Re: Cours de Défense contre les Forces du Mal - 3ème et 4ème année

Le sourire d'augustus disparu aussi vite qu'il arriva à la temarque assassine de Lionheart, de toute manière il s'en foutait des points, il faisait ca pout la fame
Il éxécuta le mouvement nécessaire certainement à la perfection.

Une fois que leur professeur aura montré l'exécution du Riddikulus. Le Poufsouffle tentera de répéter le sort. L'année passée il a promis à la major de promotion que même si elle est douée dans tous les cours, même les plus inintéressants comme l'histoire de la magie voir même la botanique, qu'il la dépasserait en cours de Défense contre les Forces du Mal. Pas de madame Lestrange pour l'avantager ou de métamorphose, où elle se révèle brillante.

Aujourd'hui est l'heure de transformer cette promesse en action. Bien sûr qu'il a peur mais il souhaite plus que tout briller aux yeux de monsieur Lionheart, qui a connu et a l'air d'apprécier sa mère, Ariel.

Ariel qui sera sans aucun doute son epouvantard. Rien que l'imaginer morte, celle qui a toujours tout fait pour veiller sur elle, lui paraît effroyable mais il doit vaincre cette perspective de sa peur. Les vacances scolaires à Poudlard lui rappelle déjà combien il est bien seul.

La fille aux cheveux d'or écoute d'une oreille, la Défense Contre les Forces du Mal étant l'unique matière dans laquelle elle excelle, la totalités des réponses lui était connues. Cela aurait pu être une occasion de briller, de faire gagner des points à sa maison mais la sorcière n'as aucunement l'envie de réjouir son professeur ni ses camarades à l'écusson rouge. Son attention est finalement piquer lorsque la possibilité d'affronter le spectre est évoquée par le vieux lion, ainsi là voilà qui reproduit le mouvement de baguette qui leur est enseigner en espérant valider la théorie assez vite pour passé à la suite.

Diego se sera lui aussi retroussé les manches, armé de sa senestre pour dessiner la formule dictée par leur professeur. L’exercice ne l’enchantait pas plus que les autres, et sa première intuition lui fit présager le retour d’un petit être qui l’avait envenimé trois ans auparavant. L’érudit déglutit face à cette vision nocturne et bien loin derrière lui, mais c’était peut être trop évident pour que l’Epouvantard ne le surprenne réellement. Il y avait bien quelqu’un d’autre après tout.
L’idée de la revoir lui glaça le sang car, là aussi, le dernier souvenir remontait à loin. Le serdaigle préserva d’apparence son flegme et il s’apprêtait même à passer devant tout le monde au moment voulu pour gagner des points.

Ils parviennent tous à incanter le Riddikulus avec succès, sauf Augustus et Dante dont les premiers projectiles sont d'une lumière terne. Ce qui est assez surprenant.

Le meilleur est celui de Diego, et c'était plus surprenant encore. Son sort quasi-parfait est d'un éclat intense et les suivants sont très réussis aussi. Il pourra se placer en tête de file de sa promo pour commencer la vraie épreuve. Vient ensuite Jude qui talonne son camarade de promo, suivit quasi-instantanément par Celonia qui a tout aussi bien réussi. Ils pourront se placer derrière Diego. Quelques instants après, d'autres camarades affluent, Jack Harlow notamment a très vite maîtrisé le riddikulus aussi. Même Adam n'est pas le dernier de la classe.

Quant aux quatrièmes, Nymeria est devant, suivie assez vite par Ivy. Augustus et Dante eurent besoin d'un certain effort avant d'enfin saisir le mouvement et rejoignirent la file dans les derniers.

Si tant étaient qu'ils voulaient passer en public. À cet égard, Isidor dit:

- Réfléchissez bien, vous n'avez peut-être pas envie que vos plus grandes faiblesses soient révélées à tout le monde.

D'ici quelques mois Nymeria fêtera ses quinze printemps, apogée de l'âge bête, il semblerai cependant que l'adolescente anciennement retardataire ai pris de l'avance sur le sujet. La maturité qui lui manque pour saisir les subtilités est comblée par un orgueil tout à fait puéril, voir un soupçon d'arrogance tirée de sa morale personnelle qu'elle pense évidement être l'unique façon correcte d'appréhender son environnement. De fait le jugement de ses camarades lui ne lui importe en rien, elle devrait même montrer l'exemple en se plaçant à la place qui lui revient présentement, ce que la blonde accompli en se présentant face au meuble hanté, la baguette au clair et le visage inexpressif.

