Re: Sous un petit soleil entre les arbres

Il était encore à décider dans cette situation si ces jeunes sorciers avaient vraiment le coeur à un tel ouvrage... Même dans cet état critique, on ne mourait pas aisément, de façon... propre. Ainsi, en tentant d'achever Shane en l'étouffant, Alija fut témoin d'une réaction franchement horrible à observer - si le visage en lambeaux calcinés ne suffisait pas : le corps de Shane commença à partir en spasmes et toux violents, déséquilibrant un peu Alija, le poussant à enlever son pied. Il était encore vivant, avec des bulles de sang se formant au bout de ce qu'il lui restait pour bouche...

Augustus voyant qu'il n'était même pas mort se baissa et vint lui fouiller ses poches, cette scène était pitoyable, mais le sang appelait le sang, Vae victis, et le sang des perdant n'était que rarement réjouissant, il proposa néanmoins à Alija un plan en demie-mesure.

- Brise lui les dents et laisse le vivre cette raclure d'insecte, comme ça il mangera du porridge sans saveur toute sa vie... On dit que les geoles du conseils sont pire que la mort.

Il n'était pas spécialement pour le laisser vivre, mais il ne voulait plus non plus spécialement le tuer en le voyant dans cet état, augustus était encore un peu trop jeune pour achever quelqu'un dans un état aussi pittoresque

À la vue de l’horrible situation du serdaigle, le cœur d’Alija se mit à ressentir de la souffrance sincère…Il n’était pas chose aisée de le voir souffrir ainsi, même si au fond il était satisfaisant de le voir souffrir ainsi, car au bout du compte c’est sûrement le sort qu’il réservait à Alija, et qu’il avait fait subir à nombre de ses frères sorciers en cette sombre nuit….

- Je ne compte pas le torturer, Augustus… prononça-il si bas que c’est à peine si Augustus pouvait l’entendre…

Le serbe posa un genoux à terre puis vint plonger son regard dans celui de Shane, bien qu’il était difficile de capter celui-ci.

- Je te pardonne Shane Aberamane.

Et à ses mots, il viendra planter son couteau au centre de la gorge du mourant…Il posa ensuite directement sa main sur la baguette du serdaigle tout en pensant à la portée de son acte, il venait d’ôter la vie d’un autre sorcier...En avait-il le droit ? Oui assurément, c’était son destin et il ne pouvait s’en dédir. C’était sûrement la la position qui lui permettrait de continuer de se regarder dans une glace.
Il venait d’ôter la vie corporelle de Shane, et désormais, son âme était rappelé auprès de leur Créateur…Peut-être était-ce pour elle une meilleure destination que ce que cette vie terrestre aurait pu lui offrir ?

Peu importe, le serbe se releva, sa baguette dans la main droite, celle de Shane dans la main gauche tout en adressant ces mots froids et secs à son désormais ami Augustus :

- Nous sommes venu nous éprouver de son état. Je me suis baissé, il a posé sa main sur sa baguette, je n’ai eu d’autre choix que de lui planter mon couteau dans la gorge.

Relevé, Alija regarda Augustus droit dans les yeux, ses yeux bleus et marrons étaient plongés dans les siens.

- C’est compris ?

Pourquoi avais-je un couteau en main ? Pour lui couper un morceau de vêtement et lui faire un garrot…

Les spasmes redoublèrent pour un petit instant, et ils cessèrent après que Shane se soit suffisamment vidé de son sang... Ils eurent l'impression que ce qu'il restait de ses yeux cherchèrent Abigaïl qui était au "chevet" de James. Et son dernier souffle prononça douloureusement ce prénom... "Abigaïl..."

Alija venait de tuer un sorcier, et une certaine "innocence" mourut en lui. Alija venait de tuer un sorcier, alors que ce n'était pas nécessaire... c'était un crime très grave, il en était conscient, même si les tenants et aboutissants exacts lui échappaient peut-être encore. Cet acte allait souiller son âme à jamais... ou presque, à l'image de la giclée de sang qu'il reçut en plein visage et sur une partie de ses vêtements lorsqu'il avait retiré sa dague de la gorge du gisant.

