Re: Cabine de William & Aslan

Alors que la porte se vit être défoncée par Alija, William se vit à voir flou, littéralement, pendant un court instant. Aslan sentait qu'il avait foiré quelque part

Le serbe prit quelque instants à se ressaisir, l’étonnement l’avait envahit un instant, en effet il ne s’attendait pas vraiment à ce que la porte cède à son coup. Sûrement avait sous-estimé sa force ou la solidité de la porte…

- Alors, ça fait bizarre quand les rôles sont inversés n’est-ce pas ?! Disait-il en dévisageant tour à tour William puis Aslan, ne sachant pas trop auquel des deux olibrius il devait le boucant qui les avaient dérangés lui et James.

C'était sans doute la porte, ils pouvaient déjà s'estimer heureux d'avoir des cloisons, alors les portes n'étaient pas en chêne massif, d'autant qu'elles devaient être légères pour pouvoir être ouvertes en cas de naufrage.

Ce n’était qu’une porte… Un reparo et personne ne saurait quoi que ce soit de ce malencontreux coup de pied. James se tenait les bras croisés derrière le Zverotić, légèrement amusé par la situation qui le sortait d’un morne ennui.

Aslan agacé de son échec marche vers Alija en pointant du doigt William, prenant un air ridiculement sérieux.

-C'est lui le responsable de vos malheurs !

Déclare t'il avec conviction. Il en profite d'ailleurs pour donner une petite tape sur le dos de Alija en souriant.

-Heureux de te voir cousin Serbe.

Il offre un petit hochement de tête à James.

William soupira à la réaction du Serdaigle. «N'as-tu donc aucun courage ?» Le Gryffondor sembla, tout à coup, plus agacé par la lâcheté de son compagnon de chambré que de la porte manquante de leur cabine. Les lions n'aiment pas les peureux et Aslan n'est malheureusement pas une exception à leur jugement. « Tu es déjà en train de trembler alors que tu ne sais même pas ce qu'ils nous veulent» Haussant les épaules puis regarde James. «Bref, que nous vaut votre visite ?» A l'encontre des deux Serpentard.

Le serbe répondit au croate par un hôchement de tête amical, mais bien vite son sourire disparu suite aux paroles de William. Le regard d'Alija sree porta vers Aslan, et si ce dernier avait compris à quel point Alija tenait à son honneur, il en comprendrait qu'à cet instant, Alija n'attendait qu'une seule chose, qu'Aslan défende son honneur que William avait bafoué.
En d'autres termes, Alija attendait que le serdaigle monte en l'air le griffondor, bien qu'il aurait préféré qu'à cet instant William fut échangé avec quelqu'un d'autre, en effet Alija n'avait pas oublié que William avait participé au sauvetage d'Abigaïl. À la vue de William, personne ne le pouvait d'ailleurs.

Le froid avait été lancé, et James, tout comme Alija, s'impatientait d'observer la suite et resta silencieux. Ils avaient bien fait de venir, finalement.

Aslan restera un long moment silencieux fixant William de haut en bas comme le jaugeant. Aslan savait qu'il ne devait pas faire ça, cela allait contre les conseils de Isidor et de Néarque et du bon sens en lui même en plus d'offrir une liberté dangereuse à Drekavac mais... Oh et puis merde.

Aslan demandera quelque chose dans son esprit à son démon puis ensuite laissera le cours des évènements se faire.

Aslan, regard plongé dans celui d'Alija, afficha un air absent. Un léger fourmillement, presque imperceptible, prit place dans la tête de James, William et Alija. Le regard d'Aslan se plissa, ses lèvres aussi. Le serbe crut voir l'ombre d'un sourire se dresser sur le visage de son compatriote, empli d'une confiance sereine qu'on lui connaissait peu. Offrant son dos à William, Aslan sortit délicatement sa baguette.

