- Augustus Graam
Re: Wyvern Club
Dim 6 Oct - 15:17
augustus se retourna brièvement, puis revint fixer le tableau des annonces, fixer, c'était le mot à présent, il n'était jamais tout à fait à l'aise lorsque dante était dans les parages, et bien qu'il ne laissait ou essayait de ne rien laisser paraître c'était la première fois qu'il se retrouvait seul avec lui depuis... longtemps
Après tout il ne pouvait faire comme si de rien n'était, Dante était pour lui un camarade de classe, son premier rival, et surtout un de ses premiers amis, il avait du s'y faire... ce dernier avait décidé de l'ignorer du jour en lendemain, c'était d'une certaine manière compréhensible... il avait commis un acte pas très chevaleresque, et avait sciemment prit le parti d'alija, mais pour ce dernier dante était tout de même allé trop loin, à l'oublier du jour au lendemain... il n'avait cependant personnellement rien contre, lui, augustus, ne faisait qu'attendre,espérer, une réconciliation impossible qui permettrait, de réparer de renouer des liens, mais il savait qu'il ne fallait plus rêver... alors qu'il sortait gentillement de ses pensées, et s'apprêtait à partit et à laisser la salle de club à dante pour respecter l'accord implicite qui s'était installé entre les deux, soudainement, étonnament, le jeune rouge articula des mots, à son attention, augustus ne se laissa pas emporter, mais il était content, peut être qu'il était remonté dans son estime parce qu'il avait accepté la proposition de nyméria ? c'était en tout cas sa théorie, un peu sonné, il se retourna doucement en direction de dante
- il va falloir nettoyer les erreurs qu'on a faite...
et posa les yeux sur dante, pour effectuer un échange de regard, le premier depuis une belle lurette
- tu ne m'en veux plus trop...? tu sais j'avais une bonne raison de prendre sa sacoche...
augustus avait en réalité longtemps espéré et patienté, pour parler avec dante de cette histoire et faire le point, là était l'occasion rêvée pour lui
Après tout il ne pouvait faire comme si de rien n'était, Dante était pour lui un camarade de classe, son premier rival, et surtout un de ses premiers amis, il avait du s'y faire... ce dernier avait décidé de l'ignorer du jour en lendemain, c'était d'une certaine manière compréhensible... il avait commis un acte pas très chevaleresque, et avait sciemment prit le parti d'alija, mais pour ce dernier dante était tout de même allé trop loin, à l'oublier du jour au lendemain... il n'avait cependant personnellement rien contre, lui, augustus, ne faisait qu'attendre,espérer, une réconciliation impossible qui permettrait, de réparer de renouer des liens, mais il savait qu'il ne fallait plus rêver... alors qu'il sortait gentillement de ses pensées, et s'apprêtait à partit et à laisser la salle de club à dante pour respecter l'accord implicite qui s'était installé entre les deux, soudainement, étonnament, le jeune rouge articula des mots, à son attention, augustus ne se laissa pas emporter, mais il était content, peut être qu'il était remonté dans son estime parce qu'il avait accepté la proposition de nyméria ? c'était en tout cas sa théorie, un peu sonné, il se retourna doucement en direction de dante
- il va falloir nettoyer les erreurs qu'on a faite...
et posa les yeux sur dante, pour effectuer un échange de regard, le premier depuis une belle lurette
- tu ne m'en veux plus trop...? tu sais j'avais une bonne raison de prendre sa sacoche...
augustus avait en réalité longtemps espéré et patienté, pour parler avec dante de cette histoire et faire le point, là était l'occasion rêvée pour lui
- Dante Schtauffen
Re: Wyvern Club
Dim 6 Oct - 16:00
— Je t’en veux toujours, déclara Dante d'une voix calme, presque détachée, après avoir parcouru les informations inscrites sur le tableau. Sans un mot de plus, il retourna vers le canapé où son sac gisait encore, y prenant place avec une lenteur mesurée. Ses mains fouillèrent brièvement à l'intérieur avant d'en ressortir un parchemin vierge, une plume et un encrier. La plume, enchantée, s’anima d’elle-même au contact de l'encre et commença à tracer des lignes précises sur le papier.
Dante, immobile, observait silencieusement la scène, laissant le crépitement subtil de la plume emplir l’espace de ce que ses mots ne disaient pas. Il n’avait pas quitté Augustus des yeux, comme s’il cherchait à lire au-delà de ses traits, dans les replis de ses pensées. Le silence s’étira entre eux, une lourdeur invisible suspendue dans l’air, jusqu’à ce que la plume s’immobilise enfin.
Récupérant le parchemin d’un geste sec, Dante se leva soudainement, avançant d’un pas ferme jusqu’au tableau d’affichage. Sans un mot de plus, il placarda le parchemin, ses gestes empreints de détermination, le son du papier froissé résonnant dans la pièce silencieuse.
Augustus, de là où il était, pouvait distinguer les lettres qui formaient les règles du Wyvern Club, soigneusement rédigées.
Dante fit un pas en arrière, ses yeux fixés sur le parchemin qu'il venait d’apposer, comme on contemple une gravure sur le marbre, œuvre marquée de son propre sceau. Lentement, son regard glissa vers Augustus. Ce geste n’était pas seulement l’officialisation de règles déjà suivies par tous ; c’était une flèche silencieuse, tirée à l’intention d'Augustus et des ombres rampantes qui avaient entaché cette nuit fatidique. Dante ne tolérerait plus que la noirceur se tapisse dans les recoins de ce qu’ils avaient édifié.
— Prends connaissance de ces informations, dit Dante, et je t'invite à signer si tu désires toujours faire partie du club. Quant au reste… Nous en parlerons lorsque tu auras "nettoyé" les erreurs que tu as commises.
Les syllabes résonnèrent dans la pièce comme des coups de marteau sur une enclume. Il n'y avait ni animosité, ni pitié dans ses paroles, seulement une vérité lourde et immuable, semblable au poids des décisions que chacun devait désormais porter. Et, dans ce silence qui suivit, Dante resta debout, tel un juge qui n’attend ni excuse ni remords, mais uniquement la décision de celui qui, face à son propre reflet, devait désormais choisir s'il marcherait sur un chemin de lumière ou s'enfoncerait dans l'obscurité.
Dante, immobile, observait silencieusement la scène, laissant le crépitement subtil de la plume emplir l’espace de ce que ses mots ne disaient pas. Il n’avait pas quitté Augustus des yeux, comme s’il cherchait à lire au-delà de ses traits, dans les replis de ses pensées. Le silence s’étira entre eux, une lourdeur invisible suspendue dans l’air, jusqu’à ce que la plume s’immobilise enfin.
Récupérant le parchemin d’un geste sec, Dante se leva soudainement, avançant d’un pas ferme jusqu’au tableau d’affichage. Sans un mot de plus, il placarda le parchemin, ses gestes empreints de détermination, le son du papier froissé résonnant dans la pièce silencieuse.
Augustus, de là où il était, pouvait distinguer les lettres qui formaient les règles du Wyvern Club, soigneusement rédigées.
Reglement du Wyvern Club
1 - Les membres se doivent le respect et l'entraide. Aucune bagarre interne ne sera acceptée, tout comme les conflits inter-maisons.
2 - Il est interdit de squatter les lieux après 20h.
3 - Chaque dimanche, une courte réunion a lieu. La présence des membres y est fortement sollicitée. Au bout de trois absences, des mesures seront prises.
4 - Lors des expéditions, si une trouvaille est faite, celle-ci sera répartie équitablement entre les membres de l'expédition. Si quelqu’un ne veut pas de sa part, il se réserve le droit de refuser.
