait son cavalier qui n'avait pas intérêt à la faire languir devant tout le monde.

La tenue de bal de Johannes n'était pas spécialement tape à l'oeil ; mais un observateur initié aurait noté la grande qualité des étoffes sélectionnés. Le clou en étant, luxe suprême, une chemise en cotonnade venue des Indes. Avoir des relations dans le textile, cela aidait.
Seul problème imprévu, aucune poche de l'habit ajusté n'était à même d'accueillir une baguette magique. Johannes l'avait glissée dans sa manche.
Un poil nervous, il s'avance discrètement parmi la foule des élèves pour rejoindre sa cavalière. Quelles danses pouvait on bien danser chez les sorciers ?

Derrière Maria se trouvait Abigail qui descendait également lentement les marches de l'escalier menant au grand hall. Ses mains remontaient sa robe afin que la jeune fille ne s'emmêle pas dedans et se casse la figure devant tout le monde, ce qui sonnerait une fin de soirée pour elle, elle ne pourrait jamais surmonter la honte d'une chute devant tout le monde. La jeune fille n'avait pas les vêtements de luxe que Maria, mais pour l'occasion sa mère lui avait fait parvenir la plus belle de ses robes. C'était de bleu que la serdaigle était parée, fidèle aux couleurs de sa maison, une robe en velours avec des roses incrustées dessus et quelques dorures. Abigail n'avait jamais été aussi féminine qu'aujourd'hui, elle qui habituellement ne faisait pas beaucoup d'efforts avait sorti ce soir le grand jeu... En plus de la robe, ses cheveux étaient tressés et elle portait un bandeau argenté orné d'une plume bleu, rappelant une nouvelle fois sa maison.

La jeune fille s'arrêta au milieu des marches, plus certaine de vouloir venir. Ses mains serraient très fort les plis de sa robe... Elle profita également de sa hauteur pour observer si Aslan était déjà présent.

Robe d'Abigail:

- Johannes !

Après une rapide recherche du regard, ses yeux captèrent enfin la tête blonde qui était venue pour l'accompagner ce soir. Eleanor s'approcha à petits pas après l'avoir appelé avant de se poster devant lui sans vraiment savoir quoi dire, souriante mais avec le regard un peu fuyant face à la timidité que lui provoquait cette situation.

- Bonsoir... Tu... tu es là !

Evidemment que le jaune était là.

Tout le contraire de James qui n'était pas un habitué des mondanités, l'Infante elle était clairement dans son élément car María Esperanza et les mondanités ne faisaient qu'un: peut-être était-ce la confiance d'elle même se dégageant à chaque marche qu'elle descendait ou bien sa tenue, qui bien que très austère, demeurait certainement plus chère que l'intégralité des toilettes des cinq personnes derrière elle, qui rendait cela: elle rayonnai à travers l'escalier. Ses yeux balayèrent le hall à la recherche de son cavalier qu'elle trouva sans peine, le fait d'être en hauteur aidant en cette tâche puis elle attendit qu'il ne le rejoigne, galanterie oblige.

-"Bonsoir James. Je suis heureuse d'être là avec toi, je te remercie."

L'Infante lui adressa un large sourire. Si elle était peut-être intimidée de se trouver en sa présence, elle ne le montrait nullement au contraire même puisqu'elle tâchait de rassurer son comparse.

-"Tu es très élégant ce soir."

On lui avait appris, des années auparavant, qu'une jeune femme se devait d'être avare en compliments à l'encontre de son cavalier. D'autant plus que celui-ci avait pris la peine de le faire lui aussi.

-"Et toi ? Comment vas-tu ? Nerveux ?"

Le jeune homme était impatient de voir sa cavalière, car lui avait fait des efforts, il s'était bien coiffé et avait bien prit le temps de réfléchir sur les couleurs de sa tenue. Il portait une tunique dont le col était brodé de plusieurs motifs en tissu bleu nuit tandis que le reste de sa tunique était noire, tout comme son pantalon et ses chaussures de soirées. Il portait une cape pourpre qui permettait de faire ressortir le bleu de sa tunique et d'ainsi rendre encore plus élégante sa tenue, qui était classe sans être excentrique. La seule pointe d'excentricité était le fez, lui aussi pourpre, qu'il avait apporté, mais pour le moment il le tenait dans la main et ne l'avait pas enfilé.