Dante s'occupait de William un peu plus loin, mais il avait clairement pu voir la scène.

Quant à Augustus, il avait trouvé un petit sac plus lourd qu'il n'en avait l'air. Il était de toute évidence enchanté.

Augustus qui entamait alors la deuxième poche du blouson tourna sa tête vers Alija qui s'était baissé, n'arrivant pas à écouter ce qu'il disait

- Hmm ?

Un sourire assez léger vint alors s'incruster dans le visage d'augustus, Alija était quand même un chic type, il pensait pas de lui qu'il irait jusqu'à le pardonner de cette manière, c'était presque héroïque... Il baissa sa tête en enfilant sa main un peu plus il tomba sur le sacoche, et la malaxa instantanément pour finalement voir qu'elle était spéciale... mais subitement le corps encore chaud de Shane se mit à gigoter de manière encore plus vive, il releva la tête, et vit, bouche bée, la scène dénuée de toute humanitée qui prenait place... Elle le marquerait à tout jamais, ces derniers temps, son cerveau d'adolescent s'imprégnait de violences et de scènes toutes plus surréalistes et gores les unes que les autres, ce n'était pas tout à fait sain, cela expliquait aussi peux être un peu pourquoi le temps que les glougloutement de shane eurent cessés, il avait finit de ranger la mystérieuse sacoche dans poche. Et certainement que dans un terrible coup du sort, Shane avait conscience de ce qui se passait.
Il écouta ensuite son camarade encore choqué de la scène. il se releva un peu après lui et lui répondit

- Ou-ouai t'inquiète

Il ne pouvait rien dire d'autre. Avec le sang d'Alija sur le visage augustus reconnaissait à peine l'un des rares qui ne lui avaient pas tournés le dos à serpentard.

Trop focalisé sur ce qu’il venait de faire, et qu’il ne réalisait en réalité pas vraiment encore….Il n’avait pas prêté attention au numéro de charognard d’Augustus qui selon ses valeurs était sans doute pire que ce qu’il venait lui même de réaliser en ôtant la vie de Shane. Le serpenterd se lava le visage à l’aide de sa baguette, puis rassembla ses deux baguettes dans sa main droite tout en posant sa main gauche sur le torse d’Augustus afin de le stopper. À voix basse il rétorqua :

- Augustus. Répète ce qui vient de se passer.

Augustus sentit la main et le sérieux du ton d'Alija. Il sortit de sa réfléxion

- On est venu voir ce batard pour voir comment il allait et il a attrapé sa baguette.Il s'arrêta un instant Puis tu l'as tué

Finit-il de dire avec un sourire, il lui tapota l'épaule pour le rassurer.

- T'inquiète bro

Le serbe dissimula son inquiétude dans un hochement de tête…Il ajouta sobrement :

- Je suis fier de toi.

Il se dirigera ensuite, à grandes enjambées vers son frère et sa sœur :

- Abigaïl !!

Lorsqu'Alija passa à coté de lui il lui adressa un dernier sourir, puis regarda autour de lui, il restait le blessé à aller voir, il se dirigea donc vers William afin de voir l'état du malheureux. Bien qu'il regarda une dernière fois le corps de shane en grimaçant. Quelle horreur se dit-il.

Dante.

Un prénom imprégné de la nostalgie des siècles, transmis par une mère moldue éprise de lettres et de pensées. L'écho de ce nom évoquait non seulement l'éminent poète italien pour qui elle s'était éprise, mais également l'essence d'un amour sincère envers une humanité imparfaite et vulnérable. Chaque syllabe semblait résonner comme une mélodie intemporelle, rappelant la fragilité inhérente à l'existence.

Les premières lignes de l'éponyme récit que sa mère lui contait résonnaient parfois dans l'esprit de Dante, comme une réminiscence qui, à l'époque de son enfance, demeurait encore insaisissable.

