La grande allée

Les rumeurs n'ont su rendre honneur au bazar chaotiquement organisé, fourmilière pleine de spécimen au teint et habillement colorées, assourdissante artère où les monnaies et les biens passent de mains en mains dans une claire confusion de cris pouvant se révéler de colère ou de joie. Le marché de Près-au-Lard fais bien pale figure en comparaison, à l'instar de la sorcière dont le teint contraste avec les locaux qui ne manquent l'occasion de démontrer l'étendu de leur impolitesse ainsi que leurs manière de s'excuser tout en raffinement oriental.

L'écossais au cœur de lion est aisément repéré grâce à son apparence autant que par son attitude inchangée de soldat inquiet, le simple fait de le voir inspire un sourire à la blonde dont la chevelure est habilement enroulée sous un turban de fortune qui, au prix de quelques coups d'épaules bien sentis et d'une progression serpentée, rejoint le sorciers aux cheveux de blé en manifestant sa présence d'une courte et discrète pression d'une main à une autre.

- J'ignorait qu'autant de gens différents pouvaient être réunis dans un même endroit. Un homme entre quatorze et soixante-dix ans -ou était ce une femme?- à essayé de me vendre un petit singe là-bas, ou de charmer un serpent je n'ai pas tout saisi, au final les deux animaux lui ont sauté au cou puis se sont échapper. Ce pays est dingue.

En ce qui la concerne Nymeria est d'ores et déjà captivée par ce lieu, de fait lorsque les marchands interpellent le jeune homme à tout bout de champs cela est possiblement du aux regards curieux qu'elle jette aux marchandises en bénissant les dieux de l'avoir faite fauchée comme les blés, dans le cas contraire il n'est pas impossible que ses achats auraient déréglé le court de l'or à la manière d'un après-midi shopping du roi malien. Le vendeur de carpette assure que sa camelote provient de Perse bien que nombre de ceux exposés semblent en partie tissés de la même matière que la tonnelle au dessus de sa tête, soit d'une qualité inférieurs aux serviettes de table mises à disposition dans le Hall des Banquets. Tout ce qui brille n'est pas d'or dis le dicton, la lionne as l'impression qu'ici rien ne l'ai mais cela n'ôte en rien son enthousiasme, pour ce faire il lui suffit d'entendre les mots que prononce Jude.
Que le garçon s'interroge est naturel, il est d'ailleurs honorable de sa part de prendre soin de la poser, cependant la rouge ne tenais pas à l'entendre car elle ne sais comment y répondre correctement. Se montrer ouvertement ici serait une insulte aux mœurs de leurs hôtes, s'afficher avec d'avantage de discrétion dans des lieux un peu plus propice tel que la tour de la délégation britannique aurait une incidence moindre mais existantes, les rumeurs et les ragots et tout ce dont sont capable les adolescents à ces âges là. De cela Nymeria s'en fiche, le respect de ses amis à son encontre est un élixir suffisant pour supporter les racontars et quand bien même cela viendrait aux oreilles de Lancaster père ce dernier as exprimer son opinion l'été passé cependant c'est le silence qui répond en premier lieu. Quant aux autres interrogations du blond elle ne peux y répondre pour la simple raisons qu'elles n'ont pas été posées.

La sorcière des paluds cesse sa marche lorsque son regard se pose sur un stand tenu par une personne qui ne semble être du coin, sa tenue et son physique la trahissant, avant de répondre à l'écossais.

- Les choses se feront comme elles se feront.

Leur histoire en est à ses balbutiements, les gestes et les paroles très maladroits, les découvertes surprenantes et les perspectives intimidantes. Y réfléchir de manière sensé reviendrait à cloisonner les moments à venir, à signer un contrat qui ternirai la magie qui les unis.

- Vivons aujourd'hui, demain est loin.