5 - Un code éthique est à adopter. Le Wyvern Club se refuse à l'immoralité. À savoir : la profanation, la violence gratuite et la destruction pure et simple.
Signature :
Dante Schtauffen,
Dante fit un pas en arrière, ses yeux fixés sur le parchemin qu'il venait d’apposer, comme on contemple une gravure sur le marbre, œuvre marquée de son propre sceau. Lentement, son regard glissa vers Augustus. Ce geste n’était pas seulement l’officialisation de règles déjà suivies par tous ; c’était une flèche silencieuse, tirée à l’intention d'Augustus et des ombres rampantes qui avaient entaché cette nuit fatidique. Dante ne tolérerait plus que la noirceur se tapisse dans les recoins de ce qu’ils avaient édifié.
— Prends connaissance de ces informations, dit Dante, et je t'invite à signer si tu désires toujours faire partie du club. Quant au reste… Nous en parlerons lorsque tu auras "nettoyé" les erreurs que tu as commises.
Les syllabes résonnèrent dans la pièce comme des coups de marteau sur une enclume. Il n'y avait ni animosité, ni pitié dans ses paroles, seulement une vérité lourde et immuable, semblable au poids des décisions que chacun devait désormais porter. Et, dans ce silence qui suivit, Dante resta debout, tel un juge qui n’attend ni excuse ni remords, mais uniquement la décision de celui qui, face à son propre reflet, devait désormais choisir s'il marcherait sur un chemin de lumière ou s'enfoncerait dans l'obscurité.
- Augustus Graam
Re: Wyvern Club
Dim 6 Oct - 17:18
augustus plissa des yeux, puis observa le manège du rouge sans rien dire, quelle suprise. ou peut être pas enfait... il observa dante écrire son papyrus, et ensuite le placarder sur le mur, il se doutait que certains points faisaient peut être référence à ce qu'il avait fait.
- que ce soit bien clair, je fais pas ca pour me faire pardonner ou racheter auprès de quiconque, sinon je risquerais pas ma vie pour ca,j'considère pas que comme on acte soit aussi grave que ce que vous voulez me faire croire. j'le fais parce que j'ai pas envie de vous voir mourir bêtement, et je pense toujours que votre plan c'est du suicide
la plume se mit à léviter, il inscrivit son nom de manière succinte et sèche
- et y'a des choses bien plus importantes que ce que j'ai pu faire ce soir là qui se passent dans le monde, je l'ai pas fait pour moi, mais pour la bonne cause, y'a pas grand chose à dire de plus, c'est pas quelque chose que je referais tout les 4 matins non plus, je considère avoir dans la globalité fait les bons choix, j'ai sauvé une ou des vies après tout c'est ca qui compte le plus. donc j'aurais plutot du dire, nettoyer la bazar qu'on a laissé
il ne voyait pas pourquoi il devait attendre pour en parler, surtout que le sujet était lancé... et puis, peut être était-ce un honneur mal placé, mais il ne pouvait laisser dante croire qu'il se pliait totalement à lui, il pensait toujours être dans son bon droit.
- que ce soit bien clair, je fais pas ca pour me faire pardonner ou racheter auprès de quiconque, sinon je risquerais pas ma vie pour ca,j'considère pas que comme on acte soit aussi grave que ce que vous voulez me faire croire. j'le fais parce que j'ai pas envie de vous voir mourir bêtement, et je pense toujours que votre plan c'est du suicide
la plume se mit à léviter, il inscrivit son nom de manière succinte et sèche
- et y'a des choses bien plus importantes que ce que j'ai pu faire ce soir là qui se passent dans le monde, je l'ai pas fait pour moi, mais pour la bonne cause, y'a pas grand chose à dire de plus, c'est pas quelque chose que je referais tout les 4 matins non plus, je considère avoir dans la globalité fait les bons choix, j'ai sauvé une ou des vies après tout c'est ca qui compte le plus. donc j'aurais plutot du dire, nettoyer la bazar qu'on a laissé
il ne voyait pas pourquoi il devait attendre pour en parler, surtout que le sujet était lancé... et puis, peut être était-ce un honneur mal placé, mais il ne pouvait laisser dante croire qu'il se pliait totalement à lui, il pensait toujours être dans son bon droit.
- Dante Schtauffen
Re: Wyvern Club
Dim 6 Oct - 17:40
Augustus, visiblement pressé d'en débattre, égrenait ses arguments comme un homme acculé, cherchant dans chaque mot une échappatoire ou une justification. Dante, quant à lui, demeurait stoïque, laissant s’écouler ces paroles sans y prêter une réelle attention. Ce flot de mots semblait le frôler à peine, ses pensées ailleurs, plus profondes. Lorsque le Serpentard finit par se taire, Dante se contenta d’un bref coup d’œil vers la signature déposée, acquiesçant lentement. Puis, son regard, revint se poser sur Augustus. Enfin, ses lèvres s’entrouvrirent.
— Ce n'est pas moi qui mène cette expédition, dit-il avec une calme indifférence. J'en sais sans doute moins que toi.
La réplique, laconique, n'avait pas besoin d'être développée. Augustus savait ce que cela signifiait. Dante n’avait que faire des détails de cette expédition ; il n’en voulait pas. Ce n'était pas une question d'information, mais de choix, d'engagement. Augustus pourrait parler, expliquer, justifier — rien n'y changerait. Le Gryffondor attendait autre chose de lui, quelque chose que seuls les actes pourraient offrir.
Il ne croyait plus aux mots, surtout ceux d’Augustus. Il le tolérait, parce qu’il devait. Mais au fond de lui, une flamme vacillait, prête à s’éteindre à la moindre erreur de son camarade. Ce qu’il avait vu cette nuit-là, au cœur de la confrontation, avait terni l'image qu'il avait pu avoir du Serpentard, et cela ne changerait pas d’un simple échange. Augustus allait devoir mériter à nouveau son respect, regagner sa place, et ce, sans la moindre garantie de succès.
Pour ce qui concernait Nymeria et son soi-disant plan, il y avait là quelque chose de plus nuancé. Il ne plaçait pas en elle une foi aveugle ou inébranlable, mais il portait à son égard une attache particulière, une profondeur qui ne se résumait ni à des mots ni à des justifications. Il la suivait non pas parce qu'il croyait aveuglément en elle, mais parce qu’il ressentait, malgré tout, cette nécessité de la protéger, de la soutenir dans ses choix, même lorsque ceux-ci lui semblaient déraisonnés ou hasardeux. Peut-être que ses propres doutes étaient ce qui le rattachait à elle, une volonté tacite de compenser, de la garder à l’abri de ses propres démons.
Il n’y avait ni héroïsme, ni grandeur dans cet attachement. C’était une lutte silencieuse, celle de quelqu’un qui, malgré ses ressentiments, ses désillusions, choisissait de suivre, parce que parfois, l’on ne pouvait faire autrement que de marcher aux côtés de ceux auxquels on tient. Une fidélité silencieuse, tissée non pas de confiance mais d’une résignation noble, presque tragique.
— Sois prêt pour samedi, lâcha-t-il finalement, en écho à ses pensées, sans éclat.
Les mots étaient clairs, mais derrière eux, tout ce qui restait non dit flottait, lourd comme un ciel d'orage. Augustus pouvait sentir que le Gryffondor avait pris en maturité par ailleurs, sa tempérance dans ce genre de moment en était une démonstration flagrante. Sur ses mots, il se prépara à récupérer son sac, n'ayant rien de plus à énoncer à son ancien camarade.
— Ce n'est pas moi qui mène cette expédition, dit-il avec une calme indifférence. J'en sais sans doute moins que toi.