Quand j’étais au milieu du cours de notre vie,
je me vis entouré d’une sombre forêt,
après avoir perdu le chemin le plus droit.

Ah ! qu’elle est difficile à peindre avec des mots,
cette forêt sauvage, impénétrable et drue
dont le seul souvenir renouvelle ma peur !

Le jeu du destin avait encore frappé.

Cette forêt, en apparence dépourvue de liens avec l'histoire du Griffon, se révéla finalement être le théâtre d'un événement inéluctable, prenant finalement sens quelque part chez lui. Les pages de l'ouvrage imprégnaient son esprit d'une profondeur éthérée, tissant un lien invisible entre le jeune Gryffondor et les réflexions éclairées du poète du Moyen Âge. Ainsi, le nom de Dante était plus qu'un simple identifiant, c'était un héritage littéraire et philosophique, un fardeau léger porté avec fierté par le jeune sorcier qui n'en avait encore descellé l'existence.

Alors que la mort venait de s'abattre par les mains d'Alija, emportant avec elle les dernières volontés de vie de Shane, le réel qui jusqu'alors se trouvait fantasmé par l'esprit de Dante prit finalement une tournure bien plus sombre. L'ombre de la violence avait éclipsé la lumière de l'insouciance, plongeant notamment le Gryffondor dans une incompréhension totale.

Son attention, tout d'abord concentrée sur la lutte désespérée pour maintenir la vie de son camarade de maison, avait involontairement laissé échapper l'âme du Serdaigle vers l'obscurité éternelle. L'esprit encore embrumé de Dante peinait à démêler les fils inextricables de la tragédie qui venait de se jouer. Il semblait, dans un sursaut d'incompréhension, repousser le moment inéluctable de la lucidité.

Son regard, naguère tourné vers William, dont la vie s'éteignait lentement, dériva vers ses propres mains, maintenant teintées du rouge sombre de l'échec. La baguette, témoin muet de l'impuissance, reposait encore dans le creux de sa paume. Là, dans ce moment suspendu entre deux destinées, ses iris se détournèrent pour aviser les deux Serpentards qui conspiraient au loin.

Un crac inaudible déchira le silence, symbole discret mais puissant de la rupture imminente. L'innocence de sa jeunesse, longtemps soumise à des débats intérieurs, venait de céder, emportée par les flots inexorables de la réalité. À mesure qu'il grandissait, Dante se trouvait confronté à la dure réalité, cherchant toutefois à préserver le fragile équilibre de ses années de jeunesse, même dans l'ombre grandissante de la tragédie qui incombait le monde magique, et par conséquent, sa propre vie.

C'est donc dans un tourbillon d'émotions tourmentées, où colère, regret, et une multitude de sentiments fulminaient au plus profond de son être, que Dante se releva. Son corps, animé par un poids indescriptible, entreprit d'un pas lourd le chemin vers Alija, désormais meurtrier. Car c'est bien là le rôle que le bourreau de la Forêt s'était lui même attribué.

Levant sa baguette avec une hargne palpable, le visage de Dante était métamorphosé par tant de promesses rompues. Autrefois candide, ses traits portaient l'empreinte de l'innocence juvénile, mais dans cette atmosphère chargée de tragédie, cette innocence semblait s'être évanouie, laissant place à une détermination teintée d'amertume. Chacun de ses pas résonnait comme le reflet de son maelstrom intérieur qui tourbillonnait en lui, prêt à se déchaîner dans un excès de rage retentissant.

- Expulso. Expulso. EXPULSO.