Suite au moment passé dans l'espace clos de la boutique de babiole le retour à l'allée bondée désoriente la sorcière une seconde, un instant de flottement accompagné de l'ombre d'un vertige, c'est du moins ce qu'en conclus la concernée qui ne peux se résoudre à la bêtise que serai un tel effet par le simple contact de son plus qu'ami. Le poids soudain de la chape de chaleur qui s'abat sur leurs épaules ferais presque regretter l'Ecosse, presque.

- Il vaudrait mieux éviter. Non que cela ne serait extraordinaire, simplement qu'à présent je ne parviens plus à ingérer un milligramme de volaille, donc si tu le permet j'aimerai me garder quelques viandes.

Réponse mi amusé mi sérieuse car prononcée sur le ton de la rigolade mais les faits sont réels, la vue d'une cuisse de poulet lui donne des haut-le-coeur tandis que les œufs lui inspire la nausée impassable sans quitter la pièce, ce qui reste peu chère en paiement d'une capacité de ce calibre.

- Tu parviens à trouver du temps pour t'exercer de ton coté?

Les avantages qu'octroient les pouvoirs de Jude semblent illimités, il est comme un super sorcier dont les limites se situes au dessus de tout autres magiciens de son niveau et cela ne fera que croitre avec le temps. Un instant Nymeria imagine ce dont serai capable un mage de haute maitrise affublé d'une capacité telle, Godric aurait bâti Poudlard à lui seul, Merlin serai d'avantage considéré comme une divinité qu'une figure historique et elle-même faire de ses désirs des réalités. Le temps que quelques pas Nymeria dévisage le blond sans mot dire puis rebondi sur une précédente déclaration:

- C'est aimable de ta part mais je me sent loin d'être prête pour ce type d'expériences.

La lionne se surprend à retenir une réplique, ce qui l'amuse et se traduit par un rapide pincement de lèvres, la voix de la raison as su se faire entendre cette fois ci pourtant elle semble diminuée à un murmure. La blonde sais qu'elle doit reprendre la parole au plus vite pour éviter de sortir une ânerie.

- Ce pourrait être intéressant de calculer par combien l'intensité de tes sortilèges sont multiplier, avec un exercice simple qui nous donneraient une fourchette.

Encore quelques pas le temps de la réflexion puis elle propose:

- Tu pourrais lancer une série de Amplificatum jusqu'à ta meilleure réussite puis recommencer en usant de ta capacité..?

Le compliment dessine un fin sourire sur la rouge qui as encore du mal à en recevoir de ce genre, son intellect est rarement loué si ce n'est pour la moquerie il lui faut donc mettre en contexte, en l'occurrence que cela vienne de Jude. Pour ce qui est d'emprunter un verre à l'académie l'idée ne la met guère à l'aise, une des tete du club elle l'est mais ils sont ici en tant qu'invité, froisser leurs hôtes d'une manière ou du autre ne l'enchante pas et cela sans compter les châtiments qu'infligent les égyptiens aux voleurs du moins d'après les rumeurs chuchotées ça et là.

Les explications sur ce que ressent le super mage en son être ne sont pas tout à fait comprises mais la femme des marais n'ose le dire après avoir bénéficier d'un compliment et ceci lui apporte une nouvelle question qu'elle garde pour elle mais celle posée par le blaireau coupe le fil de sa réflexion.

- De ton pouvoir?

La revoila la douce tentation du pouvoir. Serait-ce si mal d'en user pour bien agir, pour faire de ce monde un meilleur, de demander à Jude de faire réalité de ses souhait inéxauçable par une magie banale? Ce serait un outil de poids, un véritable joker pouvant renverser le cours des évènements, avec une telle capacité à sa disposition l'étudiante pourrait..


- Rien. Il est tiens et doit le rester. Je t'interdit de.. Je te demande de ne plus dire qu'il est notre, s'il te plait.

