- Filomena Nott
Hôtel des Ombres Dorées - Résidence de Filomena et Sylas Nott
Dim 15 Sep - 0:51
Situé à plus d'une demi journée à cheval de Pré-Au-Lard et enfoncé dans les terres sauvages et brumeuses des Highlands écossais, l’Hôtel des Ombres Dorées se dresse majestueusement au sommet d’une colline, entouré de vastes forêts et de landes couvertes de bruyère. Erigé récemment par l'habile réseau de contrebande de la dernière rejetonne des Abbot et par la récente fortune de son époux Nott, l'endroit s'élevait comme un colosse de pierres finement taillées dont les combles comme les caves flirtaient avec l'austère beauté naturelle de la région.
Les murs en pierre calcaire, d’un blanc crème immaculé, étaient ponctués de colonnes corinthiennes qui s’élançaient avec insolence vers le ciel. Une structure moderne qui se fait également l'écho d'une certaine insolence, mais aussi d'un affect certain pour des arts qui échappaient tant à la sensibilité de bon nombre de sorciers. Des fenêtres à guillotine parsemaient la façade. Encadrées de frontons finement sculptés, certains étaient parsemés de motifs floraux tandis que d'autres se fendaient d'allégorie plus élaborée et, souvent, assez sibylline. Les fenêtres grâce à leur hauteur, parsemaient toute la journée les pièces intérieures de lumière naturelle et les ombres dorées qui ouvrageaient leurs spectres sur le sol avaient donné leur surnom à l'endroit.
Devant la façade se tenait une vaste esplanade pavée où s'étaient déjà tenues maintes réceptions et moults discours endiablés. Quelques statues d'éminentes personnalités relatives aux Nott, mais aussi à quelques grands autres noms du monde des sorciers gardaient les yeux et observaient de leurs regards vides les allées et venues des maîtres de maison mais aussi de leur domestique et de leurs visiteurs.
Le hall d'entrée se voulait être un incipit mémorable à disposition des visiteurs. Le plafond vouté, peint d'une fresque animé par la magie et qui pouvait changer selon les jours, est soutenu par des colonnes torsadées aux chapiteaux dorés. Le sol en marbre, disposé en un damier noir et blanc, résonne sous les pas et conférait au lieu une certaine solennité.
Le rez-de-chaussée abritait également plusieurs salles de réception. La grande salle à manger, ornée de panneaux de chêne sombre, peut accueillir des banquets de marque. Au centre de la pièce, une longue table en bois massif, capable de recevoir une trentaine de convives, est éclairée par des chandeliers qui étaient mis en lévitation au besoin. Les murs sont décorés de portraits ancestraux, les visages austères des ancêtres semblant observer les réunions qui s’y déroulaient.
Le salon principal, plus léger dans son décor, est orné de soieries aux teintes automnales et de meubles en bois richement sculptés. Une grande cheminée en pierre domine la pièce, son foyer toujours prêt à accueillir un feu rugissant pour combattre le froid qui peut s’infiltrer même en été. D'ici, les fenêtres offraient une vue imprenable sur les montagnes au loin dont les sommets étaient souvent cachés par les nuages bas et brumeux des Highlands. Dans un coin, un clavecin trônait et semblait prêt à l'usage.
L’un des joyaux de l’Hôtel des Ombres Dorées est sans conteste le boudoir spécialement aménagé pour la maîtresse de maison, un espace de raffinement et d’intimité où elle reçoit les grandes dames de sang-pur pays pour des conversations élégantes et confidentielles. Cette pièce, située à l’étage, est un véritable cocon de douceur et de sophistication. C'est en ce lieu qu'elle se livre à ses petits jeux de relation à l'instar de son époux qui opère depuis le salon. D'après les quelques chanceuses conviée, Filomena adorerait profiter de cette intimité pour partager ses meilleurs philtres de beauté, mais aussi d'autres produits plus difficiles à trouver, mais particulièrement prisés par ceux qui ont déjà tout...
Les murs en pierre calcaire, d’un blanc crème immaculé, étaient ponctués de colonnes corinthiennes qui s’élançaient avec insolence vers le ciel. Une structure moderne qui se fait également l'écho d'une certaine insolence, mais aussi d'un affect certain pour des arts qui échappaient tant à la sensibilité de bon nombre de sorciers. Des fenêtres à guillotine parsemaient la façade. Encadrées de frontons finement sculptés, certains étaient parsemés de motifs floraux tandis que d'autres se fendaient d'allégorie plus élaborée et, souvent, assez sibylline. Les fenêtres grâce à leur hauteur, parsemaient toute la journée les pièces intérieures de lumière naturelle et les ombres dorées qui ouvrageaient leurs spectres sur le sol avaient donné leur surnom à l'endroit.
Devant la façade se tenait une vaste esplanade pavée où s'étaient déjà tenues maintes réceptions et moults discours endiablés. Quelques statues d'éminentes personnalités relatives aux Nott, mais aussi à quelques grands autres noms du monde des sorciers gardaient les yeux et observaient de leurs regards vides les allées et venues des maîtres de maison mais aussi de leur domestique et de leurs visiteurs.
Le hall d'entrée se voulait être un incipit mémorable à disposition des visiteurs. Le plafond vouté, peint d'une fresque animé par la magie et qui pouvait changer selon les jours, est soutenu par des colonnes torsadées aux chapiteaux dorés. Le sol en marbre, disposé en un damier noir et blanc, résonne sous les pas et conférait au lieu une certaine solennité.
Le rez-de-chaussée abritait également plusieurs salles de réception. La grande salle à manger, ornée de panneaux de chêne sombre, peut accueillir des banquets de marque. Au centre de la pièce, une longue table en bois massif, capable de recevoir une trentaine de convives, est éclairée par des chandeliers qui étaient mis en lévitation au besoin. Les murs sont décorés de portraits ancestraux, les visages austères des ancêtres semblant observer les réunions qui s’y déroulaient.
Le salon principal, plus léger dans son décor, est orné de soieries aux teintes automnales et de meubles en bois richement sculptés. Une grande cheminée en pierre domine la pièce, son foyer toujours prêt à accueillir un feu rugissant pour combattre le froid qui peut s’infiltrer même en été. D'ici, les fenêtres offraient une vue imprenable sur les montagnes au loin dont les sommets étaient souvent cachés par les nuages bas et brumeux des Highlands. Dans un coin, un clavecin trônait et semblait prêt à l'usage.
L’un des joyaux de l’Hôtel des Ombres Dorées est sans conteste le boudoir spécialement aménagé pour la maîtresse de maison, un espace de raffinement et d’intimité où elle reçoit les grandes dames de sang-pur pays pour des conversations élégantes et confidentielles. Cette pièce, située à l’étage, est un véritable cocon de douceur et de sophistication. C'est en ce lieu qu'elle se livre à ses petits jeux de relation à l'instar de son époux qui opère depuis le salon. D'après les quelques chanceuses conviée, Filomena adorerait profiter de cette intimité pour partager ses meilleurs philtres de beauté, mais aussi d'autres produits plus difficiles à trouver, mais particulièrement prisés par ceux qui ont déjà tout...