Le sang des gladiateurs imbibait la terre, mais c’était la foule qui s'en repaissait. N'est pas Lion qui veut, et le Gryffondor se tiendrait prêt à affronter, lorsque l'heure viendrait, l'Épouvantard. Il rejoignit la ligne des élèves, tous résolus à s’offrir en spectacle, faisant face à l'armoire renfermant la forme tangible de leurs terreurs les plus intimes. Sa baguette, nichée dans le creux de sa main, semblait plus lourde sous l’attente. Son cœur martelait sa poitrine, tandis que ses yeux, grands ouverts, scrutaient l’instant suspendu avant le début.

[timestamp-00-14]•[/timestamp] Les portes de l'armoire s'ouvrirent sur une brume poussiéreuse, à l'odeur agressive qui chatouillait le nez et teintée d'un relents marécageux. Nymeria entendit tonner à ses oreilles la voix sourde et grave de son père qui comme le couperet fit tomber la sentence sur la gryffondor éprise de liberté...

— Tu lui obéiras, car il est ton époux. Tes escapades ne seront plus tolérées, tu n'es plus une enfant, et tu auras désormais un rôle à jouer.

La brume l'enveloppa, et sa première vision fut celle de la pierre froide: les 4 murs de son manoir l'entouraient comme les barreaux d'une prison, et des fenêtres n'entrait qu'une lumière lugubre aux teintes verdâtre. Nymeria, se rendit bientôt compte qu'elle était enchaînée au milieu de la pièce, coincée dans ce manoir qui fut son berceau et serait désormais son tombeau.

— Le dîner est-il prêt ? Demanda une voix qu'elle reconnaissait sans savoir la situer précisément.

Apparut alors devant elle, un visage qui suffisait à la révulser: celui d'Alija Zverotic. Nymeria Lancaster, ou plutôt... Nymeria Zverotic vit alors des images rémanentes d'elle partout dans la pièce, nettoyant ca et là, rangeant le salon. L'extérieur n'était plus pour elle, jamais plus elle ne ressortirait du Manoir perdu dans les marais. Comme s'il était suspendu dans le temps, les jours et les nuits défilaient et se ressemblaient.

— Femme. Je t'ai demandé si le dîner était prêt !

[music]https://www.youtube.com/watch?v=J_WnwUN4LDw[/music]

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Face à Dante, la créature devint une relique brillante posée sur un autel. Dante n'avait plus qu'à la saisir. Cependant, il réalisa que pour l'obtenir il devait marcher par dessus les cadavres des amis qui l'avaient suivis dans ses aventures périlleuses... Il reconnut les visages meurtris de Nymeria, Jude, même Augustus, il vit aussi celui d'Ana, parmi d'autres qu'il ne sut analyser dans son désarroi. Était-ce le Destin qui l'attendait, lui et les siens, s'il les emmenait toujours plus loin dans ses explorations. Poudlard, puis après ? Était-ce cette peur enfouie qui lui faisait déjà s'aventurer davantage seul qu'accompagné depuis quelques temps ?

Il parvint néanmoins à vaincre le spectre et à réveiller tout le monde pour une fête autour de l'autel devenu banquet.

Ce n'était pas bien brillant, mais Adam pouvait s'estimer s'en être convenablement sortie avec le ridiculus. Il était donc l'heure de passer à la pratique. Sans grande surprise, les griffondors se montraient les plus volobtaires dans cet exercice, faisant honneur aux valeurs de leur maison. Adam quant à lui se sera mis légèrement en retrait dans la file d'attente afin de prendre le temps de jauger à quoi il s'exposait. Courageux mais pas téméraire.

Grand bien lui en fit car même devant cette transformation qui ne lui était pas destiné, le rouge et or ne put s'empêcher de marquer un pas de recul, confus devant cette étrange transformation qui dépassait tous ce qu'il avait pu connaître. Il mettra quelques secondes pour reprendre ses esprits, la foule qui l'entourait servant d'ancrage dans le réel devant cette scène suréaliste. Son regard flottera de Dante en cet étrange personne qui lui faisait face. Son visage... son visage lui rappelait vaguement quelque chose.