Le palot visage se ferme instantanément, un geste ressemblant à un spasme nerveux agite le chef surmonté d'un turban puis la lionne poursuit la marche en silence Cela ne dure qu'un court momet, les remord se meuvent plus vite qu'elle ne marche .

- Je te prie de m'excuser mais accepte ma demande. Comme un service que tu me rend.

La sorcière passe d'un article à l'autre sans qu'aucun ne retienne son attention, refusant les propositions des bonimenteurs par des gestes de la main semblables aux reflexes d'agacements quand un moustiques vous traine autour, reconnaissant ça et là des objets aperçus en plusieurs autre exemplaires sur d'autre stand et sensé posséder des pouvoirs différents de ce prétendent les marchands qui font face au duo. Mimer l'intérêt pour la camelote lui permet d'ignorer les excuses présentées par le jaune, non qu'elle le boude mais pour ne pas avoir à poursuivre au sujet dont il est question, ce dernier instaure un malaise que la blonde supporte mal et préfère garder loin de ses pensées.

Fidèle à sa réputation de poseur de question compulsif Jude interroge et de cela la Gryffondor lui est reconnaissante, son ami ne compte parmi les rancuniers et autre susceptibles, une des qualités faisant de lui un être d'exception. Ceci permet à Nymeria de penser à autre chose, de se remémorer sans regretter ces années d'insouciances, de légèreté, sans pour autant occulter les remous dont elle due souffrir. Le ton un peu rêveur et adouci la lionne répond alors:

- C'est loin, mes souvenirs sont flous. Les images qui me reviennent sont faites de promenades interminables avec mon crapaud, d'heures passées au pied du chêne, de chansons grivoise apprises du fantôme et de nuits à veiller Mère à sa couche sépulcral.

Une autre vie, cette vie d'avant l'école, d'avant les amis, d'avant le club, d'avant les dortoirs collectifs, cette vie d'avant la vie que la rouge revois sans un brin de mélancolie. La pensée soudaine et bienvenue que son ignorance au sujet de l'enfance du blaireau est plus profonde encore que la sienne pour lui, ainsi la question lui est retournée:

- Tu vivais en Ecosse avant l'école n'est-ce pas, avec cette femme que tu considère comme ta mère. Cela devait être une vie singulière.

Imperceptiblement la marche maintenue se freine pour repartir la seconde qui suis, comme la pal d'un moulin à vent subissant une bourrasque contraire l'espace d'un battement de cil, tel la machinerie cérébrale cachée sous un turban de tissu bon marché. Immanquablement des dizaines d'images s'imposent à la lionne qui les chasses afin de mobiliser sa concentration sur les mots du garçon, les confessions quand à ses conditions de vie parmi les Autres, une existence de peur et de méfiance constante. Le blaireau aurais sans doute du développer un caractère renfermé suite à cela pourtant les murs de Poudlards on rarement entendu un étudiants loquace, amène et curieux au sujet d'à peu près tout.

Il faut bien un mètre parcourue seule pour que l'absence de Jude soit remarquée tant les méninges de la lionne sont mobilisés, un semi sursaut agite le minois dont le regard croise celui de l'explorateur qui révèle d'avantage son passé, sa vie forcée de nomade sans feus ni lieux. La marche reprend, les allers et venu du regard également, jusqu'au final qui valide les doutes de Nymeria. Elle est la seule que le blaireau a jugée assez proche, de confiance, pour lui révéler ces secrets.

La sorcière pose le regard à quelques pas devant elle pour rien y voir, le mouvement se déroule dans son esprit qui ne sais où se focaliser, il faut au jaune patienter un peu pour entendre la blonde de nouveau:

- Tu n'as jamais été chez toi sauf à Poudlard, c'est à la fois merveilleux et d'une tristesse noire.

