Un matin, sur le pont principal

C'était à l'aube.

A l'heure où le ciel inondé de mille nuances de rose se pâmait d'un bleu azur. Un matin chaud, aux senteurs marines. L'équipage se réveillait lentement, bercé par les remous de la mer qu'il ne connaissaient désormais que trop bien. Les premiers debout aperçurent au loin une vaste bande de terre. A mesure que le navire s'approchait, ils purent voir se dessiner lentement la silhouette de ces terres promises: battues par les vents, on devinait un climat sec, et ca à et là se trouvaient d'épaisses bandes de sable.

Ils arrivaient en Egypte.

Se dessinait devant eux la promesse d'une délivrance prochaine, la perspective de quitter enfin le Belem qui était devenu trop petit pour beaucoup et d'enfin rejoindre la terre de toutes les ambitions. Nulles pyramides pour l'instant, mais le dépaysement était pourtant déjà là. De l'horizon naquirent des buissons tels qu'ils n'en avaient jamais vus. Des grands arbres aux feuilles massives à l'aspect de plumes se dessinaient. On voyait au loin des massifs rocheux gigantesques d'une couleur orangée, et un vent chaud leur souhaitait la bienvenue.

L'Egypte, pays de mystères et de légendes, précurseur du monde, sources de convoitises passées et à venir, leur tendait les bras. Combien rêvaient déjà de se perdre dans les sables mystiques du Sinaï, de parcourir torche à la main les couloirs oubliés des pyramides, de mettre au jour des temples interdits en bravant la malédictions des momies ? Du Caire à Memphis, de Louxor à Gizeh, de cette côte encore lointaine aux couloirs de Nedjet-Ptah, tous savaient qu'ils ne seraient désormais plus longs à poser le pied sur cette terre. En ces lieux, point d'Inquisition, seulement le résultat de l'union de la Haute et de la Basse-Egypte, de l'Ancien au Nouvel Empire, des rois Grecs Ptolémaïques et de la conquête romaine, et des nouveaux souverains Ottomans.

Là bas, au cœur du pays des Pharaons, là où les bottes Ottomanes soulèvent sous leurs pas les sables antiques des premiers Empires. En ce pays où les ruines mystiques des premiers bâtisseurs de ce monde sont frappées d'un Soleil de plomb, ils seront 5 pour honorer Poudlard, mais un seul marquera l'Histoire.

Le matin fait entendre ses bruits de pas, ses portes grinçantes et ses chuchotis mais bien vite ceux-ci deviennent courses bruyantes et claquements de portes et voix haute qui respirent l'engouement. Dans la cale où deux âmes sommeillaient, l'une d'entre elle s'éveille fraiche comme si le sommeille n'étais qu'un battement de cil pour se vêtir à la va-vite non sans informer la rousse que quelque chose se passe au dessus. La blonde ne peut attendre sa frangine et manque de bousculer un camarade en sortant de la cale pour grimper les marches quatre à quatre et enfin faire irruption sur le pont principal.

La voilà, l'ancienne, la grande, l'innommable Egypte. La terre de leurs aïeux à tous, européens comme africain comme asiatiques, c'est d'ici que sont issues les gènes qui les rendent exceptionnels. Les monuments emblématiques ne sont visibles du point de vu de la délégation britannique mais nul besoin des preuves que la main du sorciers à agis en ces lieux pour que Nymeria en ressente la chaleur, cette chaleur ainsi que celle de l'astre de lumière qui semble bruler d'une intensité supérieurs en ces terres sacrées, fort heureusement la sorcière qui n'as jamais été aussi loin de ses marais as pris soin de se couvrir le crane.

La décision est prise, elle ne quittera pas le pont avant de voir de ses yeux tout ce qu'ils lui permette d'embrasser, ce jour à marquer d'une pierre blanche se doit d'être vécu du lever au coucher du soleil.

Aslan observe le paysage avec un certains émerveillement malgré lui, il voulu se convaincre que suite à sa possession il ne trouverait plus de mysticité et fascination devant la magie du monde dans son esprit. Mais la sensation qui bat en lui devant un tel paysage pousse à croire le contraire.

"Alors ton idée de déboulonnage de turcs tiens toujours ?"

Questionne t'il envers son voisin de corps désormais que la destination est en portée de mains..

"Moi ? Causer des problèmes ? Non, bien sûr que non..."

William, dégouté de n'avoir été sélectionné pour aucunes épreuves, ne dis pas grand chose ce jour là. Ayant littéralement le moral dans les chaussettes, il avance sans dire grand chose ni faire attention à ce qu'il se passe autour de lui. Est-ce que les professeurs ont décidé de lui faire payer son refus de l'insigne pour se consacrer au Quidditch ? Il était clairement, et de loin, le mieux qualifié pour l'épreuve cinq et les professeurs ont décidé de mettre un gars qui n'a même pas eu sa BUSE en vol. Un futur gros, comme le Gryffondor aime les appeler.