Augustus affichait une mine interessée face à son apparition dans le cauchemar de dante, et était absorbé par la scène et la réaction de ce dernier, une hésitation le prit, quel sombre secret est ce que cet épouvantard allait pouvoir révéler... ? et si il révélait une chose en lien avec sa particularitée...? le pauvre augustus se trouvait déjà malheureusement dans la file, et passerait pour un peureux si il ne passait pas après que son rival ait osé... augustus choisit donc de passer lui aussi devant la classe, faisant mine d'être resté de marbre face à la scène.

Les visions étaient d'autant plus terribles que l'oisillone savait, précisément, ce qui les motivait tant dans l'esprit de Nymeria que de Dante. Une empathie sincère, certaine même commença alors à battre dans le coeur de la jeune fille qui comprit alors que ses démons n'étaient pas plus terribles que ceux des autres. Il y avait une sorte de réconfort pervers à tirer de tout ça. Toutefois, son poing se serra fermement contre sa paume, son heure allait venir et il fallait qu'elle soit prête. Elle attendait patiemment son tour.

Ivy comme prévu n’avait pas pris place dans la file d’attente, préférant toujours passer en privé. Affronter ses peurs devant le reste de la classe restait une horizon bien trop humiliante pour elle.

La prétention de se croire prête à affronter ce qu'elle se refuse d'admettre se retourne contre la sorcière. Ce que ses sens capte, des odeurs de son enfance à la voix du paternel semble perverti, vicié jusque dans leur essence. Jamais les fenêtres ne furent aussi sale, jamais les murs ne furent aussi épais, jamais l'édifice ne contins de chaines ou de lieu propice à l'enfermement et c'est peut être tout cela, cette version corrompu de son foyer, le summum de l'horreur. La seconde qui suis se charge de donner tort à la blondinette alors que résonne la voix du damné, un ordre adressé à sa personne enchainée, à sa personne occupée à frotter le sol à genoux, à sa personne qui se démène à dépoussiérer à balayer à cuisiner..

Le spectre tape où ça fait mal, à tant de niveau différent que la Gryffondor ne sait ce qu'il lui faut exorciser alors, pour ne pas se laisser emporter par l'angoisse ou perdre de temps en tergiversation, le mouvement de baguette est effectué et la formule prononcée avec vigueur.

Son sortilège frappa le monstre transformé en monstre et soudain Alija fut balayé par un tapis volant puis saisi par ce dernier et enroulé comme une saucisse s'envola vers d'autres cieux. Certains rirent, d'autres n'osèrent pas trop... mais Nymeria avait réussi et tout était revenu à la normale.

Lionheart félicita Nymeria et laissa place à Diego tout en tenant l'épouvantard en place au milieu.

Lorsque Diego confirma son passage devant tout le monde, le professeur lui intima d'avancer. L'ombre épaisse se mit à se tordre dans tous les sens en face de Diego. La masse noire commença à prendre des couleurs et des formes et se sépara finalement en deux morceaux distincts. L'un prit la forme d'une jolie jeune femme brune, pendant un bref instant confondue avec Maria Esperanza mais Diego réalisa très vite que c'était sa propre sœur... Puis il vit l'autre ombre prendre la forme d'un jeune homme chauve... son cousin Carlos. Enfin les deux se prirent dans les bras et dirent à Diego "Nos amamos Diego !!". Ses suspicions sur les regards de son cousin, sur ses attitudes en présence de Joanna... il sembla à l'hispanique que toutes ces craintes avaient été vraies...

Une fois le ridikkulus lancé, sa belle soeur se transforma en une vieille femme : Anastasia Lestrange. Ce qui fit déguerpir "Carlos" et mit fin à la mascarade.

Et il fit ainsi défiler les volontaires. Ce fut le tour de Celonia.

la premiere manière de se débarasser de l'épouvantard avait été assez ammusante il fallait le reconnaître. Toute idée est bonne à prendre.
Quand à la deuxième apparition de détraqueur Adam devra se contenter d'un: palaref, bien que son sens de la déduction lui soufflait que vraisemblablement la plus grande peur de Diego était de se faire cuck

La jeune fille avança, baguette en main. Elle répétait dans sa tête les instructions données par le professeur pour lancer correctement le contresort à toute allure à tel point que ses propres pensées peinaient à être intelligibles. Habituellement, lors des démonstrations pratiques, elle parvenait à mobiliser une quiétude de façade pour performer, mais c'était particulièrement difficile dans ce contexte. Face au reflet de sa peur, à quoi serviront ses jolis sourires, ses "gazouillis", ses bonnes manières et ses belles formules ? Rien. Comme face à l'acromentule, comme face au golem et comme face à Andrew, elle allait faire face à quelque chose avec lequel on ne pouvait résonner.