Dire que la Gryffondor s'est parfois sentie mal loti sans fratrie ni mère, un insidieux sentiment de honte se glisse à sa conscience tandis que la délicate gorge se meut lorsqu'elle qu'elle déglutit, ne trouvant les paroles pouvant traduire ses pensées. D'une voix faible et peu claire l'exercice est quand même tenté:

- Que tu partage cela avec moi.. Tout cela.. Me fait sentir plus spéciale à tes yeux que n'importe quel puissance que tu pourrai me proposer.

Nul besoin d'un œil vif pour constater que la femme des marais est émue, de son sourire qui peine à être dissimulé aux yeux brillant d'émotions mal contenues.

- J'aimerai rencontrer Ariel, ne serait-ce que devenir la moitié de la femme qu'elle est, élever un garçon qui deviendrait ne serait-ce que la moitié de celui que tu es.

Nymeria déglutit une fois encore puis soupir bruyamment avant d'afficher un sourire qui semble compter un nombre anormal de dents tant il est large.

- Alors peut-être que je serai assez noble pour être appeler chevalier. Ce jour là seulement.

L'expression qui est lisible sur le pale visage est justement compliqué à décrypter, comme une calligraphie pleine de cursives mêlant les lettres les unes aux autres, le sentiment global qui peux en être tiré est que la blonde rayonne.

C'était une foule desordonnée sous la chaleur, la poussière et la mouscaille qui n'offrait qu'un angle de vue étroit sur des dépots d'argile et de lampes en terre cuite éraflées par le soleil et l'usure du temps. Le carillon du bétail résonnait comme une brèche qui s'engouffrait au milieu de la cohue pour que marchands efficaces, trimards et rejetons en fougue s'émancipent des touristes et gens de bien.
L'homme était d'un certain age, à l'abri de l'été sans fin dans son bazar, accoudé à un rouleau de tapis. En temps normal il aurait montré plus de pep face au jeune touriste venu chiner dans son bric-à-brac, mais la trombine de celui-ci ne lui revenait guère. Le juvenceau ressemblait plus à un lieutenant tire-laine local qu'à l'un de ces étudiant britannique.

- Et ça, qu'est-cé qué c'est, ah? Le marchand gromella de tout son coffre en voyant l'adolescent manipuler sans tact un de ses scarabées en laiton démantelable - un attrape-touriste qui avait fait ses preuves. Un début de tension en découla, avant que Diego ne repose la babiole là où il l'avait trouvé. Une mélodie très douce s'echappait par les fenêtres, à moitié couverte par les rires et les échanges animés de la galerie. Plus haut, une voix feminine fredonnait un air mezzo voce.

Le souk. Jamais une notion n'avait si bien survécu aux affres du temps. Les voix s'amoncelaient en un chœur inintelligible et pourtant familier. Un chaos grouillant de regards fuyants et de couleurs vives et d'arômes épicés qui enveloppaient un air gorgé de vents chauds. dont on s'accommodait dans l'instant. Celonia aurait pu se sentir écrasée par cette chaleur suffocante, et par les effluves entêtantes de safran et de coriandre, mais rien n'en fut.

Il se trouvait quelque chose de singulièrement séduisant à ce gloubi-boulga de camelots et de matois dont on connaissait les desseins sans réussir à s'en parer. Elle était consciente de tout ceci. Son teint sans doute un peu trop pâle lui avait déjà valu quelques apostrophes qui, et elle le regrettait, ne lui permettait pas tout à fait de s'extasier comme elle l'aurait voulu. Le désir de revenir pour voir ce petit monde sans qu'il ne puisse lui retourner la pareille se faisait brûlant, mais l'ombre de la puérilité la ramena à la raison.

Elle pressa un peu le pas, sa visite des lieux devait être écourtée avant que son gallion n'en fasse les frais. Elle bifurqua vers une nouvelle allée et l'agressivité des marchands se dilua dans la délicate mélodie d'esclaffements gras et joviaux. Au loin, une silhouette familière subissait le joug d'un des braillards et son soulagement de ne pas être seule dans cette idyllique galère ne fut contesté que par son besoin brûlant d'une compagnie intelligible.