- Filomena Nott
Re: Hôtel des Ombres Dorées - Résidence de Filomena et Sylas Nott
Dim 15 Sep - 15:14
Obligations auprès du conseil, de son époux, de son enfant, de sa famille et du reste du monde. C'était une myriade de vies que madame Nott, née Abbot, menait. Pourtant, il n'y en avait aucune dans laquelle son sourire avait jamais fléchi. Il était encourageant et complice quand il se montrait à Sylas, courtois et avenant envers ses confrères au conseil et charmeur et espiègle pour les autres. C'était, précisément, sous ce dernier voile qu'elle appréciait les notes jouées par son clavecin dont les touches étaient enchantées à distance par Jingle, l'elfe de son époux. Comme lui, Filomena s'était vouée à une certaine sympathie à l'égard de la docile créature quoiqu'elle regretta de ne pas avoir pu l'habiller plus convenablement qu'avec l'odieux sac à patates dont elle était flanquée. Certaines coutumes continuaient de singulièrement la dérouter.
Son menton, au rythme de quelques hochements, jugeait la qualité de la mélodie sous l'oeil inquiet, mais pas moins impatient de l'elfe. Soudain, l'écho de la dernière note acheva de s'ouvrager sous les mines appesanties des portraits qui hantaient la pièce et Filomena laissa les bouts de ses doigts s'entrechoquer avant de se fendre d'un air ravi.
- Splendide !
Commenta-t-elle avec un enthousiasme qui ne souffrait d'aucune retenue.
- Nous pouvons ajouter celle-ci à nos réceptions ! Veille à ce que l'enchantement puisse être prolongé une bonne demi heure.
Elle posa l'index de sa main gauche contre sa pommette et son majeur contre ses lèvres maquillées.
- Peut être devrions nous commencer à travailler sur l'ajout d'un luth... Ou d'une théorbe !
Elle se pencha en avant et tandis l'oreille, comme s'il y avait quelque chose d'autre à entendre que les gloussements nerveux de Jingle qui attendait de savoir vers quel autre travail saugrenu elle allait bientôt devoir se pencher.
- Définitivement ! Une théorbe. Ah oui!
Un claquement grinçant émana du sol. La pointe de la canne à pommeau contre laquelle le bras droit de la jeune femme s'appuyait avait manqué de noircir le marbre frais sur laquelle elle se tenait.
- Nous en rediscuterons plus tard. Souffla-t-elle ; Toujours avec cette enthousiasme porteur de mille angoisses pouponnées.
- Pars ajouter les ailes de fée à nos concoctions, ma belle. Je pense qu'il est fort à propos.
Jingle ne se fit pas attendre, une partie d'elle était ravie de pouvoir s'éclipser. En apparence, la maîtresse de maison pouvait paraître plus douce que son maître, il y avait toujours chez elle de singulièrement inquiétant, comme si un monstre demeurait tapi sous tous ses beaux sourires et belles formules.
La grandiloquente rousse laissa la serviteur prendre la poudre d'escampette et jeta un regard au dehors. Le crépuscule tombait, Sylas sera sans doute bientôt de retour. Leur petit dormait. Le garnement, amusé par les gloussements de Jingle, s'était tant esclaffé que sa magie avait failli renverser un chaudron dans lequel elle préparait le dernier cadeau que les Ravenscroft lui avaient envoyé. Il avait fallu une bonne heure pour l'endormir. La substance noirâtre qu'elle avait concocté viendrait du Yémen. Une bien curieuse contrée dont elle ne savait, bon gré mal gré, que peu de choses.
Elle passa en cuisine puis sortit sur l'esplanade pour se laisser aller à un repos bien mérité après une journée singulièrement éreintante. Sa canne était accoudée à une table sur laquelle elle avait également posé une tasse fumante remplie de ce curieux breuvage fuligineux. Elle aimait bien contempler le coucher du soleil...
Son menton, au rythme de quelques hochements, jugeait la qualité de la mélodie sous l'oeil inquiet, mais pas moins impatient de l'elfe. Soudain, l'écho de la dernière note acheva de s'ouvrager sous les mines appesanties des portraits qui hantaient la pièce et Filomena laissa les bouts de ses doigts s'entrechoquer avant de se fendre d'un air ravi.
- Splendide !
Commenta-t-elle avec un enthousiasme qui ne souffrait d'aucune retenue.
- Nous pouvons ajouter celle-ci à nos réceptions ! Veille à ce que l'enchantement puisse être prolongé une bonne demi heure.
Elle posa l'index de sa main gauche contre sa pommette et son majeur contre ses lèvres maquillées.
- Peut être devrions nous commencer à travailler sur l'ajout d'un luth... Ou d'une théorbe !
Elle se pencha en avant et tandis l'oreille, comme s'il y avait quelque chose d'autre à entendre que les gloussements nerveux de Jingle qui attendait de savoir vers quel autre travail saugrenu elle allait bientôt devoir se pencher.
- Définitivement ! Une théorbe. Ah oui!
Un claquement grinçant émana du sol. La pointe de la canne à pommeau contre laquelle le bras droit de la jeune femme s'appuyait avait manqué de noircir le marbre frais sur laquelle elle se tenait.
- Nous en rediscuterons plus tard. Souffla-t-elle ; Toujours avec cette enthousiasme porteur de mille angoisses pouponnées.
- Pars ajouter les ailes de fée à nos concoctions, ma belle. Je pense qu'il est fort à propos.
Jingle ne se fit pas attendre, une partie d'elle était ravie de pouvoir s'éclipser. En apparence, la maîtresse de maison pouvait paraître plus douce que son maître, il y avait toujours chez elle de singulièrement inquiétant, comme si un monstre demeurait tapi sous tous ses beaux sourires et belles formules.
La grandiloquente rousse laissa la serviteur prendre la poudre d'escampette et jeta un regard au dehors. Le crépuscule tombait, Sylas sera sans doute bientôt de retour. Leur petit dormait. Le garnement, amusé par les gloussements de Jingle, s'était tant esclaffé que sa magie avait failli renverser un chaudron dans lequel elle préparait le dernier cadeau que les Ravenscroft lui avaient envoyé. Il avait fallu une bonne heure pour l'endormir. La substance noirâtre qu'elle avait concocté viendrait du Yémen. Une bien curieuse contrée dont elle ne savait, bon gré mal gré, que peu de choses.
Elle passa en cuisine puis sortit sur l'esplanade pour se laisser aller à un repos bien mérité après une journée singulièrement éreintante. Sa canne était accoudée à une table sur laquelle elle avait également posé une tasse fumante remplie de ce curieux breuvage fuligineux. Elle aimait bien contempler le coucher du soleil...
- Sylas Nott
Re: Hôtel des Ombres Dorées - Résidence de Filomena et Sylas Nott
Lun 16 Sep - 14:41
Le silence de fin de journée goute le privilège à l'heure où la majorité des sorciers n'ont d'autre perspective que s'entasser dans les bourgs, par le manque cruel de moyen et l'urgence de leurs situation à la fois individuelles et collectives. Ces maux ne sauraient s'abattre sur les Nott, de fait les claquement de sabots sont entendu à plusieurs lieues à la ronde depuis leurs origines et en cette heures presque tardive la venue d'un autre que le magistrat serait de mauvais augure. Rien de ce genre là fort heureusement, ainsi l'alchimiste peut reconnaitre avant de le voir, l'arrivée de son époux perché sur un hongre à la robe commune mais pourtant aussi racé que celui qui le monte, haute silhouette qui, fait assez rare pour être souligné, n'est couverte de la bure officielle frappée au torse du sceau du Magenmagot.