La réplique, laconique, n'avait pas besoin d'être développée. Augustus savait ce que cela signifiait. Dante n’avait que faire des détails de cette expédition ; il n’en voulait pas. Ce n'était pas une question d'information, mais de choix, d'engagement. Augustus pourrait parler, expliquer, justifier — rien n'y changerait. Le Gryffondor attendait autre chose de lui, quelque chose que seuls les actes pourraient offrir.
Il ne croyait plus aux mots, surtout ceux d’Augustus. Il le tolérait, parce qu’il devait. Mais au fond de lui, une flamme vacillait, prête à s’éteindre à la moindre erreur de son camarade. Ce qu’il avait vu cette nuit-là, au cœur de la confrontation, avait terni l'image qu'il avait pu avoir du Serpentard, et cela ne changerait pas d’un simple échange. Augustus allait devoir mériter à nouveau son respect, regagner sa place, et ce, sans la moindre garantie de succès.
Pour ce qui concernait Nymeria et son soi-disant plan, il y avait là quelque chose de plus nuancé. Il ne plaçait pas en elle une foi aveugle ou inébranlable, mais il portait à son égard une attache particulière, une profondeur qui ne se résumait ni à des mots ni à des justifications. Il la suivait non pas parce qu'il croyait aveuglément en elle, mais parce qu’il ressentait, malgré tout, cette nécessité de la protéger, de la soutenir dans ses choix, même lorsque ceux-ci lui semblaient déraisonnés ou hasardeux. Peut-être que ses propres doutes étaient ce qui le rattachait à elle, une volonté tacite de compenser, de la garder à l’abri de ses propres démons.
Il n’y avait ni héroïsme, ni grandeur dans cet attachement. C’était une lutte silencieuse, celle de quelqu’un qui, malgré ses ressentiments, ses désillusions, choisissait de suivre, parce que parfois, l’on ne pouvait faire autrement que de marcher aux côtés de ceux auxquels on tient. Une fidélité silencieuse, tissée non pas de confiance mais d’une résignation noble, presque tragique.
— Sois prêt pour samedi, lâcha-t-il finalement, en écho à ses pensées, sans éclat.
Les mots étaient clairs, mais derrière eux, tout ce qui restait non dit flottait, lourd comme un ciel d'orage. Augustus pouvait sentir que le Gryffondor avait pris en maturité par ailleurs, sa tempérance dans ce genre de moment en était une démonstration flagrante. Sur ses mots, il se prépara à récupérer son sac, n'ayant rien de plus à énoncer à son ancien camarade.
- Freyja Slypher
Re: Wyvern Club
Lun 7 Oct - 23:09
Freyja arrive face à cette porte. Elle toque trois fois dessus.
- Augustus Graam
Re: Wyvern Club
Mar 8 Oct - 10:10
les silences furent compris par augustus, ses actes allaient décider de leur future relation, c'était pas plus mal d'un coté, il avait pêché par des actes, et allait devoir se racheter par ceux-ci, et puis après tout les deux ne seraient certainement jamais arrivés à se mettre d'accord sur ce point
il était vrai que c'était nymeria et jude qui étaient derrière la découverte, mais tout de même, dante était le cerveau de ce club, celui qui l'articulait, se rappelant de la tête de mule qu'avait été nymeria avec lui, il se dit que finalement il avait peut-être subit le même sort que lui, il soupira, puis releva son regard au niveau de dante qui empaquetait ses affaires et s'apprêtait à partir
- toi de même
il était vrai que c'était nymeria et jude qui étaient derrière la découverte, mais tout de même, dante était le cerveau de ce club, celui qui l'articulait, se rappelant de la tête de mule qu'avait été nymeria avec lui, il se dit que finalement il avait peut-être subit le même sort que lui, il soupira, puis releva son regard au niveau de dante qui empaquetait ses affaires et s'apprêtait à partir
- toi de même
- Nymeria Lancaster
Re: Wyvern Club
Mer 9 Oct - 16:08
Une journée que la lionne souhaite éternelle touche à sa fin, d'une manière aussi douce que possible en occupant le club de la vouivre pour y attendre les membres, bien que cela est un prétexte pour la blonde qui s'y trouve mi-assise mi-debout contre la table de réunion. Son amie aux cheveux roux présente à ses cotés, Nymeria peu jouir du réconfort apporté par la simple présence, cherchant à mettre de l'ordre dans ses idées avant de faire le grand saut dans cette mer en ébullition qu'est le bureau du professeur de défense contre les forces du mal.
- Jude Leigh
Re: Wyvern Club
Mer 9 Oct - 16:11
Jude , n'étant pas au courant de l'horrible drame se déroulant derrière son dos, est assis sur l'un des nombreux fauteuil peuplant le club d'exploration. Face à lui, une table de chevet avec, dessus, un parchemin et une liste d'objets, sorts et de personnes en vue de leur expédition de la forêt interdite. Nous pouvons par exemple voir dessus des antidiotes, l'apprentissage du sort glacius, sort que Maria a usé pour vaincre l'Acromentule, mais également une liste moins structurée parlant de fantômes et comment le vaincre définitivement. La mort violente est clairement la cause de l'apparition du spectre mais que cherche-t-il encore en ce monde est toujours un mystère.
Entendant la porte s'ouvrir, il vit Nymeria, et, tandis qu'un large sourire était en train de se former, il fini par s'effacer en voyant sa préfète : Eleanor.
Entendant la porte s'ouvrir, il vit Nymeria, et, tandis qu'un large sourire était en train de se former, il fini par s'effacer en voyant sa préfète : Eleanor.
- Eleanor FolshamPréfète de Poufsouffle
Re: Wyvern Club
Mer 9 Oct - 16:55
Eleanor accompagna donc Nymeria jusqu'au club avant de passer par la case Lionheart, la Gryffondor sentant qu'il fallait d'abord s'y arrêter pour prévenir ses potentiels membres du changement de plan. Elle se doutait que ça ne plairait pas forcément à tout ceux devant participer à cette excursion et en premier lieu à Jude qui était présent et à qui elle sourit en arrivant. Pour le reste elle laissa soin à la lionne de délivrer la nouvelle.
- Maître du Jeu
Re: Wyvern Club
Mer 9 Oct - 17:04
Ils n’étaient pour le moment que les trois, et donc libres de discuter.
- Dante Schtauffen
Re: Wyvern Club
Mer 9 Oct - 17:12
Un peu plus tard, ce fut au tour de Dante de faire son entrée au Wyvern Club. Les portes s’ouvrirent sous sa main, révélant une assemblée plus fournie qu’il ne l’avait anticipé. Loin d’en être déconcerté, il conserva son calme habituel, prenant le temps de saluer chacun des convives d’un geste respectueux. Son regard parcourut brièvement la salle avant de se poser sur le parchemin qu’il avait soigneusement déposé quelques jours auparavant.
Observant d’un œil attentif les visages présents, il s’assura que tous étaient bien en règle avec les conditions du club. Ceux qui n’avaient pas encore signé le règlement furent invités, d’un ton courtois, à s’en acquitter sans délai. Une fois cette formalité accomplie, Dante s’installa à son bureau, prêt à poursuivre ses tâches, l’esprit serein, comme à son habitude.
Observant d’un œil attentif les visages présents, il s’assura que tous étaient bien en règle avec les conditions du club. Ceux qui n’avaient pas encore signé le règlement furent invités, d’un ton courtois, à s’en acquitter sans délai. Une fois cette formalité accomplie, Dante s’installa à son bureau, prêt à poursuivre ses tâches, l’esprit serein, comme à son habitude.
- Nymeria Lancaster
Re: Wyvern Club
Mer 9 Oct - 18:31
Les locaux s'emplissent des habitués que Nymeria vois entrer du coin de l'œil, ses pensées l'empêche d'organiser un discours structurés pour le moment, la peur de décevoir ses proches et la honte de devoir faire appel au directeur de sa maison font barrière à toute forme d'expression. Il lui pourtant agir, le confort du silence ne freine pas le temps quel que soit l'impression, alors la lionne respire un coup puis s'éclaircie la gorge.