Face à ses propres démons, elle savait qu'aucun artifice ou aucune accointance ne lui sera d'aucun secours. Elle ne pouvait compter que sur elle et ses propres compétences et peut être était il temps qu'elle fasse plus confiance à ces dernières... Elle se positionna, prête. Elle était anxieuse, mais guère déconfite, son regard se nourrit de ses dernières goûtes de volonté et se préparait à affronter une vision qui, à bien des égards, se trouvera horrifique.

"Nos amamos Diego !!"

- Qué?
No no no...

L'expression décomposée face à l'interdit, Diego contempla avec horreur la félonie incarnée par le Détraqueur : María qui impersonifiait sa soeur en un claquement de doigts, et son cousin râblé aux pierres du jardin familial venant l'enlacer sans une once de mise en garde. Le geste abrupt et en colère, le serdaigle ajusta sa visée sur le gryffondor, mais un flashback lui voila la mémoire. C'était la Nouvelle-Greanade, et son soleil de plomb sous Santa Fe.
Les pales greffées au plafond tournoyaient en tintamarre, et des perles de sueur ruisselaient sur leurs tempes et leurs bras. "C'est à toi, Carlito. Youe!" ... Tout prenait forme, et la scène donnait enfin sens à la maladresse de Carlos ce jour-là, toutes ses cartes qui tombaient une à une sur le sol, et son regard, un regard torve. Diego grinça des dents avant d'incanter son ridikkulus. Pour la première fois de sa vie l'apparition de Lestrange le soulagea.

Fanfarron pour avoir été le plus compétent sur la séance, son devoir finalement achevé lui laissa un goût amère. Y avait-il une part de vérité ou n'était-ce rien de plus qu'un cauchemar ; bientôt, il devrait s'entretenir avec Carlos.

Au tour de Jude de passer, en public. Il sait déjà ce qu'il va voir : Sa mère, Ariel, en train de mourir. Bien qu'il s'attend déjà sa plus grand peur, et qu'elle n'a rien d'une grande surprise, elle n'a aucune idée d'un Riddikulus. Concernant les bonnes émotions, il en a un paquet grâce à son entourage et ses amis.

Jamais il ne se saurait douter des doutes habitant Nymeria. Sa peur est d'être une épouse, une femme au mariée, bloqué dans un mariage sans amour et un mari violent. Il se demande si c'est la même chose pour Celonia, être vue enfin plutôt rabaisser à sa condition sans qu'on ne tienne compte de ses compétences. Bien qu'il meurt d'envie de lui en parler, cela concerne son jardin privé, même s'il a été révélé.

Quant à Diego, ne connaissant pas Joana, il ne sait pas que c'est une vision d'inceste et donc reconnait plus Maria. Sa plus grande peur est que Carlos lui vole son grand amour ? La Seule et Unique ?

Bref, Jude se tient prêt lorsque ce sera son tour.

Imagination et magie font bon ménage, ainsi un tapis volant viens sauver Nymeria de son bourreau, tout est bien qui fini bien en ce qui concerne l'exercice. Du coté de la Gryffondor c'est la stupeur qui s'impose, une grimace d'incompréhension sur le visage plus pale encore qu'à l'accoutumé, la baguette brandie devant elle comme attendant un seconde assaut du spectre. Le regard passe de l'armoire au directeur rouge, du directeur rouge à l'armoire puis le catalyseur est abaissé tandis qu'elle murmure d'avantage à son propre bénéfice qu'à celui des oreilles du professeur:

- C'est tout..?

Les félicitations répondent à la question, l'adolescente cède sa place le front chiffonné par le doute, l'humeur partagée entre déception et malaise. A ses yeux son sortilège a certes vaincu l'illusion mais n'offre aucune solution au problème posé, quid des chaines, des chiffons et des casseroles? La disparition du tortionnaire ne promet aucunement qu'un autre prenne sa place, que ce soit Zverotic ou Merlin lui-même. Prise par la réflexion et ne souhaitant assister à l'humiliation de ses camarades, Nymeria prend discrètement la poudre d'escampette.