L'Assesseur pose pied-à-terre avec la souplesse de l'homme ayant passé l'enfance entourée d'équidés, soulage d'un coup de baguette la monture dont les sangle se relâche, puis entame son entrée sur la propriété en laissant l'animal aux bons soin de l'elfe de maison qui ne tardera pas à remarquer le retour du maitre. Ce dernier progresse à la démarche assurée et sans bavure de l'officiel que l'éducation et la fonction ont modelés de l'esprit à l'estime, jetant des regards sur le chef-d'œuvre architectural pour en apprécier les détails bien qu'aucun d'entre eux ne lui soit inconnus.
- Une journée de perdue dans les bois mais l'inspecteur n'en démord, une démiguise l'habite. Que des lieues furent parcourus aujourd'hui sans la trouver prouverai qu'elle y loge bien.
En effet l'Auror sus mentionner jure avoir aperçu la créature au retour d'une précédente visite, invitant donc le notable à ce joindre à lui pour la débusquer puis l'abattre, une lubie fantasque voir ridicule pour qui ne connait se type de rencontre. En revanche les cols-blancs sont au secret de ce genre d'événement qui n'est rien d'autre qu'une réunion entre personne d'influence, discrète tout en pouvant être évoquer sans soucis en publique, d'ailleurs le simple fait de vouloir chasser un animal invisible à la vue la majorité du temps témoigne de l'artificialité du procédé en plus du sens caché derrière l'ironie de la cible. Il est cependant de bon ton de jouer le jeu, d'où l'entrée en matière du sorcier qui ne manque d'ôter son couvre chef orné de plume bleu et jaune pour saluer sa dame avant de déposer sur la table deux présent, l'un est une boite en bois et l'autre un bouquet de ce qui ressemble à des herbes sauvages.
- Un bijoux de la part de notre ami, un bouquet de verveine cueilli de la main de ton obligé.
A l'instar des activités au paraitre ridicule, faire la cour de manière bienveillante et bon enfant à la femme d'un aristocrate est une pratique commune ayant pour but -contrairement aux croyances des gueux- de démontrer son respect à l'entité familial. Sylas cependant, connaissant les gouts de sa belle, sais que peu de chose la mette en joie d'avantage que des ingrédients fraichement cueilli. Une délicate attention de la part d'un homme qui montre mais ne dis.
- L'affaire Abderamane est close mais les retombées se font sentir, la récente vague de réfugié promet une augmentation de la petite délinquance et son ventre ne cesse de gonfler. Lui signaler qu'ajouter une feuille de romarin à des plats baignant dans le saindoux n'en font pas des mets diététique ne semble l'avoir satisfait, il implore donc une concoction magique de ton cru.
Le blond s'assied enfin et à peine son derrière entré en contact avec le mobilier qu'un claquement de doigt sonore se fait entendre depuis l'entrée, annonçant la venue d'une tasse de thé flottant sur sa coupole puis atterrissant sans bruit face au sorcier qui en saisi l'anse avant de porter l'ustensile à sa bouche.
L'Assesseur pose pied-à-terre avec la souplesse de l'homme ayant passé l'enfance entourée d'équidés, soulage d'un coup de baguette la monture dont les sangle se relâche, puis entame son entrée sur la propriété en laissant l'animal aux bons soin de l'elfe de maison qui ne tardera pas à remarquer le retour du maitre. Ce dernier progresse à la démarche assurée et sans bavure de l'officiel que l'éducation et la fonction ont modelés de l'esprit à l'estime, jetant des regards sur le chef-d'œuvre architectural pour en apprécier les détails bien qu'aucun d'entre eux ne lui soit inconnus.
- Une journée de perdue dans les bois mais l'inspecteur n'en démord, une démiguise l'habite. Que des lieues furent parcourus aujourd'hui sans la trouver prouverai qu'elle y loge bien.
En effet l'Auror sus mentionner jure avoir aperçu la créature au retour d'une précédente visite, invitant donc le notable à ce joindre à lui pour la débusquer puis l'abattre, une lubie fantasque voir ridicule pour qui ne connait se type de rencontre. En revanche les cols-blancs sont au secret de ce genre d'événement qui n'est rien d'autre qu'une réunion entre personne d'influence, discrète tout en pouvant être évoquer sans soucis en publique, d'ailleurs le simple fait de vouloir chasser un animal invisible à la vue la majorité du temps témoigne de l'artificialité du procédé en plus du sens caché derrière l'ironie de la cible. Il est cependant de bon ton de jouer le jeu, d'où l'entrée en matière du sorcier qui ne manque d'ôter son couvre chef orné de plume bleu et jaune pour saluer sa dame avant de déposer sur la table deux présent, l'un est une boite en bois et l'autre un bouquet de ce qui ressemble à des herbes sauvages.
- Un bijoux de la part de notre ami, un bouquet de verveine cueilli de la main de ton obligé.
A l'instar des activités au paraitre ridicule, faire la cour de manière bienveillante et bon enfant à la femme d'un aristocrate est une pratique commune ayant pour but -contrairement aux croyances des gueux- de démontrer son respect à l'entité familial. Sylas cependant, connaissant les gouts de sa belle, sais que peu de chose la mette en joie d'avantage que des ingrédients fraichement cueilli. Une délicate attention de la part d'un homme qui montre mais ne dis.
- L'affaire Abderamane est close mais les retombées se font sentir, la récente vague de réfugié promet une augmentation de la petite délinquance et son ventre ne cesse de gonfler. Lui signaler qu'ajouter une feuille de romarin à des plats baignant dans le saindoux n'en font pas des mets diététique ne semble l'avoir satisfait, il implore donc une concoction magique de ton cru.
Le blond s'assied enfin et à peine son derrière entré en contact avec le mobilier qu'un claquement de doigt sonore se fait entendre depuis l'entrée, annonçant la venue d'une tasse de thé flottant sur sa coupole puis atterrissant sans bruit face au sorcier qui en saisi l'anse avant de porter l'ustensile à sa bouche.
- Filomena Nott
Re: Hôtel des Ombres Dorées - Résidence de Filomena et Sylas Nott
Lun 16 Sep - 23:36
Les longues et épaisses boucles flamboyantes de la dame Nott reposaient délicatement sur ses épaules ivoirines et seules les rafales les plus sauvages des highlands ou, à défaut, les battements d'ailes de sombrals ne semblaient capable d'ébranler la masse. Avant les claquements des sabots, les hennissements des chevaux ou même la vision de son époux, c'était ce signe là qui lui signalait sa venue. Ses yeux pétri de ce charme gouaille dont elle ne ponctuait les nuances que par des battements de cil scrutèrent machinalement les cieux alors que les bouts de ses doigts quasi insensibilisés à la chaleur s'éprouvaient contre sa tasse.
Elle le vit alors descendre de son pas qu'elle avait toujours vu très sur et le sourire pétri d'artifices qui jonchait son faciès se décrispa doucement pour se faire l'héraut d'une tendresse toute particulière.
- La sagacité de Monsieur ne saurait être remise en cause.