— A ton tour d'attraper. Lança le croate à William après avoir légèrement incliné la tête vers l'arrière sans toutefois quitter Alija des yeux

Le gryffondor n'eut pas le temps de réagir. Le souafle posé sur la couverture d'Aslan, sous le coup de baguette de ce dernier, fut propulsé à une vitesse vertigineuse droit dans la gueule du Gryffondor dans un "PAF" à faire frissonner les deux invités. William retomba sur son lit, le nez ensanglanté, à l'ouest pour quelques minutes. La balle retomba mollement sur le sol, roulant jusqu'aux pieds d'Alija sans qu'Aslan ne s'en occupe. Il se contenta de pousser un soupir de satisfaction, aisément interprétable comme "Il va enfin fermer sa gueule, celui là".

Complètement chokbar l’espace d’une demi-seconde, le serbe se reprit et secoua sa tête de l’avant vers l’arrière comme s’il était impressionné par la réponse du croate…Il lui jeta d’ailleurs un regard qui pouvait se traduire par « ah oe bien ». Alija tourna ensuite rapidement la tête vers le lit et se mit à toiser William, allait-il répondre à ~~Drakovac~~ Aslan ?

Tout aussi surpris que son confrère, James jeta rapidement un coup d’œil au couloir dans lequel il était encore, afin de s’assurer que personne ne venait. Alsan venait-il d’agir… De dos ? Les sourcils légèrement froncés de l’écossais trahissaient une certaine méfiance.

« - Oh, William ? » fit-il par-dessus l’épaule du serbe, cherchant à savoir si le gryffondor immobile était encore conscient.

Il semblerait que le Gryffondor mérite sa place au club de divination parce qu'en effet, Aslan n'a pas de courage et décide à s'attaquer à lui de dos. Sans même avoir le temps de réagir il se retrouve dans les vapes tombant la tête la première sur son lit. Etant couché de dos à ses camarades, et faisant face à son lit, ceux s'inquiétant de son état voit du sang partir de sa tête se répandre dans le lit. Difficile de voir où il a été blessé sans le retourner.

William ne répondit pas, visiblement dans les vappes.

— Ca va, il a du voir pire au Quidditch ! Lâcha Aslan d'une voix désinvolte, ne se retournant pas un seul instant vers le camarade qu'il venait de blesser. En parlant de voir, il est simplement tombé ce maladroit.

Cette affirmation ne souffrait d'aucune contestation. Alors, Aslan revint à lui.

Aslan remerciera son ami qui partage son corps intérieurement avant de prendre Alija sous son épaule , ignorant totalement le pauvre William, il avait eu ce qu'il mérite dans son isao.

-Alors Alija, comment c'était ton voyage pas trop le mal de mer ? Moi j'ai du me taper ce fils de pute tout le long, je te raconte pas.

Il jette un regard à James en lui offrant un petit sourire.

-Alors, galvanisé pour le pays des Pharaons, James ?

- Heu….

Désemparé, le serbe ne comprenait pas trop ce qui arrivait à Aslan, enfin si, il commençait à comprendre, sûrement ce changement soudain de caractère avait un lien avec son « démon »…

- Tu ne devrais peut-être pas prononcer de telles paroles…prononça-il…presque timidement.

Le serbe se dégagea lentement de l’étreinte amicale, un peu trop à son goût, de son frère Croate. Il viendra ensuite se diriger vers le griffondor tout en dégainant sa baguette, qu’il viendra pointer directement sur le nez du malheureux.

- Curae.

Bras croisés, une épaule contre l’encadrement de la porte, James dévisageait le serdaigle dont il n’avait ni apprécié la vulgarité, ni l’attitude. Qu’est-ce qui n’allait pas chez lui ? Il aurait agi si le serbe ne l’avait pas fait, mais se contenta de garder sa place d’observateur. Son regard voyageait entre le rouge au sol et le blond, bien différent de celui qu’il avait connu.

Alija rafistola le pif de William, dont la marque du souafle était imprimée sur la figure. Le gryffondor commençait d'ailleurs tout juste à émerger, c'était à peine s'il avait conscience des sensations, en particulier d la partie touchée de son visage qui le brulait.

Heureusement que l'acte plein de générosité du préfet de la maison de la ruse permet au Lion de ne pas se vider de son sang. Tandis qu'il émerge, une sensation agréable l'apaise : pendant un bref moment la moitié de son visage, qui a tendance a toujours brûler, ne lui fais plus rien. Un bref oasis de paix dans ce monde sanguinaire. Il se redresse, soudainement, se mettant en position assise et regarde autour de lui, ayant du mal à saisir la situation. Avant de fermer les yeux.