En un mot, le capitaine de l'équipe de Quidditch des lions est absolument dégoûté et écœuré par la situation.

Cheveux au vent, mains dans le dos, les yeux de l'écossais s'étaient légèrement écarquillés. Ce lieu, dont il souhaitait au départ se passer après la sélection truquée de la coupe, avait su l'attirer au fil du voyage et des discussions vécues. Peut-être qu'ici se cachaient des réponses. Peut-être qu'ici, sous les dunes de sable et au détour d'autres monuments exotiques, s'écrirait une page importante de son histoire. Il en avait pris conscience. L'aura surnaturelle de l'Égypte émanait jusque dans son air, empli d'une certaine chaleur. Une chaleur sèche, que James accueillait comme s'il en était la source.

Elle éveillait son envie. Il était, comme rarement, impatient de découvrir ce que le futur lui réservait.

Le voyage a été une riche expérience, tant émotionnelle qu’expérimentale. À ses côtés, Dante et Félix ont été des compagnons de beuverie inestimables, partageant avec lui les premières découvertes des plaisirs de l’alcool. Il se souvient encore des rires partagés, des histoires racontées sous les étoiles et des discussions "profondes" qui se poursuivaient jusqu’aux petites heures du matin.

En mettant pied à terre, Jude est immédiatement frappé par la chaleur accablante de l'Égypte, un contraste saisissant avec le climat pluvieux et brumeux de l'Ecosse. La chaleur sèche, presque oppressante, le saisit, le faisant regretter momentanément la fraîcheur des landes écossaises.

Il se rappelle les longues conversations avec Maria sur l'importance de l'Égypte dans l'histoire de la magie. Même si l'histoire n’a jamais été sa matière préférée, il ne peut s’empêcher de sentir une pointe d'excitation à l'idée de découvrir des connaissances magiques uniques, peut-être introuvables ailleurs. Peut-être trouveront-ils des révélations sur les particularités magiques ou découvriront-ils un nouveau type de magie ancienne ? Les papyrus oubliés et les ruines mystérieuses n'attendent que d'être explorés.

Avec un sourire, il regarde ses compagnons du Wyvern Club et Eleanor. Avec eux, ce voyage ne peut être qu’exceptionnel. L’aventure qui les attend promet d’être mémorable, et il se réjouit de chaque moment à venir, prêt à découvrir les secrets enfouis de cette terre ancienne avec ses amis les plus proches à ses côtés.

L'Égypte s’étend devant eux, pleine de mystères et de promesses. Et dans le cœur de Jude, un nouvel espoir s’éveille : celui de vivre une aventure inoubliable, de celles qui marquent une vie à jamais.

"Faisons en sorte que les problèmes soient amusants pour nous deux alors. En parlant de ça c'est une bonne occasion pour que tu puisse commencer à m'apprendre quelques bases de magie noire si tu compte vraiment tuer des Ottomans au hasard.."

Après tout c'est lui qui avait soulevé le sujet de la magie noire durant le voyage , de plus plus Aslan est fort plus cela sera bénéfique pour les deux non ? Malheureusement pour le Croate il n'a la capacité d'apprentissage "héréditaire " que sur les pouvoirs de l'esprit du démon, le reste...il faut qu'il demande.

L'Égypte, terres de mystères et de rites anciens, où les pyramides défient le temps, où les dieux sont vénérés sous des formes animales, s'offrait dans toute sa splendeur au cortège anglais alors que le navire glissait lentement vers les rives égyptiennes, avant de s'amarrer au niveau du pont principal. Dante, tout juste choisi pour honorer la seconde épreuve, se pâmait d'avance à l'idée de ce qui pourrait l'attendre lors de ce tournoi. Cependant, l'heure n'était pas encore à la tâche. Devant lui s'étendait une immensité dorée, un théâtre de légendes, baigné par un soleil de feu qui offrait un contraste saisissant en comparaison avec le climat qu'il avait pu connaître de l'Ecosse.

Le paysage se dévoilait tel un tableau vivant : des dunes de sable ondulaient à perte de vue, tels des océans figés dans le temps, tandis que le Nil, serpentant majestueusement, découpait la terre en deux et apportait la vie à cette contrée aride. Au loin, les silhouettes imposantes des pyramides se dressaient comme des géants endormis, gardiens silencieux des secrets enfouis sous leurs pierres millénaires.