Dit elle sur un ton aussi pinçant que mielleux avant de s'enquérir des présents qui lui étaient apportés. Un bijoux, bien sûr. Fort à propos et de bon goût. Elle n'aura pas besoin de l'ouvrir pour en jauger la qualité. Après tout, il serait inutilement insultant d'offrir quelque chose qui ne pourrait être porté. Le bouquet, cependant, fit briller dans ses yeux une lueur pétrie d'un contentement presque candide. Elle s'en saisit doucement et ses cils battirent fébrilement un instant tandis que ses pupilles se diluaient dans la verdure dont elle fera, assurément, très bon usage.
- Je suppose que cela vaut bien...
Elle se saisit de la boîte et la secoua délicatement contre son oreille.
- Un collier ? Demanda-t-elle en se fendant d'une moue amusée avant de la redéposer sur sa table pour reprendre sa tasse fumante pour accompagner son époux.
- Notre fils a manqué de renverser tous mes chaudrons tout à l'heure. Dit elle d'une voix assurément plus intéressée que jusqu'alors. Il s'est esclaffé en observant Jingle courir partout et tout s'est mis à trembler...
L'angoisse de toutes les mères sorcières, surtout celles des plus hautes famille, était de mettre au monde un cracmol. Dès lors, certaines pouvaient se montrer profondément touchées dès l'émergence des premiers pouvoirs magiques de leur descendance. Une manière de montrer qu'elles avaient fait les choses "bien".
Elle le vit alors descendre de son pas qu'elle avait toujours vu très sur et le sourire pétri d'artifices qui jonchait son faciès se décrispa doucement pour se faire l'héraut d'une tendresse toute particulière.
- La sagacité de Monsieur ne saurait être remise en cause.
Dit elle sur un ton aussi pinçant que mielleux avant de s'enquérir des présents qui lui étaient apportés. Un bijoux, bien sûr. Fort à propos et de bon goût. Elle n'aura pas besoin de l'ouvrir pour en jauger la qualité. Après tout, il serait inutilement insultant d'offrir quelque chose qui ne pourrait être porté. Le bouquet, cependant, fit briller dans ses yeux une lueur pétrie d'un contentement presque candide. Elle s'en saisit doucement et ses cils battirent fébrilement un instant tandis que ses pupilles se diluaient dans la verdure dont elle fera, assurément, très bon usage.
- Je suppose que cela vaut bien...
Elle se saisit de la boîte et la secoua délicatement contre son oreille.
- Un collier ? Demanda-t-elle en se fendant d'une moue amusée avant de la redéposer sur sa table pour reprendre sa tasse fumante pour accompagner son époux.
- Notre fils a manqué de renverser tous mes chaudrons tout à l'heure. Dit elle d'une voix assurément plus intéressée que jusqu'alors. Il s'est esclaffé en observant Jingle courir partout et tout s'est mis à trembler...
L'angoisse de toutes les mères sorcières, surtout celles des plus hautes famille, était de mettre au monde un cracmol. Dès lors, certaines pouvaient se montrer profondément touchées dès l'émergence des premiers pouvoirs magiques de leur descendance. Une manière de montrer qu'elles avaient fait les choses "bien".
- Sylas Nott
Re: Hôtel des Ombres Dorées - Résidence de Filomena et Sylas Nott
Mer 18 Sep - 22:08
Un ciel à son apogée, étiré en tout sens et impollué de fragments cotonneux, couvert du nuancier divinement harmonieux, tableau suffisant à obnubiler les amoureux du beau. En cet instant pourtant cette démonstration de la nature ne peux jouer que décors pour la muse aux cheveux cuivrés qui enchante les yeux de ses manières et les tympans de ses paroles. Son époux réduit au silence par la gorgée puis par sa nature ne saurait masquer à l'alchimiste comme la nouvelle le ravi car un enfant de ce pédigré, un garçon qui plus est, se doit de vibrer de magie avant ses premiers mots.
-Excellent.
L'espace de quelques instant, le temps que la serviteur aille s'occuper de l'animal patientant à l'entrée de la cour, l'assesseur pose un long regard de ses yeux de givre sur la femme qui partage sa vie. Une mère attentionnée, femme active aux aptitudes sociales élevés, ainsi que bien d'autre capacités dont il est un des seuls sachants. Combien donnerai leur âme pour que cet instant ne prenne fin, la compagnie d'une compagne de cette qualité dans un cadre idyllique, un nombre incalculable à n'en point douter mais le sorcier au sang pur ne peut se reposer sur ces lauriers aussi confortable soient ils. De fait l'étalage des rumeurs continue, bassesses permises qu'en présence l'un de l'autre.
- L'incapable apothicaire de Près-au-Lard est encore à court de marchandise. Les clients viennent puis s'en vont les poches aussi pleines et le vieux ne s'en inquiète, par quel moyen il rémunère son corniaud d'employée est un mystère, mais nous avons la certitude qu'il prendras les produits au prix proposé.
Alimenter le marché puis faire savoir le nom de celle qui sauve les pauvres souffrants de leur indigence. Le mouvement est simple et le piètre marchand le facilite par sa négligence.
-Excellent.
L'espace de quelques instant, le temps que la serviteur aille s'occuper de l'animal patientant à l'entrée de la cour, l'assesseur pose un long regard de ses yeux de givre sur la femme qui partage sa vie. Une mère attentionnée, femme active aux aptitudes sociales élevés, ainsi que bien d'autre capacités dont il est un des seuls sachants. Combien donnerai leur âme pour que cet instant ne prenne fin, la compagnie d'une compagne de cette qualité dans un cadre idyllique, un nombre incalculable à n'en point douter mais le sorcier au sang pur ne peut se reposer sur ces lauriers aussi confortable soient ils. De fait l'étalage des rumeurs continue, bassesses permises qu'en présence l'un de l'autre.
- L'incapable apothicaire de Près-au-Lard est encore à court de marchandise. Les clients viennent puis s'en vont les poches aussi pleines et le vieux ne s'en inquiète, par quel moyen il rémunère son corniaud d'employée est un mystère, mais nous avons la certitude qu'il prendras les produits au prix proposé.
Alimenter le marché puis faire savoir le nom de celle qui sauve les pauvres souffrants de leur indigence. Le mouvement est simple et le piètre marchand le facilite par sa négligence.
- Filomena Nott
Re: Hôtel des Ombres Dorées - Résidence de Filomena et Sylas Nott
Sam 21 Sep - 16:04
L'émotion avait été absorbée par son époux qui n'avait pas tressailli un seul instant. Une dignité propre à lui, à son statut et à son sang. Elle n'en avait jamais moins attendu de lui et il n'avait jamais déçu en la matière. Il demeurait un roc sur lequel elle pouvait se reposer quand ses émotions risquaient de prendre le dessus sur ses manières et cela lui apportait un repos insoupçonné dans le monde intransigeant qu'était celui des sang-purs.
Son regard, Ô combien vivant et pétillant, quitta un instant le faciès de son époux pour partir observer l'elfe partie en toute hâte s'occuper du sombral. Elle espérait qu'elle avait eu le temps de s'occuper de ses chaudrons. Ses échantillons de potions de beauté devront être distribuées demain sans faute sous peine de quoi on penserait que miss Nott n'est pas en mesure de respecter ses délais. Une telle réputation serait, naturellement, outrageusement difficile à récupérer en plus de mettre en péril ses aspirations au conseil et Merlin savait qu'une femme n'avait pas le luxe du droit à l'erreur dans ce monde là.