Aslan regarde Alija avec une mine totalement chokbar devant son rejet, visiblement il ne se rends pas compte ou alors ne cherche pas à se rendre compte de la bizzarerie de la situation du point de vue de ses deux camarades Serpentard. Offensé par le fait que Alija l'ignore il décide de lui parler dans leur langue commune. Les yeux plein de frustration devant un tel rejet de la part de celui qui fut toujours une figure de modèle pour Aslan.

-Što me odbijaš brate, samo sam se branio! (Pourquoi tu me rejettes frérot, je me défendais juste !)

Il jeta un ultime regard vers William qui tombait dans les bras de Morphée « maintenant nous sommes quitte » pensait-il. Il se retourna ensuite vers Aslan, courroucé.

- Pa šta ti je jebiga ?! [Qu’est que tu me raconte putain ?!]

Il ne lui laissa pas le temps de répondre.

- On te provocirao, ti si mu vratio i gotovo ! Ostavi svoju majku na miru ! [Il t’a provoqué, tu lui a rendu et fin de l’histoire ! Laisse sa mère en dehors de ça !]

Il fit une pause de deux secondes, puis enchaîna :

- Tvoj šejtan te ćiniš lud, jebiga… [Ton diable te rend fou, bordel…]

Il soupira.

- Bref…

Il vont fixer James puis Aslan et fit un geste de la tête en direction de la sortie.

- Idemo ? [On se casse ?]

Aslan jette un dernier regard en direction de William, un regard plein de mépris, il se contentera de hausser des épaules suite aux propos de Alija avant de dire entre ses dents visiblement mécontent du comportement de Alija.

-Imam to pod kontrolom. Ne brini za njega. (Je l'ai sous contrôle. Ne vous inquiétez pas pour lui.)

En réference bien évidemment au démon. Il jette un regard droit dans les yeux de James histoire de voir ses yeux et surtout la manière dont ce dernier l'observe, puis il partira de sa propre chambre, non sans dire cette fois en anglais courant.

-Je vous attends sur le pont si vous voulez.

Le regard de l’écossais voyagea entre les deux interlocuteurs pendant leur courte discussion dans une langue qu’il ne comprenait pas. Il se sentait de trop, et ne souhaitait pas vraiment se mêler de ces affaires qui le concernaient pas. James n’avait en effet aucune affinité avec Aslan, et faisait assez confiance en son frère pour être certain qu’il saurait le recadrer.

Ainsi, il se contenta de soupirer, mentionnant la porte au sol d’un geste du menton en ignorant le croate qui le fixait.

« - Oubliez pas la porte. »

Il fallait la réparer en sortant. Lui, déjà dehors, n’attendit pas plus longtemps pour simplement regagner sa cabine, quelque peu troublé par ce qu’il venait de vivre. Aslan n’était peut-être plus aussi fragile qu’auparavant, mais il restait bien trop bizarre à son goût.

En à peine quelques secondes, le croate et l’écossais avaient prit la poudre d’escampette et le serbe se retrouvait donc seul, à peine sorti de la cabine. Il souffla du nez et s’ensuivit un petit rire nerveux. Alija constatait en effet qu’il venait de soigner William et se devait maintenant de réparer la porte de la cabine…

- Et dire que c’est moi que tout le monde prend pour une brute épaisse…

Il baissa sa tête et vint fixer la porte, se rappelant dans la foulée que c’est lui qui l’avait défoncée et que de ce fait, sa réputation n’était finalement pas tant immérité que cela…À ce constat, le serbe se mit accroupis en souriant et vint tapoter la porte comme on tapotait l’épaule d’un vieil ami.

- J’ai beau avoir fait connaître mes reproches à Aslan, je dois reconnaître que moi aussi je m’en suis prit injustement à toi…

Il souffla du nez en continuant de sourire, puis vint reparo la porte après avoir laissé peser un silence de plusieurs longues secondes.