Impossible de se prémunir d'une attaque surprise... traître ? Alija fut brutalement projeté en avant par un sortilège animé d'un esprit chevaleresque, d'un amour de la justice peut-être, encore que cela ressemblait à une vengeance ? Une hargne téméraire pour sûr l'avait guidé... Alija s'affala de tout son long dans la terre humide avec le dos endolori. La sueur, puis le sang, et maintenant la boue... Un deuxième maléfice fusait déjà, Alija avait juste le temps d'essayer de s'en défendre, encore qu'il était pas dans une position favorable. Abigaïl a cela en vue, Alija est d'ailleurs tombé à quelques pas d'elle et James (dont la conscience vacillait entre les rêves et la réalité, lui permettant de saisir des bribes du chaos l'entourant), Augustus lui était aussi à quelques pas, mais de Dante, juste à sa gauche. Il n'avait pas pu empêcher la première attaque, ni la deuxième, mais il pouvait intervenir pour la suite.

Que font-ils ?

Plus que de la haine ou de la rage, c’était de l’incompréhension qui dominait les pensées du serbe, pourquoi il m’attaque celui-là ? Oh le félon…À terre, le serbe avait fait passer la baguette de Shane dans sa main droite et tentera de parer à coups de protego les sortilèges du Gryffondor.

Dans l'obscurité, Abigail avait fait le choix d'abandonner Shane et William pour venir en aide à la personne qu'elle considérait le plus ici. Elle avait décidé de fermer les yeux face à la colère d'Alija et n'avait pas pris le risque de se mettre en travers de sa route, n'ayant pas l'énergie et la volonté suffisante pour le faire. Elle avait ainsi préféré se tourner vers les blessés dont leur état comme elle l'avait déjà dit était critique. Elle avait accepté qu'Alija libère Shane de ses souffrances et accomplisse sa vengeance, elle ne pouvait néanmoins deviner les différentes actions ayant eu lieu près de son corps...

L'urgence de la situation lui fit dire que le temps passait autour de Shane n'était pas normal, s'était-il débattu ? Elle n'en savait rien et à vrai dire elle ne voulait pas savoir ce qui justifiait ce temps perdu. Après de longues minutes ou elle aura veillé sur James, Alija finalement l'interpela avant de s'envoler par le biais d'un expulso sauvage et un autre fusait en la direction du serbe. Elle n'arrivait pas à y croire, Shane était vaincu ? Qui était à l'initiative de cette agression ? La jeune fille interrompit son mobilicorpus en déposant délicatement son brat. Elle jeta un bref coup d'oeil vers l'origine du sortilège et vit Dante ?

- DANTE ! STOP !

Une créature l'avait piqué ? D'instinct, elle se plaça devant le visage de James pour le protéger d'un quelconque débris ou sortilège raté.

- ARRÊTEZ ! JAMES ET WILLIAM SONT MOURANTS !!

Alija n'avait rien fait mais elle l'imaginait riposter. Elle ne comprenait pas la réaction sauvage du gryffondor mais elle se rappellait qu'il avait été le premier à calmer le jeu entre elle et Ana lors de sa deuxième année, il n'était pas violent d'habitude. Malgré son amitié avec Alija, elle n'allait pas riposter, tous ici étaient ses sauveurs, ce serait un manque de reconnaissance de s'en prendre à l''un d'entre eux.

Augustus se remettait à peine de la vision macabre, qu'une vision cette fois-ci dantesque se présenta-à lui. Il fut brutalement sortit de sa pensée, il vit Dante attaquer, il pointa immédiatement sa baguette dans la direction supposée de la menace, et y vit que Dante attaquait Alija. Il se tourna alors à nouveau, paniqué vers dante et accourut vers lui afin d'attraper sa main et l'empecher d'envoyer un nouveau sort. il ne manquait plus que ça. Il savait ce que Dante avait vu, c'était évident, pour augustus cette situation était un bourbier trop complexe et qui allait bien au dela de ses compétences...

- arrête ça en vaut pas la peine ce qui est fait est fait ! Tu vas juste rendre les choses PIRES !

Il ne voulait pas avoir à choisir entre un camp et l'autre et paniquait un peu, pourquoi les gens cherchaient toujours à régler les problèmes par la violence ? Ne pouvaient ils pas faire comme lui et se contenter des trésors de la vie ? Ou des trésors et de la vie ?