Alija avait souhaité à James une bonne soirée, puis, lorsqu'il eut perçu Aleyna qui était elle aussi dans le grand hall, il se sera empressé d'aller la saluer et de la complimenter sur sa tenue.

Aslan remarque finalement sa cavalière, il ne pourra s’empêcher d’avoir une sensation étrange en lui en la voyant ainsi, elle était très belle c’était indéniable. Malgré le fait indéniablement platonique de son acceptation , Aslan reste tout de même ému du fait qu’en théorie elle est aussi resplendissante , pour lui, pour ce moment, pour cette soirée. Après cela, chacun d’eux retournera à sa vie et rien ne découlera de cette soirée, pour la premiére fois c’est quelque chose que Aslan regrette presque. Le coeur battant comme un cheval au galop, il s’imagine un bref instant, ce que serait une vie scolaire ou il aurait systématiquent la même cavalière, la même personne à ses côtés, comme une amie et peut–être plus encore. Une vie ou il serait accepté. Mais cela ne touche que le domaine du fantasque, de l’illusion, le jeune Serbe reprendra ses esprits et avance vers son exceptionnelle compagnie de soirée.

Aleyna avait remercié son cavalier pour son compliment.

— Bonsoir Alija, tu es très élégant toi aussi. J'aime beaucoup les couleurs.

C'était dit de son habituel ton, aérien mais sans ironie. Son attention s'attarda quelque peu sur le fez, un couvre chef qu'elle n'avait jamais vu.

Alors que la jeune fille s'était immobilisée sur les marches de l'escalier, elle vit plusieurs de ses camarades joliments vêtus notamment Maria qui était à son sens au dessus de tout le monde. Il ne fallait pas qu'Abigail reste à côté d'elle , elle ferait bien trop tâche. Alors que la serdaigle observait le grand hall se peupler, elle vit son cavalier dans une tenue inhabituelle, une tenue qu'elle n'avait jamais vu auparavant. Elle avait eu peur que ce dernier ait pris peur, ce n'était visiblement pas le cas, comme elle, le serbe avait joué le jeu avec une tenue de son pays.

Nerveuse puisque peu adepte de ce genre d'évènements, elle descend les dernières marches qui la séparent d'Aslan avant de sourir timidement. Le stress lui nouait le ventre mais il fallait passer au dessus de tout ça si elle souhaitait passer une bonne soirée.

- Joli chapeau.

Le compliente-t-elle.

Aslan rejoindra finalement la position de sa cavalière , bien que suffisament famillier avec les coûtumes de courtoisie anglaise, celui–ci n’ose pas prendre les devants de peur de mettre sa compagne de soirée dans un malaise insoutenable et par occasion , lui même. Se frottant la nuque avec sa main droite le jeune blond fait au mieux pour regarder sa cavalière dans les yeux, il engage cette rencontre avec un ”Salut” étouffé avant de reprendre un souffle et de s’élancer.

“Vous êtes très resplendissante en cette soirée Miss Wright, je suis heureux de vous avoir comme cavalière. Cett..cette robe vous sied à merveille.”

“Mais pourquoi tu la vouvoie  triple idiot ! Elle n’est même pas de noblesse et va sans doute être très genée d’une telle formalité. ”Ce seront les pensées de Aslan immédiatement après , mais il fera mine de rien (ou essaye) .

-Ben oui, je suis là...

Laissait-il à ce point Ellie sans voix ? Il craignait plutôt quelle ne soit déçue et embarrassée. Il l'entraîna près du buffet, où la plupart de leurs camarades de maison organisaient un siège en règle.

-On attend quoi pour danser ?

Alija hocha légèrement de la tête un peu sourire en coin de bouche suite au compliment, il avait ensuite remarqué le bref regard qu'elle avait porté sur son couvre-chef. Il leva un peu la main qui tenait le fez afin de le mettre un peu plus en évidence.

- C'est un fez, c'est un chapeau que portaient les sorciers grecs d'Anatolie, c'est devenu un chapeau que les sorciers des Balkans portent lors de certaines occasions...Il peut aussi arriver aux femmes d'en porter d'ailleurs.

Le sang-pur se tint prêt à lui proposer de l'essayer si jamais l'expression du visage d'Aleyna lui laissait penser qu'elle en avait envie.