Elle écouta attentivement les paroles de son bien informé époux, puis reprit une timide gorgée du curieux breuvage qu'elle s'était servi. Celui-ci était... Différent du thé. Peut être plus amer, voire plus "agressif" dans ce pourquoi on le consommait. Toutefois, elle lui trouvait un charme difficile à qualifier. Nul doute qu'elle tenait entre ses doigts une curiosité à partager !
- Ce pauvre apothicaire...
Roucoula-t-elle doucement en tapotant doucement sa tasse du bout de ses ongles.
- Dépassé par la demande, sans doute, quoique mes souvenirs de Poudlard me laissent à penser que ce n'est pas une affaire nouvelle.
Le monde des sorciers était torturé de ces goulots d'étranglement dont il ne parvenait à se dépatouiller. Parfois, elle regrettait la simplicité avec laquelle ce genre de problématiques se réglaient à Bristol... Malheureusement, la vie l'avait forcée pleinement dans son monde d'origine et il ne servait à rien de se lamenter. Il y avait toujours des solutions.
- La question reste maintenant de savoir ce que veut mon cher époux.
Elle déposa sa tasse fumante contre la table, se leva et marcha jusqu'à hauteur de son époux.
- Souhaite-t-il que le conseil soit congratulé pour sa bonne gestion, que l'opinion populaire galvanisée fasse la joie de ses supérieurs ou...
Elle passa derrière lui et l'enlaça délicatement avant de reposer son visage à côté du sien.
- Veut il que son nom et SEUL son nom soit béni de ces gens ?
Son regard, Ô combien vivant et pétillant, quitta un instant le faciès de son époux pour partir observer l'elfe partie en toute hâte s'occuper du sombral. Elle espérait qu'elle avait eu le temps de s'occuper de ses chaudrons. Ses échantillons de potions de beauté devront être distribuées demain sans faute sous peine de quoi on penserait que miss Nott n'est pas en mesure de respecter ses délais. Une telle réputation serait, naturellement, outrageusement difficile à récupérer en plus de mettre en péril ses aspirations au conseil et Merlin savait qu'une femme n'avait pas le luxe du droit à l'erreur dans ce monde là.
Elle écouta attentivement les paroles de son bien informé époux, puis reprit une timide gorgée du curieux breuvage qu'elle s'était servi. Celui-ci était... Différent du thé. Peut être plus amer, voire plus "agressif" dans ce pourquoi on le consommait. Toutefois, elle lui trouvait un charme difficile à qualifier. Nul doute qu'elle tenait entre ses doigts une curiosité à partager !
- Ce pauvre apothicaire...
Roucoula-t-elle doucement en tapotant doucement sa tasse du bout de ses ongles.
- Dépassé par la demande, sans doute, quoique mes souvenirs de Poudlard me laissent à penser que ce n'est pas une affaire nouvelle.
Le monde des sorciers était torturé de ces goulots d'étranglement dont il ne parvenait à se dépatouiller. Parfois, elle regrettait la simplicité avec laquelle ce genre de problématiques se réglaient à Bristol... Malheureusement, la vie l'avait forcée pleinement dans son monde d'origine et il ne servait à rien de se lamenter. Il y avait toujours des solutions.
- La question reste maintenant de savoir ce que veut mon cher époux.
Elle déposa sa tasse fumante contre la table, se leva et marcha jusqu'à hauteur de son époux.
- Souhaite-t-il que le conseil soit congratulé pour sa bonne gestion, que l'opinion populaire galvanisée fasse la joie de ses supérieurs ou...
Elle passa derrière lui et l'enlaça délicatement avant de reposer son visage à côté du sien.
- Veut il que son nom et SEUL son nom soit béni de ces gens ?
- Sylas Nott
Re: Hôtel des Ombres Dorées - Résidence de Filomena et Sylas Nott
Lun 23 Sep - 14:05
Brulant, réconfortant et épicé d'avantage que l'attendu, le thé avalé d'une traite par un magistrat moulé dans le canon propre à son ascendance est apprécié jusque dans les nuances les plus infimes, que celui qui prétend que la boisson lui rappel la sirène bipède partageant sa vie vois la vérité acquiescer ses propos. De là à prétendre que ces caractéristique serai la raison de sa préférence pour cette infusion serai faute, quoique qu'en poussant la réflexion jusqu'à l'infondé farfelu il est possible de trouver des teintes similaires entre le père de famille et ce que contient la tasse de la rousse, ce breuvage imbuvable que ne savent apprécier que ceux ayant le palais affiné.
Le sorcier dont la personnalité rappel les grains venu de là où les continents se tiennent la main n'as de souvenirs marquants concernant le château écossais, certes les malheureux incidents et autres disparitions inexpliqué y était monnaie courante et, que seule sa tombe l'entende dire, fort souvent causé par sa personne mais à cette époque le sang faisait réellement loi et cela au sein des quatre maisons sans exception. D'après les dires et les murmures ne reste que la maison au serpent, tenue d'une main de fer par un jeune sorcier dont le nom est un secret de polichinelle, pour justifier le prestige de l'établissement.
Aucunes pensées, aucun lieu ni aucune époque ne sauraient s'imposer à l'esprit lorsque l'alchimiste est dans les parages, moins encore quand sont offert les plaisirs de sa présence se traduisant présentement par sa pertinence ainsi que le contact physique, ce dernier ayant pour effet d'alléger le maitre de maison d'un poids qu'il ne saurait avouer.
- Seul la déférence des nôtres importe pour le moment, si cela advient notre Loxias bénéficiera de la gratitude des sangs impurs quand son heure viendra.
Un simple mouvement du chef, comme pour renforcer le contact du visage sur l'autre, puis le notable reprend:
- Tant à accomplir.
D'une main la montre à gousset frappée du sceau des Nott - un pégase au galop- est saisi et son fermoir ouvert avec d'une pression du pouce, un geste pouvant être malvenu cependant il ne fait aucun doute que la potioniste reconnait la manie de son époux, celle de poser le regard sur la gravure présente là où devrait se trouver un portrait miniature: un crane cerclé d'une citation latine que l'assesseur reluque un instant comme un rappel puis rempoche aussi vite.
- Jouons nos partitions et faisons les danser à en perdre le souffle. Quel est ta prochaine entrée en scène, si cela n'est point indiscret?
Le sorcier dont la personnalité rappel les grains venu de là où les continents se tiennent la main n'as de souvenirs marquants concernant le château écossais, certes les malheureux incidents et autres disparitions inexpliqué y était monnaie courante et, que seule sa tombe l'entende dire, fort souvent causé par sa personne mais à cette époque le sang faisait réellement loi et cela au sein des quatre maisons sans exception. D'après les dires et les murmures ne reste que la maison au serpent, tenue d'une main de fer par un jeune sorcier dont le nom est un secret de polichinelle, pour justifier le prestige de l'établissement.