Mais aussi impactant que fussent le golem, l'acromentule et Andrew, ce n'étaient pas eux qui se dressèrent face à Celonia une fois que l'épouvantard eut fini son analyse psychique. Elle vit un homme assit en train de coudre, les mains tremblantes et le visage livide. Elle reconnut son père. Alors que ses émotions étaient encore troubles face à la scène, celle-ci de précisa : Archer Harpis tissait avec un fil d'un blanc éclatant mais chaque coup de baguette l'enroulait un peu plus dedans. Celonia battit quelques coups de cils et elle vit enfin la créature monstrueuse perchée au dessus de son père : une araignée géante et fainéante, se contentant d'offrir sa soie pour que sa proie d'elle même s'assoie dans sa toile.

La serdaigle trouva néanmoins les forces de lancer un riddikulus, et transforma l'horrible araignée en une ridicule machine à tisser multicolore.

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Jude vit l'être se changer en une cage à animal, sans doute le fruit de l'imagination encore immature du garçon, dedans se trouvait une femme qu'il reconnut sans mal. Faible, meurtrie, mais elle ne resta pas longtemps dans la cage car deux hommes en noirs vinrent la prendre et l'emmener vers un échafaud. Elle se retourna soudain et criait à l'adresse de Jude. Des tas de choses qu'elle devait vouloir lui dire ou plutôt qu'il espérait qu'elle lui dise. Mais comme dans la réalité, elle lui était muette... et était emmenée pour être tuée.

Il parvint malgré le poids de la vision à lancer son sortilège. Soudain une autre silhouette "familière" arriva, vainquit les hommes en noir comme dans ses souvenirs mais cette fois-ci sauva Ariel aussi. Avant d'annoncer qu'ils vivraient désormais les trois ensemble, heureux...

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Adam vit la sombre créature se changer en une femme qu'il reconnut être sa mère. Portée par des hommes arborant le symbole de l'Oeil transpercé par l'épée. Ils l'emmenaient à un bûcher mais elle ne s'inquiétait que d'Adam et de la haine profonde qu'elle lui vouait : elle lui hurlait que tout était de sa faute et que c'était lui qui aurait dû mourir... Une scène particulièrement douloureuse bien que factice autant qu'en savait Adam... Néanmoins, cela le troubla assez pour que son sort échoue, à plusieurs reprises et qu'Isidir soit forcé de ranger l'Epouvantard pour le protéger. Il avait hésité à le faire bien plus tôt... Le garçon put rejoindre le fond pour grignoter des petits gâteaux.

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[music]https://www.youtube.com/watch?v=qyX7Up4pLPk[/music]

Augustus se placa alors devant l'armoire, qui s'ouvrit dans un grincement. Il en sortit simplement un objet plat: il s'agissait d'un miroir, d'un simple miroir. Il était finement ouvragé, cerclé dans un argent aux ornements baroques représentant des courbes élaborées. Quant au verre, il ne renvoyait rien. Il était entièrement noir. Il lévitait calmement, approchant d'Augustus avec une lenteur qui put faire croire à tous que ce miroir était inoffensif, et qu'Augustus n'avait peur de rien. A mesure qu'il s'approchait, on avait l'impression qu'il devenait de plus en plus grand, prenant de plus en plus de place dans le champ de vision d'Augustus.

Arrivé juste en face du Serpentard, le miroir s'anima: les ombres qu'ils contenaient s'agitèrent. Et il se vit, là, tout petit, chutant dans les ombres... L'image d'Augustus dégringolait littéralement dans le miroir. Et sa chute ne faisait que commencer.

De ses poches, tous ses galions durement acquis tombèrent, s'envolant à mesure qu'il tombait. Le reflet d'Augustus cria de désespoir en voyant tout son argent lui échapper, mais ce n'était que le début: sa baguette elle aussi s'envola, elle qui lui avait couté si cher. Mais la dégringolade ne s'arrêra pas là: le reflet de Celonia pointa dans l'horizon de ténèbres.

— Vous n'êtes qu'un homme incapable, Graam. Siffla t-elle avait une froideur rarement entendue.

Puis la chute continua, ce fut au tour d'un grand jeune homme de toiser Augustus d'une expression plus dure qu'il ne l'avait jamais vue: Augustus reconnaissait Arlès, qui lui jeta un rat mort à la figure.

— Je ne veux pas d'un vaurien comme toi dans mes pattes. Dégage de là ! Crachat-il

Puis vint le tour de son rival de toujours, Dante, qui semblait fort et si confiant :

— Tu n'es plus de mon niveau Augustus, va t'entraîner avec Norwood.