- Nous allons mourir. Jude, Dante, peut-être Eleanor ou Augustus. Peutetre moi-même, ce qui ne serais que justice, ou alors deux d'entre nous ou tous, tous ensemble reposant dans la foret à nourrir les mangemagies ou acromantules de notre viande.
Entrée en matière qui as le mérite de capter l'attention, la blonde poursuit sans oser croiser le regard de ses amis du siens.
- Pour nous éviter ce destin funeste je.. Nous allons devoir faire appel à un professeur.
C'est dis. La sorcière croise les bras, yeux scrutant le plancher qui semble ne pas avoir bénéficier d'un coup de cire depuis un moment, en l'attente des réaction à venir.
- Nous allons mourir. Jude, Dante, peut-être Eleanor ou Augustus. Peutetre moi-même, ce qui ne serais que justice, ou alors deux d'entre nous ou tous, tous ensemble reposant dans la foret à nourrir les mangemagies ou acromantules de notre viande.
Entrée en matière qui as le mérite de capter l'attention, la blonde poursuit sans oser croiser le regard de ses amis du siens.
- Pour nous éviter ce destin funeste je.. Nous allons devoir faire appel à un professeur.
C'est dis. La sorcière croise les bras, yeux scrutant le plancher qui semble ne pas avoir bénéficier d'un coup de cire depuis un moment, en l'attente des réaction à venir.
- Jude Leigh
Re: Wyvern Club
Mer 9 Oct - 18:43
Jude, s'étant relevé, balaye la pièce du regard de tous les protagonistes pour finalement s'arrêter sur Eleanor. Qui d'autre qu'elle aurait pu lui mettre cette idée en tête ? Elle n'a pas eu ce qu'elle voulait lors de leur première discussion et a décidé d'influencer la lionne ? Il ne voit que cette explication. Après tout, elles étaient arrivées ensemble au club.
- Nous n'allons pas mourir si nous sommes prudents et bien préparé. C'est pour cette raison qu'il nous faut des potions et apprendre les sorts adéquats. Les fantômes peuvent être repoussés par le feu et la lumière. Donc si nous n'arrivons pas cette fois-ci nous pourrons faire demi-tour.
Pour l'instant, la voix du Poufsouffle est contenu. Eleanor ... Elle ne pouvait rien comprendre de ce qui a pu animé Nymeria dans cette forêt. Elle lui a sûrement tout raconté mais le voir est quelque chose de bien différent.
- Le centaure a eu la même vision que toi. Tu es l'étoile filante, il n'y a que toi qui peut le faire. Est-ce vraiment un hasard que vos deux visions s'entrecroisent ? Moi, je ne crois pas au hasard, surtout pas quand la magie est impliquée.
Son ton se fait plus compréhensif au fur et à mesure qu'il parle.
- C'est normal d'avoir peur avant une aussi grande expédition mais ce n'est pas un sauvetage rapide pour sauver Abigail. Nous pouvons toujours nous replier. Nous aurons toujours droit à une seconde chance. Tous les plus grands chevaliers, eux-même, ont eu peur avant d'affronter leur destinée.
En tout cas, il espère, n'étant pas un as de l'histoire de la magie il n'en sait rien.
- Nous n'allons pas mourir si nous sommes prudents et bien préparé. C'est pour cette raison qu'il nous faut des potions et apprendre les sorts adéquats. Les fantômes peuvent être repoussés par le feu et la lumière. Donc si nous n'arrivons pas cette fois-ci nous pourrons faire demi-tour.
Pour l'instant, la voix du Poufsouffle est contenu. Eleanor ... Elle ne pouvait rien comprendre de ce qui a pu animé Nymeria dans cette forêt. Elle lui a sûrement tout raconté mais le voir est quelque chose de bien différent.
- Le centaure a eu la même vision que toi. Tu es l'étoile filante, il n'y a que toi qui peut le faire. Est-ce vraiment un hasard que vos deux visions s'entrecroisent ? Moi, je ne crois pas au hasard, surtout pas quand la magie est impliquée.
Son ton se fait plus compréhensif au fur et à mesure qu'il parle.
- C'est normal d'avoir peur avant une aussi grande expédition mais ce n'est pas un sauvetage rapide pour sauver Abigail. Nous pouvons toujours nous replier. Nous aurons toujours droit à une seconde chance. Tous les plus grands chevaliers, eux-même, ont eu peur avant d'affronter leur destinée.
En tout cas, il espère, n'étant pas un as de l'histoire de la magie il n'en sait rien.
- Eleanor FolshamPréfète de Poufsouffle
Re: Wyvern Club
Mer 9 Oct - 19:06
Eleanor salua également Dante qui venait d'arriver et était maintenant en présence du trio principal du Wyvern Club, c'était rare que tous les quatre soient réunis ensemble. Ainsi la discussion commença et déjà Jude montrait son désaccord avec cette décision, c'était exactement ce qu'elle aurait voulu éviter. Maintenant elle avait l'impression de jouer le rôle de la préfète que le Poufsouffle craignait mais ce n'était pas le cas, elle était juste une amie face à une de ses plus grande peur : voir ceux qu'elle aime mourir.
C'est avec douceur qu'elle tenta de répondre.
- Jude nous ne sommes pas préparés pour affronter ce qu'il y a là-bas. Je ne dis pas que c'est impossible mais même en cas de réussite ça ne veut pas dire que tout ceux qui sont entrées dans la forêt en sortiront. C'est un pari, un pari sur vos vies, nos vies, qui est beaucoup trop risqués.
De son côté la rousse ne croyait pas en une quelconque destinée pour qui que ce soit, sûrement une conséquence de sa propre expérience à ne pas être la sorcière inférieure que ce monde voulait lui faire avaler.
- Les visions de Nymeria sont tout bonnement exceptionnelles mais ça ne veut pas dire que c'est à elle de devoir aller là-dedans pour tout régler. Ses visions peuvent surtout permettre de s'y prendre à temps pour contrer le spectre de Shane en s'adressant à celui qui pourra sauver les habitants de la forêt. Et peut être même plus qu'eux encore si ça se propage au-delà. C'est au final le plus important.
Son ami ne semblait pas prendre conscience pleinement du danger que représentait l'esprit vengeur du Serdaigle ou ne tenait pas en assez haute estime sa vie. Elle ne pourrait pas se résigner à accepter ça.
- Et tu parles de possibilité de repli mais on en sait rien et c'est tout le problème. Combien de créatures peut il contrôler ? Quelle est sa puissance exactement ? Qu'est-ce qui marchera pour le chasser ou le libérer de ce monde ? Et tant d'autres questions pour lesquelles nous n'avons aucune réponse. Personne peut savoir ce qui se passera et si il y aura une seconde chance. Et vous voir mourir je ne peux pas l'accepter. Et je ne pense pas qui que ce soit ici veut voir son voisin y passer.
Nymeria semblait l'avoir compris mais comment allait se positionner Jude et même Dante par rapport à ce fait implacable ?
C'est avec douceur qu'elle tenta de répondre.
- Jude nous ne sommes pas préparés pour affronter ce qu'il y a là-bas. Je ne dis pas que c'est impossible mais même en cas de réussite ça ne veut pas dire que tout ceux qui sont entrées dans la forêt en sortiront. C'est un pari, un pari sur vos vies, nos vies, qui est beaucoup trop risqués.
De son côté la rousse ne croyait pas en une quelconque destinée pour qui que ce soit, sûrement une conséquence de sa propre expérience à ne pas être la sorcière inférieure que ce monde voulait lui faire avaler.