- Vous trouvez votre bonheur, monsieur Cuevas ?

Lança-t-elle à l'adresse de son camarade de maison d'une voix dont elle avait forcé le volume pour se faire entendre.

Une intervention qui avait extirpé au Serdaigle son regard rêveur, comme encore envouté par ce chant évaporé entre les bâtisses, dissimulé par les guirlandes de linge sale et le tintamarre bourdonnant du marché. Il ne put cacher un air décontenancé en remarquant Celonia se démêler de la foule ; loin de son habitude chaleur et de sa malice, le grenadien l'apostropha.  

- Ma'moisselle Harpis. Vous né dévriez pas etre ici, cé n'est pas un endroit pour vous.

Diego observa sa consoeur d'un air médusé, comme s'il la reconnaissait à peine. Une charette les effleura tambour battant, venant écumer une pelote de sable à portée de leurs genoux. L'apprenti érudit se souvint qu'un couple de touristes lui avait offert une piece plus tôt dans la journée, pour qu'il puisse leur trouver un moyen de rejoindre rapidement la ville. Il n'avait eut à dire mot, juste à detaler en devinant derrière le sourire satisfait des deux amants. D'un pas de soulier vif, Diego se rapprocha de Celonia, abandonnant derriere lui le bazar où il n'avait rien trouvé.

- Qué faites-vous ici Ma'moisselle Harpis?

Des milliers de mots et de conversations dansaient autour d'elle. Certains étaient chuchotés, d'autres esclaffés. Il y en avait qui accompagnaient les rafales hurlantes du Sud, et d'autres qui s'amalgamaient aux grondements du bétail. Des platitudes mourantes ouvrageaient leurs ultimes échos dans le sable, tandis que des vers érudits s'insinuaient vers les cieux comme des fumées d'encens ; mais seules les paroles du grenadien trouvèrent véritablement grâce à ses oreilles. Le ton n'était pas agressif, pas plus que les mots, mais leur sens s'amalgama en une bien douloureuse missive dans l'esprit de la jeune femme.

Ses pupilles jadéites toisèrent le garçon qui, d'un pas vif, arrivait à sa hauteur et lui laissa juste assez de temps pour improviser sa prochaine réplique.

- Je suis fille d'artisan et Serdaigle. Je montrerais une bien piètre image de moi même si je ne m'intéressais pas à l'artisanat local.

Répondit elle d'une voix plus maîtrisée et Ô combien plus suave. Un sourire aussi élégant que convenu accompagna ses paroles tandis qu'elle déposait une main sur le haut de sa poitrine.

- Mais bienheureuse se trouve ma naïve curiosité puisque me voilà en digne compagnie pour me faire raccompagner !

Ses coutumières escapades en solitaire devraient attendre, le destin l'avait incombé d'une nouvelle mission. Par courtoisie, puisque somme toute il accepterait tout sauf d'être démasqué, le roublard finit par céder l'un de ses sourires sans pour autant se faire violence, puisque les yeux de Celonia ne l'avaient jamais laissé des plus indifférents. L’atmosphère s’était baignée en diaphane, et le soleil émettait un poudroiement doré sur le bronze et les pierres précieuses. Un sourire affable et rassuré s’était peint sur le Serdaigle, sa camarade ne devrait pas opposer de résistance. Que celle-ci se souciait encore de son image aurait pu amuser l'ibère, mais la rumeur était encrée.

- Fille dé artissant, vous?

Égayée par la rumeur festive d’un tour de magie qui avait su faire mouche, plus loin, la plèbe se magna en ballottements.  Diego rangea son sourire pour une tenue plus cavalière, se libéra sous ses parures d’étoffes pour tendre le coude à la jouvencelle.

-Ma’moisselle Harpis, avec plaissir. Dévrais-je vous emmener jusqu’au boureau del Professor Blackwine?