Aucunes pensées, aucun lieu ni aucune époque ne sauraient s'imposer à l'esprit lorsque l'alchimiste est dans les parages, moins encore quand sont offert les plaisirs de sa présence se traduisant présentement par sa pertinence ainsi que le contact physique, ce dernier ayant pour effet d'alléger le maitre de maison d'un poids qu'il ne saurait avouer.
- Seul la déférence des nôtres importe pour le moment, si cela advient notre Loxias bénéficiera de la gratitude des sangs impurs quand son heure viendra.
Un simple mouvement du chef, comme pour renforcer le contact du visage sur l'autre, puis le notable reprend:
- Tant à accomplir.
D'une main la montre à gousset frappée du sceau des Nott - un pégase au galop- est saisi et son fermoir ouvert avec d'une pression du pouce, un geste pouvant être malvenu cependant il ne fait aucun doute que la potioniste reconnait la manie de son époux, celle de poser le regard sur la gravure présente là où devrait se trouver un portrait miniature: un crane cerclé d'une citation latine que l'assesseur reluque un instant comme un rappel puis rempoche aussi vite.
- Jouons nos partitions et faisons les danser à en perdre le souffle. Quel est ta prochaine entrée en scène, si cela n'est point indiscret?
- Filomena Nott
Re: Hôtel des Ombres Dorées - Résidence de Filomena et Sylas Nott
Mer 25 Sep - 23:14
La goupille qui savait si bien goupiller n'aurait jamais cru s'accommoder d'un homme de si peu de mots comme de mimiques. Une alchimie dont même elle ne trouvera jamais le secret lui laissait entendre ce qu'il taisait et ressentir ce qu'il refoulait. Comme tout un chacun, il lui arrivait d'avoir ses doutes et ses mélancolies et elle savait toujours, précisément, quand elle devait se montrer douce, revêche ou simplement absente. Quiconque connaîtrait vraiment ces deux personnages saurait que la fille des Abbot était, peut être plus encore que Sylas, avare en empathie. Pourtant, elle ne faisait pas disette, mais elle savait Ô combien les attentions devaient être ouvragées avec parcimonie et Ô combien il fallait désigner ses bénéficiaires avec diligence. A cet égard, sur cette terre, seuls deux personnes pouvaient se complaire dans l'abondance et ils se prénommaient Sylas et Loxias.
- Ainsi soit il.
Susurra-t-elle, presque. Elle avait confiance en son expertise. Sa vision à long terme ne leur avait pas fait défaut jusqu'alors et les deux se retrouvaient dans leur ambition d'en vouloir sans cesse plus. Elle n'était pas aussi vindicative que son époux à l'égard des "sang sales". Ces "petites gens", comme elle aimait les appeler, n'étaient que d'adorables créatures qui grouillaient dans tous les sens sans réel but. Ils n'espéraient qu'un peu de reconnaissance pour leurs vains et sous productifs efforts... Il était, dès lors, si aisé d'éveiller cette pointe d'égo de laquelle tout un monde pouvait être tiré. Un simple sourire suffisait, souvent...
Elle observa son époux se livrer à son petit rituel. Effectivement la manoeuvre aurait pu paraitre indélicate, mais tel était fait son époux et c'était bien peu de choses à accepter. Elle glissa une main le long de son avant bras pour y délivrer une caresse avant de doucement se retirer, un sourire espiègle aux lèvres.
- Qui sait... Moi et Jingle avons passé du temps à préparer un bel orchestre, il y a quelques ajustements à produire, comme toujours, mais il saura m'inspirer ! Ils y parviennent toujours ! J'imagine déjà des chatoiements se fendre dans les cieux de notre hall et se décliner en des lueurs brûlantes tandis que nous descendrions, bras dessus bras dessous au claquement de notes braves alors que l'atmosphère s'obombrerait et que les attentions s'asphyxieraient jusqu'à nous être toutes acquises !
Lança-t-elle avec grandiloquence tandis que son regard électrique s'était mis à briller tandis qu'elle fixait le ciel qui laissait déjà voir les ultimes lueurs du jour. Tout cela était très imagé, mais Sylas pouvait avoir la certitude que son épouse trouvera un moyen de rendre cela réel, elle y parvenait toujours. Le sourire de la rousse s'agrandit plus encore et sa main partit récupérer sa canne tandis que l'autre récupérait la tasse de café qu'elle avait peiné à finir.
- Mais avant cela... Les affaires courantes ! Que dois je demander à Jingle de préparer pour monsieur, ce soir ?
- Ainsi soit il.
Susurra-t-elle, presque. Elle avait confiance en son expertise. Sa vision à long terme ne leur avait pas fait défaut jusqu'alors et les deux se retrouvaient dans leur ambition d'en vouloir sans cesse plus. Elle n'était pas aussi vindicative que son époux à l'égard des "sang sales". Ces "petites gens", comme elle aimait les appeler, n'étaient que d'adorables créatures qui grouillaient dans tous les sens sans réel but. Ils n'espéraient qu'un peu de reconnaissance pour leurs vains et sous productifs efforts... Il était, dès lors, si aisé d'éveiller cette pointe d'égo de laquelle tout un monde pouvait être tiré. Un simple sourire suffisait, souvent...
Elle observa son époux se livrer à son petit rituel. Effectivement la manoeuvre aurait pu paraitre indélicate, mais tel était fait son époux et c'était bien peu de choses à accepter. Elle glissa une main le long de son avant bras pour y délivrer une caresse avant de doucement se retirer, un sourire espiègle aux lèvres.
- Qui sait... Moi et Jingle avons passé du temps à préparer un bel orchestre, il y a quelques ajustements à produire, comme toujours, mais il saura m'inspirer ! Ils y parviennent toujours ! J'imagine déjà des chatoiements se fendre dans les cieux de notre hall et se décliner en des lueurs brûlantes tandis que nous descendrions, bras dessus bras dessous au claquement de notes braves alors que l'atmosphère s'obombrerait et que les attentions s'asphyxieraient jusqu'à nous être toutes acquises !
Lança-t-elle avec grandiloquence tandis que son regard électrique s'était mis à briller tandis qu'elle fixait le ciel qui laissait déjà voir les ultimes lueurs du jour. Tout cela était très imagé, mais Sylas pouvait avoir la certitude que son épouse trouvera un moyen de rendre cela réel, elle y parvenait toujours. Le sourire de la rousse s'agrandit plus encore et sa main partit récupérer sa canne tandis que l'autre récupérait la tasse de café qu'elle avait peiné à finir.
- Mais avant cela... Les affaires courantes ! Que dois je demander à Jingle de préparer pour monsieur, ce soir ?
- Sylas Nott
Re: Hôtel des Ombres Dorées - Résidence de Filomena et Sylas Nott
Mar 1 Oct - 22:48
Un sourire prend forme sur le visage de l'aristocrate comme la fissure sur le rocher, les mots de son épouse comme fin burin dont peu connaisse les matériaux qui en font l'alliage. L’intelligence dont la sorcière fait preuve est rarement perceptible par ceux qui en sont cible, drapé dans leur orgueil et préjugés à l'encontre d'une femme et plus encore lorsqu'il s'agit d'une fille de bonne famille aux mœurs délicats, vu comme une éternelle enfant ou demi-femme superficielle. Ce qu'il en est véritablement Sylas lui-même l'ignore et si sa conscience devait-être interrogée seule un silence gardien de prudence y répondrai.