- Les visions de Nymeria sont tout bonnement exceptionnelles mais ça ne veut pas dire que c'est à elle de devoir aller là-dedans pour tout régler. Ses visions peuvent surtout permettre de s'y prendre à temps pour contrer le spectre de Shane en s'adressant à celui qui pourra sauver les habitants de la forêt. Et peut être même plus qu'eux encore si ça se propage au-delà. C'est au final le plus important.
Son ami ne semblait pas prendre conscience pleinement du danger que représentait l'esprit vengeur du Serdaigle ou ne tenait pas en assez haute estime sa vie. Elle ne pourrait pas se résigner à accepter ça.
- Et tu parles de possibilité de repli mais on en sait rien et c'est tout le problème. Combien de créatures peut il contrôler ? Quelle est sa puissance exactement ? Qu'est-ce qui marchera pour le chasser ou le libérer de ce monde ? Et tant d'autres questions pour lesquelles nous n'avons aucune réponse. Personne peut savoir ce qui se passera et si il y aura une seconde chance. Et vous voir mourir je ne peux pas l'accepter. Et je ne pense pas qui que ce soit ici veut voir son voisin y passer.
Nymeria semblait l'avoir compris mais comment allait se positionner Jude et même Dante par rapport à ce fait implacable ?
- Jude Leigh
Re: Wyvern Club
Mer 9 Oct - 21:46
Jude sentait la colère bouillir en lui. Eleanor, malgré toute son amitié, semblait incapable de comprendre la véritable signification de cette expédition pour Nymeria. Ce n’était pas simplement une question de danger ou de vie en jeu. Il s'agissait de sa destinée, et cela lui semblait si évident qu’il avait du mal à comprendre pourquoi madame la préfète ne le voyait pas.
- Eleanor, crois-moi, je sais que c’est risqué. Mais le risque fait partie de ce que nous devons affronter en tant que sorciers. Quand les premiers mages ont découvert leurs pouvoirs, ils n'avaient personne pour les guider. Ils devaient affronter leurs peurs, naviguer dans un monde rempli de dangers sans personne pour les sauver. Ils n'avaient pas de professeurs, pas de manuels, juste leur volonté et leur prudence. Et c'est cette même force qui doit nous guider, aujourd'hui.
Il croisa les bras, tentant de garder son calme face à la cheffe des Poufsouffle.
- Tu parles d’un danger trop grand pour nous. Mais les visions de Nymeria sont justement là pour nous aider. Si elle a eu ces visions, si le centaure l'a reconnue comme "étoile filante", ce n'est pas pour fuir et aller demander à un professeur de régler le problème à notre place. C’est à nous de faire ce travail, à elle de remplir cette destinée. Et c’est NOTRE rôle de la soutenir, pas de lui mettre des bâtons dans les roues.
L'écossais fit une pause, son regard se fixant brièvement sur Nymeria, puis reporta son attention sur son interlocutrice.
- Tu parles de ne pas savoir ce qui nous attend, mais c'est pour ça qu'on doit être organisé et que nous devons cartographier la forêt pour identifier les zones les corrompues.
Il s'avança d'un pas, le regard rivé sur Eleanor, la voix pleine de détermination.
- Tu ne veux pas voir ceux que tu aimes mourir ? Moi non plus ! Mais si nous n'agissons pas, si nous restons là à attendre que quelqu'un d'autre fasse le travail, alors la forêt sera perdue, et peut-être bien plus que ça.
- Eleanor, crois-moi, je sais que c’est risqué. Mais le risque fait partie de ce que nous devons affronter en tant que sorciers. Quand les premiers mages ont découvert leurs pouvoirs, ils n'avaient personne pour les guider. Ils devaient affronter leurs peurs, naviguer dans un monde rempli de dangers sans personne pour les sauver. Ils n'avaient pas de professeurs, pas de manuels, juste leur volonté et leur prudence. Et c'est cette même force qui doit nous guider, aujourd'hui.
Il croisa les bras, tentant de garder son calme face à la cheffe des Poufsouffle.
- Tu parles d’un danger trop grand pour nous. Mais les visions de Nymeria sont justement là pour nous aider. Si elle a eu ces visions, si le centaure l'a reconnue comme "étoile filante", ce n'est pas pour fuir et aller demander à un professeur de régler le problème à notre place. C’est à nous de faire ce travail, à elle de remplir cette destinée. Et c’est NOTRE rôle de la soutenir, pas de lui mettre des bâtons dans les roues.
L'écossais fit une pause, son regard se fixant brièvement sur Nymeria, puis reporta son attention sur son interlocutrice.
- Tu parles de ne pas savoir ce qui nous attend, mais c'est pour ça qu'on doit être organisé et que nous devons cartographier la forêt pour identifier les zones les corrompues.
Il s'avança d'un pas, le regard rivé sur Eleanor, la voix pleine de détermination.
- Tu ne veux pas voir ceux que tu aimes mourir ? Moi non plus ! Mais si nous n'agissons pas, si nous restons là à attendre que quelqu'un d'autre fasse le travail, alors la forêt sera perdue, et peut-être bien plus que ça.
- Eleanor FolshamPréfète de Poufsouffle
Re: Wyvern Club
Mer 9 Oct - 23:16
Jude pouvait sortir tous les arguments qu'il voulait, aucun n'effacerait le fait qu'ils puissent mourir ou lui ferait croire à une prétendue destinée. La commissure des lèvres d'Eleanor tressauta quand elle s'entendit dire qu'elle mettait des bâtons dans les roues de Nymeria, ne comprenant pas pourquoi il n'apportait pas plus d'importance que ça à la vie de la Gryffondor et aux autres. Elle aussi tentait de masquer l'énervement que ça commençait à provoquer chez elle.
- Tu crois vraiment qu'on serait plus efficace que le professeur Lionheart ? Que la forêt sera perdue car ce n'est pas nous qui y allons ?
Chaque argument du Poufsouffle ne faisait aucun sens à ses oreilles.
- Crois moi, les centaures seront heureux d'être débarrassés de cette chose, peu importe qui s'en occupe.
Et à vrai dire si ça heurtait la sensibilité de l'entre eux, ce n'était pas son problème. Tout ce qui comptait à ses yeux c'était ses amis et leur survie.
- Et on peut revenir aux sorciers que tu cites d'ailleurs, ils ont évolué pour arriver à une société où ils sont bien plus en sécurité qu'ils ne l'étaient avant. Dès qu'ils ont eu le choix, ils sont allés logiquement vers leur survie, pas vers le danger. Donc ne me parle pas de destin ou de risquer sa vie comme si c'était une évidence.
Ses pensées se dirigèrent vers la lionne qui ne devait pas forcément apprécier de voir ses amis se disputer et tenta de stopper la discussion qui n'allait que monter en pression si ça continuait. Elle soupira et se passa la main sur le visage avant de tourner son regard vers la Gryffondor.
- Bref arrêtons de parler de ça comme si Nymeria n'était pas là. Désolée Nym, on te laisse t'exprimer. Et Dante si tu as quelque chose à ajouter aussi ?
Son regard passa de l'un à l'autre, essayant de retrouver son calme.
- Tu crois vraiment qu'on serait plus efficace que le professeur Lionheart ? Que la forêt sera perdue car ce n'est pas nous qui y allons ?
Chaque argument du Poufsouffle ne faisait aucun sens à ses oreilles.
- Crois moi, les centaures seront heureux d'être débarrassés de cette chose, peu importe qui s'en occupe.
Et à vrai dire si ça heurtait la sensibilité de l'entre eux, ce n'était pas son problème. Tout ce qui comptait à ses yeux c'était ses amis et leur survie.