Augustus ne parvient pas à empêcher Dante de lancer son troisième sortilège, mais tout comme le deuxième, il fut intercepté par Alija qui était encore très habile... Augustus tient désormais le poignet de Dante, mais ce dernier n'est pas plus entravé.

- Dégage !

D'un geste brusque du poignet, Dante tentera de se libérer de l'emprise d'Augustus, cherchant ensuite à s'en défaire totalement d'un coup de pied franc à l'abdomen pour le repousser. Sa frénesie par ailleurs ne semblait être encline au faiblissement, et, voir ses "camarades" tolérer la mise à mort d'un élève - aussi déraisonné puisse t'il avoir été - avait le don d'intensifier son état de dégenerescence. Ce sont donc des yeux injectés de sang qui fusillèrent successivement Augustus puis Alija, avant que sa baguette ne se relève pour projeter d'autres maléfices sur le Serbe. Dante, submergé par la rage, peinait à canaliser ses émotions dans ce tumulte chaotique. Il portait en lui tant de paroles, un fardeau du cœur à décharger, plus pour alléger son propre poids que pour dispenser une quelconque leçon morale. Cependant, le feu ardent qui consumait son être l'empêchait d'accéder à la raison en cet instant bien précis.

- Experlliarmus.

Plus que par l’attaque dans le dos de Dante, le serbe était abasourdi tant par la passivité d’Abigaïl que par la tentative peu académique d’Augustus de calmer les choses….

Profitant de la bagarre entre le gryffondor et le Serpentard, Alija se sera relevé et aura lui aussi à peu près au même moment que Dante, lancé un expelliarmus en direction de ce dernier, qui avait visiblement suffisamment écarté Augustus pour éviter qu’il ne se mange son sortilège.

Abigaïl comptait-elle l’aider ou continuer de se tourner les pouces en beuglant des paroles qui visiblement ne parvenaient pas aux oreilles de Dante ?

Dante semblait être obstiné dans sa décision de rendre justice à sa manière, augustus le trouvait stupide à faire ça ,c'était typique gryffondor.. il fit un pas et serra, puis poussa le poignet de dante afin de lui faire baisser son arme. Il ne savait toujours pas quoi dire, et par conséquent disait ce qu'il pensait

- putain ça sert à rien tu vas juste créer des grosses emmerdes !

si ça avait été un autre rouge qui avait fait ça augustus l'aurait certainement plaqué au sol pour avoir manqué de respect à big bro alija... Mais augustus ne voulait pas se brouille avec dante pour un truc comme ça.. Ni alija...

- T'as pas vu le regard de Shane il a voulu prendre sa baguette !

Augustus parvient à maîtriser Dante et l'empêcher de riposter, il ne réussira ni son coup de pied ni son expelliarmus. Ce qui ne fut pas le cas d'Alija... il désarma aisément Dante, et sa baguette vola à environ 4 mètres du Gryffondor...

Trop de sang avait coulé, Abigail en avait assez vu aujourd'hui et ne voulait pas repartir dans une nouvelle rixe ou chacun dévoilait sa violence. Passive elle demeurait mais elle sentait le regard lourd d'Alija posé sur elle... Ne rien faire constituerait-il une trahison ? Au nom de leur amitié était-elle obligée d'attaquer un de ses sauveurs ? Dante avait certainement perdu la raison à cause d'une créature ou autre chose... Toujours est-il qu'il ne décolérait pas et il perturbait la suite des évènements. William et James devaient être ramenés à Poudlard et ils allaient avoir besoin de tout le monde dont Dante.

- Calme toi Dante ! Expellia....

Sa baguette était dirigée vers le gryffondor et s'abaissa. Elle avait trop hésité et Augustus et Alija avaient eu le temps de réagir...

- Il faut y aller maintenant ! S'il vous plaît ! ILS SONT EN TRAIN DE MOURIR ! BOUGEZ VOUS !!

Ils perdaient tellement de temps, et du temps ses camarades blessés n'en avaient pas beaucoup.