La musique, l'art subtil de la conversation, les secrets de l'alchimie, autant de savoir que la jeune mère maîtrise sans arrogance aucune. La main de cette épouse effectue un dernier mouvement, l'air de ne rien être, mais apporte à celui qui en bénéficie un renfort imperceptible à sa détermination.
-Notre ami as abattu un cygne qui me fut offert, il serait bon de consommer au plus vite.
Viande fine et grasse pour met choisi par défaut alors que les estomac cris famine à moins d'une journée de selle, une pensée qui passe par l'esprit du magistrat comme le Rhin à travers Castille. Le sorcier quitte son assise à la suite de sa compagne laissant à la domestique aux oreilles démesurées le soin du ménage, tandis que les tourments allant de pair avec sa situation serons déposé à la porte de la bâtisse jusqu'au lendemain, du coucher du soleil à son lever seul la présence de son clan tiens importance.
- La magie de tes mains sur le clavier ravira nos hôtes comme les symphonies de ta voix berce notre enfant.
Et si les astres le veulent, les hôtes des Nott pour les générations suivantes voir la communauté magique dans sa totalité, du moins les mages dont l'oreille se montre capable de discerner la pureté des arrangements musicaux autant que celles du sang.
- Mais avant de souper il m'incombe de me pencher sur une affaire fort complexe.
La rousse sais que son époux ne mentionne ses affaires que lorsqu'il cherche à être éclairé, peu d'homme de ce statut l'admettrai mais leurs femmes sont toujours leurs première conseillère, ce qui explique l'importance accordée au boudoir.
- Un espèce d'artiste itinérant en ville qui d'un coup de baguette peint les portraits des passants qui y mette le prix. Ces peintures représentent les clients, souvent de jeunes femmes, vêtue de robes et de bijoux que cent victoires à "questions pour un galions" ne pourraient financer.
De la magie simple pour qui consacre du temps à s'entrainer, en l'occurrence peu de gens.
- Une de ces clientes as particulièrement appréciée la chose, d'après sa mère elle ne cessait d'exhiber "l'œuvre" au premier venu en leur affirmant que cela représenterais sa véritable personne. Les gens se sont moquer, ses amies également mais rien n'y faisait la cliente continuait de trimballer son tableau où qu'elle aille.
D'une main l'assesseur époussette le chapeau à plume qui ne survivra pas à d'autre sortie en foret sous un climat hivernale de cette trempe.
- Jeudi dernier la garde due intervenir dans le quartier des boutiques de Près-au-Lard, une jeune femme venait de défigurer un commerçant qui tentait de l'empêcher de s'emparer d'une luxueuse robe. Elle présentait le tableau au boutiquier en hurlant que cela était la même et donc la sienne, qu'elle ne pourrait être aussi belle que sur le portrait qu'en récupérant cette robe qui lui appartiendrai de droit.
Un événement dramatiquement pitoyable pour qui possède un cœur à la bonne place, l'absence d'émotion sur le visage du sang-pur pourrait indiquer que le sien bat à sa droite.
- Le tailleur est à présent borgne, la jeune femme et le peintre sous les verrous. Une de ces deux personnes doit être puni justement mais sans indigner les foules.
La question de son avis sur cette rocambolesque et triste histoire est posée à l'alchimiste à travers le regard sans âme de sa moitié.
La musique, l'art subtil de la conversation, les secrets de l'alchimie, autant de savoir que la jeune mère maîtrise sans arrogance aucune. La main de cette épouse effectue un dernier mouvement, l'air de ne rien être, mais apporte à celui qui en bénéficie un renfort imperceptible à sa détermination.
-Notre ami as abattu un cygne qui me fut offert, il serait bon de consommer au plus vite.
Viande fine et grasse pour met choisi par défaut alors que les estomac cris famine à moins d'une journée de selle, une pensée qui passe par l'esprit du magistrat comme le Rhin à travers Castille. Le sorcier quitte son assise à la suite de sa compagne laissant à la domestique aux oreilles démesurées le soin du ménage, tandis que les tourments allant de pair avec sa situation serons déposé à la porte de la bâtisse jusqu'au lendemain, du coucher du soleil à son lever seul la présence de son clan tiens importance.
- La magie de tes mains sur le clavier ravira nos hôtes comme les symphonies de ta voix berce notre enfant.
Et si les astres le veulent, les hôtes des Nott pour les générations suivantes voir la communauté magique dans sa totalité, du moins les mages dont l'oreille se montre capable de discerner la pureté des arrangements musicaux autant que celles du sang.
- Mais avant de souper il m'incombe de me pencher sur une affaire fort complexe.
La rousse sais que son époux ne mentionne ses affaires que lorsqu'il cherche à être éclairé, peu d'homme de ce statut l'admettrai mais leurs femmes sont toujours leurs première conseillère, ce qui explique l'importance accordée au boudoir.
- Un espèce d'artiste itinérant en ville qui d'un coup de baguette peint les portraits des passants qui y mette le prix. Ces peintures représentent les clients, souvent de jeunes femmes, vêtue de robes et de bijoux que cent victoires à "questions pour un galions" ne pourraient financer.
De la magie simple pour qui consacre du temps à s'entrainer, en l'occurrence peu de gens.
- Une de ces clientes as particulièrement appréciée la chose, d'après sa mère elle ne cessait d'exhiber "l'œuvre" au premier venu en leur affirmant que cela représenterais sa véritable personne. Les gens se sont moquer, ses amies également mais rien n'y faisait la cliente continuait de trimballer son tableau où qu'elle aille.
D'une main l'assesseur époussette le chapeau à plume qui ne survivra pas à d'autre sortie en foret sous un climat hivernale de cette trempe.
- Jeudi dernier la garde due intervenir dans le quartier des boutiques de Près-au-Lard, une jeune femme venait de défigurer un commerçant qui tentait de l'empêcher de s'emparer d'une luxueuse robe. Elle présentait le tableau au boutiquier en hurlant que cela était la même et donc la sienne, qu'elle ne pourrait être aussi belle que sur le portrait qu'en récupérant cette robe qui lui appartiendrai de droit.
Un événement dramatiquement pitoyable pour qui possède un cœur à la bonne place, l'absence d'émotion sur le visage du sang-pur pourrait indiquer que le sien bat à sa droite.
- Le tailleur est à présent borgne, la jeune femme et le peintre sous les verrous. Une de ces deux personnes doit être puni justement mais sans indigner les foules.
La question de son avis sur cette rocambolesque et triste histoire est posée à l'alchimiste à travers le regard sans âme de sa moitié.
- Filomena Nott
Re: Hôtel des Ombres Dorées - Résidence de Filomena et Sylas Nott
Dim 13 Oct - 2:52
Il faut dire que Filomena savait y faire. Au cours de sa vie, la jeune mère avait observé bien des grandes dames. Certaines étaient fates, vaines et n'avaient pour elles que leur sang. Pourtant, les éducations prestigieuses et les savoirs auxquels les jeunes "grandes" pouvaient avoir accès offraient bien d'autres destinés, mais avec une seule variante ; Leur façon de se garder des railleries des hommes. Il y avait eu la tante Ravenscroft qui avait été mariée jeune à un bien piètre parti. Aujourd'hui, elle était une femme à la bonhommie aussi caractérielle que physique, Filomena se souvenait qu'elle et Charity gloussaient en disant que, des portes d'un manoir à un autre, l'on pouvait bien apercevoir sa silhouette rondouillarde cinq bonnes minutes avant un quelconque autre adulte. Pourtant, un jour que leurs oreilles s'étaient égarés là où il ne fallait pas, elles captèrent une conversation entre elle et son frère Abel et elles furent impressionnés tant par son éloquence que par l'élaboration de ses réflexions. Un esprit fin dans une allure insoupçonnée...