- Et on peut revenir aux sorciers que tu cites d'ailleurs, ils ont évolué pour arriver à une société où ils sont bien plus en sécurité qu'ils ne l'étaient avant. Dès qu'ils ont eu le choix, ils sont allés logiquement vers leur survie, pas vers le danger. Donc ne me parle pas de destin ou de risquer sa vie comme si c'était une évidence.
Ses pensées se dirigèrent vers la lionne qui ne devait pas forcément apprécier de voir ses amis se disputer et tenta de stopper la discussion qui n'allait que monter en pression si ça continuait. Elle soupira et se passa la main sur le visage avant de tourner son regard vers la Gryffondor.
- Bref arrêtons de parler de ça comme si Nymeria n'était pas là. Désolée Nym, on te laisse t'exprimer. Et Dante si tu as quelque chose à ajouter aussi ?
Son regard passa de l'un à l'autre, essayant de retrouver son calme.
- Dante Schtauffen
Re: Wyvern Club
Jeu 10 Oct - 6:16
Les éclats de voix, d’abord légers, devinrent bientôt assourdissants, comme une mer déchaînée où les frictions des esprits se heurtaient avec une hâte renouvelée. La frustration des uns se déployait en un cri sourd, un râle de désespoir, tandis que la consternation des autres, plus froide, s’étendait tel un voile néfaste, témoignant d’un dépit trop intime pour être exprimé pleinement.
Au bout du compte, seule demeurait cette présence inexorable du temps, s’écoulant avec une lenteur presque cruelle, laissant la discorde triomphante et, en son sillage, une victoire étrange, une victoire de l’âme meurtrie par l’inaction et l’immobilisme.
Le regard de Dante, froid comme une lame de fer, se posa successivement sur Eleanor et Jude, suivant l’alternance de leurs paroles comme un spectateur placide, mais inflexible. L’une, dans un excès de prudence, s’abritait derrière la figure professorale d’Isidor Lionheart, cherchant refuge dans la sécurité de la connaissance et la sûreté d’une figure de proue. Elle se drapait dans cette protection intellectuelle comme un pèlerin sous son manteau contre l’orage.
L’autre, au contraire, exaltait la diligence, prônant l'entre soi ainsi qu'une préparation effervescente mais dénuée d'autorité, en s’enfermant dans une sphère de complicité muette, refusant d’ouvrir la voie à l’intervention du patriarche, dont la seule présence suffisait à annihiler toute velléité, bien qu'aussi, à étouffer d’un geste tout projet naissant.
Une complicité... Peut-être était-ce là l'ultime voile que Dante cherchait à percer ? L'intangible essence d'un lien qu’il n’arrivait pourtant pas à saisir, ou du moins qu'il s'y refusait. Dans les yeux pâles de la blonde, il chercha le dénouement, cette mince radiance de clarté qui pourrait enfin éclairer la situation. Mais ceux-ci, trop profondément ancrés dans la contemplation du sol, semblaient fuir la vérité qu’il attendait. Elle-même, prise entre le poids de la réalité et la collision de ses pensées, semblait chercher des réponses dans les ténèbres du plancher, où aucune réponse ne pouvait naître.
L’écho de ses doutes se répercutait dans l’air, lourd de sens et de silences non dits. La divergence des opinions, comme une épée à double tranchant, avait sans doute écrasé son esprit sous le fardeau de la situation, la contraignant à une inertie marqué par cette lutte intérieure entre ce qui était à dire et ce qui, cependant, ne voulait s’échapper. Dante, pour sa part, n’avait pas eu l'intime chance, ou peut-être la malédiction, d’être présent lors de l'incursion dans la Forêt Interdite. Il n’avait pas ce feu brûlant dans la voix, cette urgence qui animait Jude, qui, comme un chevalier, pressait ses arguments sans se soucier des nuances.
Mais le Gryffondor n’était pas de ceux qui se laissaient gouverner par des voix extérieures ou des autorités établies. Non, il n’avait besoin d’aucun maître pour guider ses pas. Il agissait à sa propre volonté, libre de toute contrainte, tel un homme qui sait que les plus grands chemins sont ceux qu’il trace lui-même, sans chercher à les suivre.
Il savait, lui aussi, ce que c’était que de frôler la fin, d’être bousculé par les ombres d’un monde qui ne laissait que des cendres dans son sillage. Au fond des couloirs humides de Poudlard, là où la lumière ne pénètre jamais, il avait frôlé la mort, perdu dans un dédale d'eau sans fin. Il avait été assiégé par des visions où l’horreur et le funeste se confondaient, où les pensées se tordaient sous le poids d’une souffrance inexprimable. Il avait vu la dévastation d’un peuple, pleuré avec eux leurs espoirs déchus, et, plus douloureux encore, il avait observé la trahison se dessiner dans les cœurs autrefois purs. Il en était sorti changé, comme un homme qui a vu la vérité nue, sans fard ni mensonge.
L’innocence, ce doux mirage, n’était plus qu’un souvenir effacé par les années et les épreuves.
— "Je cherche la liberté qui m'est si chère comme le savent ceux qui pour elle marchent à la mort."
Ainsi s’éleva la voix de Dante, brisant l’air lourd de silence, tandis que l'attente autour de lui semblait se figer, un souffle suspendu, alors qu’on espérait de lui des mots bien plus simples, bien plus ancrés dans la réalité du moment. Mais ces paroles, empreintes d’un écho lointain, venaient de sa jeunesse, d’un temps où, assis aux côtés de sa mère, il avait écouté ces vers avec un esprit encore naïf, absorbant les mots comme des vérités incontestées. Ces mots, ils étaient désormais gravés en lui, comme un cri du cœur, une déclaration sans appel.
Dans un mouvement fluide, il se leva, son regard balayant la pièce, et ses pas l’emportèrent vers Nymeria, là où elle reposait, semblable à une étoile figée dans l’obscurité. Il s’interposa devant elle et ses songes, son genou frôlant le sol en une inclination. Ses yeux, emplis de la conviction des années passées et des épreuves endurées, cherchèrent à capter les siens. Lorsqu’enfin leurs regards se croisèrent, c’est alors qu’il parla, sa voix comme une brise légère mais assurée, une voix qui savait, une voix qui commandait.
— Nous devons partir, et vite. Ne nous attardons pas de ceux qui doutent, car leurs incertitudes se glissent en nous comme un poison. Suis ton instinct, la voie que ton cœur t’indique, car c’est toi désormais qui tiens le gouvernail. Du reste, nous serons les voiles qui te porteront vers l’horizon, sans hésitation, voir même sans retour.
L'intensité de ses paroles flottait dans l'air, une promesse silencieuse, celle de se tenir à ses côtés contre vents et marées, de suivre son cap et de ne jamais se laisser détourner des étoiles qu'elle portait en elle.
Au bout du compte, seule demeurait cette présence inexorable du temps, s’écoulant avec une lenteur presque cruelle, laissant la discorde triomphante et, en son sillage, une victoire étrange, une victoire de l’âme meurtrie par l’inaction et l’immobilisme.
Le regard de Dante, froid comme une lame de fer, se posa successivement sur Eleanor et Jude, suivant l’alternance de leurs paroles comme un spectateur placide, mais inflexible. L’une, dans un excès de prudence, s’abritait derrière la figure professorale d’Isidor Lionheart, cherchant refuge dans la sécurité de la connaissance et la sûreté d’une figure de proue. Elle se drapait dans cette protection intellectuelle comme un pèlerin sous son manteau contre l’orage.
L’autre, au contraire, exaltait la diligence, prônant l'entre soi ainsi qu'une préparation effervescente mais dénuée d'autorité, en s’enfermant dans une sphère de complicité muette, refusant d’ouvrir la voie à l’intervention du patriarche, dont la seule présence suffisait à annihiler toute velléité, bien qu'aussi, à étouffer d’un geste tout projet naissant.