À peine descendu sur le pont que déjà, les couleurs et les odeurs enivrantes de l'Égypte envahissaient les sens de l'Explorateur : l'odeur âcre des épices, le parfum enivrant des lotus, le bruit assourdissant du Souk animé, où marchands et artisans s'affairaient sous le regard attentif des dieux sculptés dans la pierre. Tous, pareils à des énigmes ambulantes, éveillaient un désir irrépressible d'explorer leurs trésors, cherchant fébrilement une perle rare ou une babiole supplémentaire destinée à languir dans un coin, abandonnée à l'oubli et à la poussière.

C'était comme si chaque grain de sable, chaque pierre, chaque murmure du vent portait en lui les échos d'un passé glorieux et mystérieux. L'Égypte se révélait comme un tableau magique où se mêlaient les légendes et les réalités, où chaque instant était empreint de la magie intemporelle de cette terre des pharaons.

Après un moment qui leur sembla être des heures, le navire accosta enfin, à l'écart des yeux des moldus. Un autre convoi de Sombrals les attendait et, en compagnie des français, ils firent un dernier vol vers la destinationt attendue: l'Académie de Nedjet-Ptah !

https://inquisitionem.forumactif.com/t1040-hall-des-banquets#31589

- J'aime les panoramas.

Se dit elle en contemplant ce vaste paysage aux couleurs à la chaleur encore inconnu de la rousse. La froideur anglaise fut troquée par ce soleil presque étouffant et l'humidité par l'air sec. Ca allait prendre quelques jours pour s'y habituer mais déjà elle aimait ce climat bien moins morne que celui de son île. Il lui faudrait juste faire attention à ne pas exposer sa peau claire continuellement au soleil mais c'était un bien maigre tribu pour ne pas avoir à ressentir le souffle glacé hivernal d'Ecosse.

Pour le reste ils entraient maintenant dans un monde totalement différent où mystères, rencontres et découvertes les attendaient. Enfin Eleanor pu poser le pied sur ce continent en ne perdant pas une miette du paysage et profitant d'avoir enfin un vrai sol sous ses pieds, ce qui faisait du bien enfin. Cependant ce serait de courte durée puisque déjà ils devaient prendre les calèches pour rejoindre l'académie qui allait les accueillir.

Voguant sur les flots au grès des jours s'égrenant, le Belem arrivait bientôt à destination puisque María le ressentait lorsqu'elle parfois elle osait s'aventurer sur le pont: le soleil tapait durement sur les peaux laiteuses des pauvres anglo-saxons qu'ils étaient, l'obligeant à se draper d'un châle sur ses frêles épaules qu'elle remontait sur le devant de son front. L'Infante avait maintenant dompté son mal de mer, la force de l'habitude, et n'ayant rien de mieux à faire à cause de la promiscuité des lieux, se promenait donc sur le pont central, où presque tous les élèves de la délégation de Poudlard s'y trouvait.

Les dunes de sable visibles au loin et grandissant au fur et à mesure que l'horizon des événements s'en éloignait était le signal de leur arrivée prochaine, déclenchant parmi l'équipage une ferveur toute nouvelle, promesse d'une arrivée prochaine expliquant la présence de ses camarades au bord des bastingages du Belem, observant le spectacle se déroulant sous les yeux, la découverte d'un nouveau monde, aussi excitant que grisant si bien que l'adolescente n'y faisait pas exception, se laissant entraîner à son tour. Ses deux pupilles anthracites pointaient vers la côte, aux chaudes couleurs, l'impression s'y dégageant teintée d'une aura mystérieuse était bien loin de la morne Poudlard. Un sourire se dessina sur ses lèvres tout le long des longues minutes les séparant de la terre, car enfin leur voyage vers l’Égypte prenait fin.

Adossé à l'une des rambardes, Arles avait comme d'habitude été l'un des premiers debout. La quiétude de l'aube se reflétant sur la mer calme, le sifflement du vent et la fraicheur marine apaisaient son âme. Le voyage avait été long sur ce navire devenu au fil des semaines une maudite coque de noix bien trop petite pour lui. Bien trop indiscrète, aussi. Cantonné au vol de nuit, il n'avait pu que souhaiter voler aux côtés des albatros et de quitter le bleu marin pour plonger dans celui du ciel. Il aurait voulu quitter ce pont pour rejoindre les orages qu'il étudiait, mais les regards indiscrets lui avaient ôté ses ailes. Pour l'oiseau en cage, l'Egypte sonnait comme une délivrance qu'il convoitait, cheveux au vent. Adieu la rambarde, adieu le plancher du pont, adieu ce petit monde qu'était la terre.

Il tardait au Roi du Ciel de retrouver l'Azur.

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