D'autres, peut êtres plus rares encore, épousaient l'obscurité. On ne les voyait pas, mais elles voyaient tout. Elles ne participaient pas aux débats, mais leurs idées prévalaient. L'on ne faisait jamais grande cause de leurs cas, mais, lorsqu'elles sortaient enfin les griffes, le monde tremblait sans que quiconque ne put témoigner de leurs actions. De vraies maîtresses des ombres, mais là encore, ça n'était pas le voile dont la rousse se paraît.
Elle avait son propre style. Tout en couleur et tout en charmes. Sa grandiloquence était toujours assez candide et parfumée pour qu'elle puisse parler plus que ne le devrait une femme, ses excentricités étaient toujours si plaisantes pour les sens qu'elles lui étaient volontiers pardonnées et son énergie toujours si dévouées aux plaisances de tous que jamais l'ombre d'un dessein n'était rattaché à sa jolie bouille. A cet égard, la froideur de son époux lui avaient toujours rendu service car c'était bien par sa flamboyance qu'elle comptait continuer d'avancer sur ce périlleux échiquier qui devait être parcouru jusqu'à sa dernière case pour espérer devenir reine...
Elle opina du chef sans se détacher de son sourire lorsque Sylas annonça le menu du soir... Du cygne. Voilà un bien drôle de met à manger en si petit comité, mais elle savait à quel point son époux pouvait être attaché au prestige pour le plaisir de l'être et ça n'était pas son rôle d'émettre un quelconque jugement en la matière.
- Un sinistre aussi tragique que romantique...!
Commenta-t-elle avant de tapoter le pommeau de sa canne contre la tasse qui se mit alors à flotter sous l'impulsion d'un sortilège de lévitation. Elle joignit ensuite ses mains dans un claquement avant de faire quelques pas.
- Une jeune femme, torturée par la tristesse de son époque, vouée à vagabonder sous les regards de pauvres réfugiés faméliques et lassés, sans espoirs d'une vie meilleure croisa la route d'un odieux mystificateur... Celui-ci lui offrit la vision de ce qu'elle aurait pu être en des temps plus cléments, en des temps plus justes, plus à même d'offrir à la belle ce que la bonté de son coeur a toujours mérité !
Le coin de sa bouche s'élevait, pareil à une vague goguenarde prête à déferler, laissant présager des mots non dits.
- Obnubilée, hypnotisée par ce destin gâché, elle se voua au désespoir, jusqu'à la folie ! Une folie qui la poussa à agresser un pauvre commerçant pour une robe ! Pas même une robe Harpis, mais bien une robe de prêt à porter ! Un marchand de désespoir, un corrupteur de la pire espèce s'est joué des pieux espoirs d'une rêveuse candide, de cette rêveuse candide qui apaise le coeur d'un père fatigué et adoucit les crépuscules d'un époux dévoué...
Elle inclina la tête, et dans ses yeux, une étincelle dansait comme un feu follet moqueur, dissipant toute illusion de sincérité. Elle n'était pas dupe de son propre discours, mais Filomena connaissait sans doute mieux les mœurs de la plèbe que bien d'autres sacrés. Elle avait fréquenté les "méridionaux" pendant de longs mois pour mener à bien l'opération immobilière de son époux et savait ce qui pouvait bien trotter dans la tête de cette sibylline plèbe !
- Sans doute une histoire qui trouverait son chemin dans la gazette, hum ?
D'autres, peut êtres plus rares encore, épousaient l'obscurité. On ne les voyait pas, mais elles voyaient tout. Elles ne participaient pas aux débats, mais leurs idées prévalaient. L'on ne faisait jamais grande cause de leurs cas, mais, lorsqu'elles sortaient enfin les griffes, le monde tremblait sans que quiconque ne put témoigner de leurs actions. De vraies maîtresses des ombres, mais là encore, ça n'était pas le voile dont la rousse se paraît.
Elle avait son propre style. Tout en couleur et tout en charmes. Sa grandiloquence était toujours assez candide et parfumée pour qu'elle puisse parler plus que ne le devrait une femme, ses excentricités étaient toujours si plaisantes pour les sens qu'elles lui étaient volontiers pardonnées et son énergie toujours si dévouées aux plaisances de tous que jamais l'ombre d'un dessein n'était rattaché à sa jolie bouille. A cet égard, la froideur de son époux lui avaient toujours rendu service car c'était bien par sa flamboyance qu'elle comptait continuer d'avancer sur ce périlleux échiquier qui devait être parcouru jusqu'à sa dernière case pour espérer devenir reine...
Elle opina du chef sans se détacher de son sourire lorsque Sylas annonça le menu du soir... Du cygne. Voilà un bien drôle de met à manger en si petit comité, mais elle savait à quel point son époux pouvait être attaché au prestige pour le plaisir de l'être et ça n'était pas son rôle d'émettre un quelconque jugement en la matière.
- Un sinistre aussi tragique que romantique...!
Commenta-t-elle avant de tapoter le pommeau de sa canne contre la tasse qui se mit alors à flotter sous l'impulsion d'un sortilège de lévitation. Elle joignit ensuite ses mains dans un claquement avant de faire quelques pas.
- Une jeune femme, torturée par la tristesse de son époque, vouée à vagabonder sous les regards de pauvres réfugiés faméliques et lassés, sans espoirs d'une vie meilleure croisa la route d'un odieux mystificateur... Celui-ci lui offrit la vision de ce qu'elle aurait pu être en des temps plus cléments, en des temps plus justes, plus à même d'offrir à la belle ce que la bonté de son coeur a toujours mérité !
Le coin de sa bouche s'élevait, pareil à une vague goguenarde prête à déferler, laissant présager des mots non dits.
- Obnubilée, hypnotisée par ce destin gâché, elle se voua au désespoir, jusqu'à la folie ! Une folie qui la poussa à agresser un pauvre commerçant pour une robe ! Pas même une robe Harpis, mais bien une robe de prêt à porter ! Un marchand de désespoir, un corrupteur de la pire espèce s'est joué des pieux espoirs d'une rêveuse candide, de cette rêveuse candide qui apaise le coeur d'un père fatigué et adoucit les crépuscules d'un époux dévoué...
Elle inclina la tête, et dans ses yeux, une étincelle dansait comme un feu follet moqueur, dissipant toute illusion de sincérité. Elle n'était pas dupe de son propre discours, mais Filomena connaissait sans doute mieux les mœurs de la plèbe que bien d'autres sacrés. Elle avait fréquenté les "méridionaux" pendant de longs mois pour mener à bien l'opération immobilière de son époux et savait ce qui pouvait bien trotter dans la tête de cette sibylline plèbe !
- Sans doute une histoire qui trouverait son chemin dans la gazette, hum ?