Une complicité... Peut-être était-ce là l'ultime voile que Dante cherchait à percer ? L'intangible essence d'un lien qu’il n’arrivait pourtant pas à saisir, ou du moins qu'il s'y refusait. Dans les yeux pâles de la blonde, il chercha le dénouement, cette mince radiance de clarté qui pourrait enfin éclairer la situation. Mais ceux-ci, trop profondément ancrés dans la contemplation du sol, semblaient fuir la vérité qu’il attendait. Elle-même, prise entre le poids de la réalité et la collision de ses pensées, semblait chercher des réponses dans les ténèbres du plancher, où aucune réponse ne pouvait naître.
L’écho de ses doutes se répercutait dans l’air, lourd de sens et de silences non dits. La divergence des opinions, comme une épée à double tranchant, avait sans doute écrasé son esprit sous le fardeau de la situation, la contraignant à une inertie marqué par cette lutte intérieure entre ce qui était à dire et ce qui, cependant, ne voulait s’échapper. Dante, pour sa part, n’avait pas eu l'intime chance, ou peut-être la malédiction, d’être présent lors de l'incursion dans la Forêt Interdite. Il n’avait pas ce feu brûlant dans la voix, cette urgence qui animait Jude, qui, comme un chevalier, pressait ses arguments sans se soucier des nuances.
Mais le Gryffondor n’était pas de ceux qui se laissaient gouverner par des voix extérieures ou des autorités établies. Non, il n’avait besoin d’aucun maître pour guider ses pas. Il agissait à sa propre volonté, libre de toute contrainte, tel un homme qui sait que les plus grands chemins sont ceux qu’il trace lui-même, sans chercher à les suivre.
Il savait, lui aussi, ce que c’était que de frôler la fin, d’être bousculé par les ombres d’un monde qui ne laissait que des cendres dans son sillage. Au fond des couloirs humides de Poudlard, là où la lumière ne pénètre jamais, il avait frôlé la mort, perdu dans un dédale d'eau sans fin. Il avait été assiégé par des visions où l’horreur et le funeste se confondaient, où les pensées se tordaient sous le poids d’une souffrance inexprimable. Il avait vu la dévastation d’un peuple, pleuré avec eux leurs espoirs déchus, et, plus douloureux encore, il avait observé la trahison se dessiner dans les cœurs autrefois purs. Il en était sorti changé, comme un homme qui a vu la vérité nue, sans fard ni mensonge.
L’innocence, ce doux mirage, n’était plus qu’un souvenir effacé par les années et les épreuves.
— "Je cherche la liberté qui m'est si chère comme le savent ceux qui pour elle marchent à la mort."
Ainsi s’éleva la voix de Dante, brisant l’air lourd de silence, tandis que l'attente autour de lui semblait se figer, un souffle suspendu, alors qu’on espérait de lui des mots bien plus simples, bien plus ancrés dans la réalité du moment. Mais ces paroles, empreintes d’un écho lointain, venaient de sa jeunesse, d’un temps où, assis aux côtés de sa mère, il avait écouté ces vers avec un esprit encore naïf, absorbant les mots comme des vérités incontestées. Ces mots, ils étaient désormais gravés en lui, comme un cri du cœur, une déclaration sans appel.
Dans un mouvement fluide, il se leva, son regard balayant la pièce, et ses pas l’emportèrent vers Nymeria, là où elle reposait, semblable à une étoile figée dans l’obscurité. Il s’interposa devant elle et ses songes, son genou frôlant le sol en une inclination. Ses yeux, emplis de la conviction des années passées et des épreuves endurées, cherchèrent à capter les siens. Lorsqu’enfin leurs regards se croisèrent, c’est alors qu’il parla, sa voix comme une brise légère mais assurée, une voix qui savait, une voix qui commandait.
— Nous devons partir, et vite. Ne nous attardons pas de ceux qui doutent, car leurs incertitudes se glissent en nous comme un poison. Suis ton instinct, la voie que ton cœur t’indique, car c’est toi désormais qui tiens le gouvernail. Du reste, nous serons les voiles qui te porteront vers l’horizon, sans hésitation, voir même sans retour.
L'intensité de ses paroles flottait dans l'air, une promesse silencieuse, celle de se tenir à ses côtés contre vents et marées, de suivre son cap et de ne jamais se laisser détourner des étoiles qu'elle portait en elle.
- Nymeria Lancaster
Re: Wyvern Club
Jeu 10 Oct - 17:11
Un argument s'oppose à l'un, s'accorde à l'autre, sans en désamorcer la pertinence ni invalidé la véracité. Un vaillant voyant en la blonde un soldat de justice, une jeune femme courageuse qui appel à la retenue; puis Nymeria voilier balloté par les houles et vents contraires dont l'ancre poser au fond des eaux ne fait que déstabiliser d'avantage.
Des chaines qui entrave la liberté, celle du regard des autres est la tenace parmi les solides. Les outils nécessaires à leurs simples fellure caché, masqué derrière les discours de communauté et de control. Une pensée étrange aux yeux du commun des mortels, la blonde qui compte parmi eux à cependant régulièrement à faire avec la liberté incarné. Seul, sans attaches, sans émotions, sans pensées, sans idées, Liberté est allé jusqu'à choisir son propre nom. Incarnation du concept, le jeune homme aux cheveux de neige as exposé ce temps durant ce qu'implique une vie sans chaines, rien qu'une errance morne ponctuée de fertiles contemplations.
Père lui as enseigné la chasteté entière, aucunement celle qui ne réduit à préserver l'intégrité de sa matrice, mais celle de l'esprit. Penser l'autre comme une personne à part entière, respecter ses choix, la croire a minima comptant autant qu'elle, une intelligence au moins identique. Ce que la lionne ne fis pas, imaginant ses amis aveuglé par leurs sentiment envers elle, projetant sa propre absence de jugement sur eux, allant jusqu'à condamner Augustus pour s’être opposé à sa volonté.
Les visions venue à elle, complexe et cryptique, n'en fout pour autant une prophète. La magie l'as choisie elle parmi tant d'autre, ou « ils » possiblement. De ses centaines de camarades combien ont eu des rêves similaires la même nuit, Nymeria fut peut être même la centième à recevoir cet appel émis depuis des semaines mais la seule à y répondre. Spéciale elle l'est, car comme tout etre humain sa personne apporte au monde une chose que elle seule peut apporter, mais pas autant que l'écossais le prétend.
Lorsque ses lèvres ont délivrées le message de la foret la sorcière s'est déchargé de sont rôle. Ses choix, sa façon de percevoir les nuances ne devrait déterminer le destin des centaures et autres créature sylvine. Un « non » de sa part ne devrait pouvoir stopper la volonté de ses amis -même ennemi- de venir en aide pour une cause valant sa vie cent fois. Ainsi la dernière des Lancaster comprend les mots de son premier ami et camarade. Il iras, qu'il ne sache comment trouver le centaure, où se trouve la clairière ou comment s'assurer que le spectre soit vaincu. Une fois encore Nymeria pourrait interpréter les choses différemment, croire que l'ombre du griffon l'écrase pourtant la sorcière ne réalise que maintenant la nature de allemand. Loin d’être un monolithe masquant la lumière à ceux qui la veulent, il est un de ces prisme de cristal qui la diffuse là où se porte ses rayons. La fuite de Nymeria, ce besoin de s’éloigner de son camarade n'était donc un désir de prendre le soleil à son tour mais bien de partager la lumière.