Il empoigna donc Dante assez fort afin que ce dernier ne puisse plus bouger et cherchercher sa baguette puisncria

- C'EST BON ALIJA TIRE PLUS

Il craignait le pire, mais s'était tout de même interposé entre les deux protagonistes, Dante avait perdu sa baguette en un éclair et Alija était toujours aussi précis dans ses sorts. Tandis que lui, il ne voulait toujours pas choisir de camps, mais une part de lui avait réellement peur en ce moment et était efrrayé à l'idée qu'Alija tue Dante, il n'allait pas essayer de l'arrêter... Ou bien ?

Il avait les deux pieds dans la merde de toute façon.

Effectivement, il avait cédé à l'irrationalité face à la pire des créatures peuplant ce monde : l'Homme. Sa baguette s'échappa de ses mains, et un moment d'hésitation s'ensuivit. Bien capable de surprendre, possédant toujours plus d'un tour dans son sac et plus d'une baguette dans ses poches, il réfléchit. Un soupçon de raison le rattrapa lorsqu'il se retrouva privé de son catalyseur. Ses lèvres s'entrouvrirent alors pour proférer des paroles à la fois perçantes et blâmatoires.

- Vous acceptez impunément la mise à mort d'un élève de notre château... par un des nôtres.

Il dévisagea le Serbe d'un regard froid dont on pouvait facilement deviner tout le mépris qu'il lui portait.

- Vous ne valez guère mieux que les créatures qui peuplent cette Forêt. Elles au moins tuent pour leurs survies, non par vengeance.

Le serbe n’avait qu’une seule envie, celle de donner une bonne correction à Dante. S’il avait été en 7ème année, ses expulso et ses expelliarmus se seraient-ils transformés en crepitus ? L’importante probabilité que la réponse à cette question soit oui était suffisante au serbe pour envoyer un difindo dans l’aorte du téméraire Dante…Dont il n’avait écouté les paroles moralisatrice que d’une oreille. Mais Alija n’avait pas le temps d’apprendre la vie à son cadet, le temps pressait, la vie de son meilleur ami était en danger…Le serbe fit quelques pas en avant, baguette pointée sur Dante.

- Tu as bien agit Augustus.

La baguette de Shane tenue par Alija changea de cible, il pointa la baguette de Dante qu’il fit se diriger jusqu’à lui grâce à un accio, puis vint la placer dans l’une de ses poches, fermée. Il ajoutera, à l’attention d’Augustus et d’Abi :

- Faisons vite bon sang, le temps presse pour James et William !

Il eu une brève pensée pour Celonia, espérant qu’elle soit saine et sauve…Et daigna enfin adresser un regard à Dante :

- Tu auras tout le temps de me rabâcher ta moraline de gryffondor une fois au château.

Abi demeura silencieuse, elle se sentait coupable de ne pas avoir réagi mais... Comment lui reprocher d'avoir choisi parmi les trois mourrant de se focaliser sur les personnes qui méritaient le plus de vivre. Elle se demandait même si Dante l'incluait dans ses paroles... Comme l'avait dit Alina, ils auraient le temps d'en discuter au château. Elle ne voulait plus s'éterniser ici, elle n'avait également pas le force nécessaire pour partir dans des explications. Alija avait ôté la vie de Shane, ce soir elle n'avait pas été foncièrement contre, mais contrairement a Dante et a tout le reste, elle avait passé plusieurs heures dans la terreur, elle avait été la témointe de certaines paroles affreuses, elle avait également du supporter ses sauts d'humeur et son imprévisibilité.

La jeune fille mobilicorpus de nouveau James et s'apprêtait à s'en aller, dans l'espoir que tout le monde se rende compte de l'urgence de la situation.

- Le château ?!

On pouvait voir danser toute la fureur du Griffon dans son regard alors qu'impunément, le Serpentard s'exprimait sous un constraste ridicule de valeurs légères pour soi disant plannifier les sauvetages de ses camarades. À quelques mètres du cadavre de Shane.

- Il a été bâtit pour les élèves de Poudlard. La prison sied mieux aux criminels de ton espèce.