Alors qu'il continuait sa chute de plus en plus effrénée vers les abysses, les ombres malicieuses d'élèves en uniforme de Serpentard apparurent aux côtés du reflet d'Augustus, le visage caché par des masques souriants. Ils se mirent à lui filer des coups de pied. Derrière eux, Augustus crut distinguer le visage de Veneficio, qui le regardait se faire taper avec indifférence.

— Dégage du dortoir, Graam ! Dégage ! Face de bolet !

Et puis, l'image dans le miroir s'approcha du malheureux toujours en train de tomber, offrant un gros plan sur son visage: il était laid. Ses cheveux en particulier étaient outrageusement disgrâcieux. Il entendit une multitude de voix se moquer de lui. Il reconnut notamment parmi eux Nymeria et Aurore, qui le regardaient avec dégoût.

— Face de bolet ! Face de bolet ! Face de bolet! Face de bolet ! Face de bolet ! Face de bolet ! FACE DE BOLET !! FACE DE BOLET !!

Le miroir s'approchait de plus en plus d'Augustus en grandissant encore, comme s'il cherchait à le dévorer.

Et Augustus, dans la lignée de ses échecs précédents dans le cours échoua à lancer un riddikulus suffisant pour vaincre l'abomination. Profondément affecté, il dut se retirer au fond avec les autres tandis qu'Isidor s'affaira à faire les suivants.

à l'instant ou l'armoire s'ouvrir, le cauchemar éveillé d'augustus commenca, ce furent d'abord ses possessions matérielles qui se dérobèrent sous yeux, l'illusion lui parut si réelle qu'il était déjà absorbé, et s'y croyait au 1er degré, une frustration s'allumation au plus profond de son être, mais ce n'était là que le début des ennuis, ce fut ensuite au tour de célonia et d'arles, deux être chers à ses yeux de l'assaillir de remarques cinglantes...

- nooon

murmura-t-il d'un ton désesperé, ce fut ensuite au tour de veneficio, l'ennemi juré d'augustus qui de se mettre à le pointer du doigt, commenca alors pour augustus une punition pire que tout ce qu'il avait pu endurer, pire que la fois ou il s'était fait accrocher au plafond par la rosier, puisque le reste des quelques personnes à qui il avait ouvert son coeur le regardaient avec dégout et rejet et entonnaient le chant de sa damnation éternelle...

- riDikulus ! RidiKulus ! RIDIKULUS

ses tentatives furent veines, et ce fut le professeur qui le tira de ce cauchemar éveillé, de retour à la réalité, il n'osa pas regarder les autres élèves ,et se retira silencieusement et religieusement au fond de la classe rouge de honte ... pour ceux qui l'avaient connu, il tirait une mine étrangement désolante, il avait été plus qu'affecté par l'illusion, et il allait lui falloir un peu de temps pour se remettre les idées en place... il suivra d'un oeil lourd les autres passages

Spoiler:

Les yeux de Dante se posèrent sur la relique, rayonnante d’un éclat presque divin, ainsi que sur l’autel qui la tenait en vénération. Une force irrésistible l’attirait, comme si l’objet l’appelait par son nom. Il fit un premier pas, puis un second, plus hésitant. La pierre sous son pied, soudaine et molle, révéla un visage familier : celui d’un ancien ami d’enfance. Son cœur se serra, et en levant les yeux, il découvrit ses proches, formant un escalier tortueux vivant qui menait à l’autel, leurs silhouettes se mêlant à l’ombre, rappelant la grandeur des cauchemars et des rêves déchus.

Était-ce là la rançon de la gloire ... ? Soudain, il se sentit perdu dans les ténèbres, la seule lumière étant celle de la relique.

Une voix gutturale, écho des profondeurs, lui murmura alors :

« C’est le seul chemin à prendre… Il n’y en a pas d’autres. »

Emprisonné dans cet entre-deux, le doute s’insinua en lui, plus vorace que la raison. Pourtant, à l'aube du retranchement, un éclair de lucidité jaillit. De sa baguette en main, il pointa l’objet convoité et lança un Riddikulus, espérant ainsi s’éveiller de ce cauchemar, pour retrouver un instant de joie partagé avec ceux qui, peu avant, avaient façonné les marches de l’autel.

Tout redevint alors normal. Quelques élèves le félicitèrent pour son passage, mais Dante demeura, en vérité, affecté, l’esprit assiégé par des pensées troublantes. Il resta muet, absorbé par ses réflexions.