Eleanor suivit son cavalier jusqu'au buffet où nombre de Poufsousffle était déjà en train de détruire, ce qui l'exaspéra quelque peu. Il n'y eut aucun commentaire sur elle ou sa tenue, la jaune se demandait si rien ne plaisait à Johannes. Ou alors il n'osait pas le dire mais elle craignait que ce ne soit pas ça, après tout elle avait prit du temps pour se préparer et être aussi belle que possible.

- Oh il faut attendre que les hostilités soient lancées... En tout cas ça na sera pas à côté du buffet je pense.

Un petit rire ponctua la fin de sa phrase. Même si elle ne comptait vraiment pas passer sa soirée à côté de la nourriture.

« - Hm, légèrement. » fit-il dans un sourire, assumant son stress de toute manière lisible de l’extérieur.

Son bras vint légèrement se plier et il proposa son coude à sa camarade, afin qu’elle puisse y déposer sa main pour sceller leur binôme. La majorité des autres élèves faisaient la même chose avant d’entrer dans la grande salle, alors James avait simplement copié. L’assurance de sa cavalière ajoutait un peu de pression au serpentard.

« - Et je suis content d’être avec toi aussi. Tu vas voir, la grande salle est incroyable. »

Ainsi, l’Ashworth accompagna sa partenaire jusqu’aux portes de la pièce principale. Passant devant Alija et sa cavalière, Johannes et Eleanor mais aussi Abigail et Aslan. Il les salua tous d’un sourire, du moins pour ceux qui le regardaient. Il fallait être honnête… Maria les tuait toutes… James était fier d’être bien accompagné, logique pour un garçon de son âge.

« - Alors, euh… Tu as l’habitude de danser toi ? Moi je préfère te prévenir, à part le cours d’introduction de Professeur Bagamba, j’ai jamais vraiment eu l’occasion de travailler mon jeu de jambes. »

Il valait mieux se vendre maintenant plutôt que de laisser Maria découvrir cela sur la piste.

La jeune fille ne put cacher sa joie ainsi que sa surprise face aux bonnes manières d'Aslan. Ce dernier en faisait même bien trop pour une personne comme elle à son sens. Mais Abigail ne voulait pas casser l'ambiance, Aslan faisait beaucoup d'efforts, elle n'allait pas le reprendre sur tout ce qu'il allait dire cette soirée. Elle s'était préparée pour se présenter avec une bonne allure, elle n'allait pas lui reprocher de la trouver charmante.

- Merci Aslan je suis contente que ça te fasse plaisir, mais je pense que toi comme moi nous sommes plus à l'aise dans notre robe de sorcier !

La jeune fille se tenait droite face à lui, elle ne savait pas vraiment ce qu'elle devait faire ni comment réagir. Alors dans la panique et parcequ'elle commençait à être pris dans l'évènement, elle leva sa main en sa direction.

Au moins James était honnête, ce qui fit sourire la fillette, mais il n'y avait pas de raison que cela ne se passe pas bien: il semblait avoir appris comment se comporter auprès de la gente féminine pendant ce genre de soirées car ses premiers faits et gestes étaient parfaitement dans le ton de ce qu'il devait faire puisque María Esperanza vint lui prendre le bras aussitôt après qu'il se soit proposé.

-"Les enseignants l'ont sûrement bien décoré pour Noël !" Commentera-t-elle doucement.

L'Infante se laissait guider par son cavalier, passant devant les autres couples. Puisque James venait de lui avouer sa nervosité, elle tâcherait de tout faire pour le mettre à l'aise qu'il puisse se détendre et lui aussi profiter de sa soirée. Elle souriait donc, saluant quelques camarades d'un geste de la main libre, hochant la tête à d'autres, toujours accrochée au bras de son cavalier.

-"Oui, durant mon enfance j'ai appris à danser toutes les branles, la gaillarde, la pavane, la courante, la volte ..."

Comme toutes les jeunes filles de la noblesse. Mais peut-être consciente que ce listing intensif ne le mettrait pas dans les meilleures dispositions avant de se mettre en action, et avant qu'il ne s'inquiète trop pour cela, María Esperanza se tourna aussitôt vers lui.

-"Mais ne t'inquiètes pas, tu auras juste à suivre mes mouvements, et le tour sera joué !"

Alyena avait hoché la tête. Une histoire intéressante, elle espérait en apprendre plus sur cette région du monde, un jour.

— Allons danser ?

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