Le regard hazel se pose dans celui de Dante, l'envie de lui faire une grimace ridicule auquel il répondrait par un haussement d'épaule et un hochement négatif de la tete comme lors de leurs première année lui prend, l'ombre d'un sourire se dessine sur le visage de la rouge qui prend enfin la parole.
- Ils iront. Que je sois là ou non.
La blonde se tourne en direction de la rousse.
- Comme toi, je ne peux laisser ceux que j'aime aller à la mort. Pas sans les accompagner.
Des chaines qui entrave la liberté, celle du regard des autres est la tenace parmi les solides. Les outils nécessaires à leurs simples fellure caché, masqué derrière les discours de communauté et de control. Une pensée étrange aux yeux du commun des mortels, la blonde qui compte parmi eux à cependant régulièrement à faire avec la liberté incarné. Seul, sans attaches, sans émotions, sans pensées, sans idées, Liberté est allé jusqu'à choisir son propre nom. Incarnation du concept, le jeune homme aux cheveux de neige as exposé ce temps durant ce qu'implique une vie sans chaines, rien qu'une errance morne ponctuée de fertiles contemplations.
Père lui as enseigné la chasteté entière, aucunement celle qui ne réduit à préserver l'intégrité de sa matrice, mais celle de l'esprit. Penser l'autre comme une personne à part entière, respecter ses choix, la croire a minima comptant autant qu'elle, une intelligence au moins identique. Ce que la lionne ne fis pas, imaginant ses amis aveuglé par leurs sentiment envers elle, projetant sa propre absence de jugement sur eux, allant jusqu'à condamner Augustus pour s’être opposé à sa volonté.
Les visions venue à elle, complexe et cryptique, n'en fout pour autant une prophète. La magie l'as choisie elle parmi tant d'autre, ou « ils » possiblement. De ses centaines de camarades combien ont eu des rêves similaires la même nuit, Nymeria fut peut être même la centième à recevoir cet appel émis depuis des semaines mais la seule à y répondre. Spéciale elle l'est, car comme tout etre humain sa personne apporte au monde une chose que elle seule peut apporter, mais pas autant que l'écossais le prétend.
Lorsque ses lèvres ont délivrées le message de la foret la sorcière s'est déchargé de sont rôle. Ses choix, sa façon de percevoir les nuances ne devrait déterminer le destin des centaures et autres créature sylvine. Un « non » de sa part ne devrait pouvoir stopper la volonté de ses amis -même ennemi- de venir en aide pour une cause valant sa vie cent fois. Ainsi la dernière des Lancaster comprend les mots de son premier ami et camarade. Il iras, qu'il ne sache comment trouver le centaure, où se trouve la clairière ou comment s'assurer que le spectre soit vaincu. Une fois encore Nymeria pourrait interpréter les choses différemment, croire que l'ombre du griffon l'écrase pourtant la sorcière ne réalise que maintenant la nature de allemand. Loin d’être un monolithe masquant la lumière à ceux qui la veulent, il est un de ces prisme de cristal qui la diffuse là où se porte ses rayons. La fuite de Nymeria, ce besoin de s’éloigner de son camarade n'était donc un désir de prendre le soleil à son tour mais bien de partager la lumière.
Le regard hazel se pose dans celui de Dante, l'envie de lui faire une grimace ridicule auquel il répondrait par un haussement d'épaule et un hochement négatif de la tete comme lors de leurs première année lui prend, l'ombre d'un sourire se dessine sur le visage de la rouge qui prend enfin la parole.
- Ils iront. Que je sois là ou non.
La blonde se tourne en direction de la rousse.
- Comme toi, je ne peux laisser ceux que j'aime aller à la mort. Pas sans les accompagner.
- Eleanor FolshamPréfète de Poufsouffle
Re: Wyvern Club
Jeu 10 Oct - 19:07
Après la destinée invoquée par Jude, c'était maintenant la liberté que mettait en avant Dante. De nobles concepts qui finalement n'étaient pas ce qui finissait de convaincre une Nymeria qui voulait les suivre parce qu'ils allaient eux au devant de la mort. De toute façon aucune excuse ne saurait trouver grâce à ses yeux. Ca pourrait bien être pour la salvation de la race sorcière entière et l'émergence d'une utopie parfaite que ça ne suffirait pas pour la faire accepter la potentielle mort de ses amis. C'était tout ce qu'elle voyait et cette macabre prophétie que s'était créée Eleanor était à deux doigts de se réaliser.
Ses yeux se fermèrent un instant alors que venait à ses oreilles la douce voix d'une lionne lui apportant la réponse qui lui était la plus terrifiante. D'une voix forte, la Poufsouffle exprima quasiment instantanément son désaccord.
- Non !
Sa mâchoire fut parcouru par un tressaillement alors que son regard se porta sur chaque membre du Wyvern Club, aussi soudés comme jamais. La rousse fit deux trois pas en arrière comme pour se placer, inconsciemment, entre ses trois cadets et la sortie.
Vint ensuite cette désagréable sensation d'être à cet instant un obstacle, un ennemi même, à ce trio et cela lui lui tordait l'estomac. Peut être qu'effectivement elle devait écouter les désirs brûlants de Jude et Nymeria, qu'être une véritable amie serait d'accepter qu'ils accomplissent cette mission qu'ils s'étaient fixés. Oui c'était certainement ça qu'il fallait faire mais pourtant aucune fibre de son corps ne pouvait aller dans ce sens. En toute circonstance elle faisait preuve d'une bienveillance et d'une générosité qui était sûrement rare mais cette fois seul son égoïsme, motivé par un amour infini, comptait. Pourquoi ne voulait on pas l'écouter ? La préfète avait raison, ils devaient le réaliser ou au moins s'y plier, quand bien même ça leur déplaisait.
Souvent maîtresse de ses émotions ou de leur expression, le visage de la blairelle ne pouvait cacher toute la peur et la tristesse qui envahissaient ses pensées et transformaient chacune d'elle en un noir pessimisme qui n'invoquait que la mort puis la solitude. Le faciès crispé, Eleanor ne savait pas vraiment comment réagir mais une chose était sûr : personne ici n'irait dans cette forêt. Elle les protègerait d'eux-mêmes quitte à être détesté pour ça. Elle se protégerait de leur trop probable perte. Sa voix rebrisa le silence, entrecoupée de quelques tremblements.
- Désolée, je... je ne peux pas.
Qu'allait il se passer maintenant ? Est-ce qu'ils allaient finalement l'écouter ? Et si non ? Que fallait il faire ? Retenir par la force ses deux amis ainsi que Dante n'était pas une option qu'avait envie d'envisager l'alchimiste. Elle tenta de revenir, un peu désespérée de les convaincre; sur l'accord conclu un peu plus tôt dans le parc avec Nymeria, son regard se posant sur cette dernière.
- Je te l'ai dis allons d'abord voir le professeur Lionheart et ensuite si il refuse de nous aider alors nous ferons ce qu'il faudra ! C'est promis !
Bien évidemment elle ne comptait sur le fait que le directeur des Gryffondors refuse de s'occuper de ce cas, même si elle se plierait à sa promesse si il le fallait.
Ses yeux se fermèrent un instant alors que venait à ses oreilles la douce voix d'une lionne lui apportant la réponse qui lui était la plus terrifiante. D'une voix forte, la Poufsouffle exprima quasiment instantanément son désaccord.
- Non !
Sa mâchoire fut parcouru par un tressaillement alors que son regard se porta sur chaque membre du Wyvern Club, aussi soudés comme jamais. La rousse fit deux trois pas en arrière comme pour se placer, inconsciemment, entre ses trois cadets et la sortie.
Vint ensuite cette désagréable sensation d'être à cet instant un obstacle, un ennemi même, à ce trio et cela lui lui tordait l'estomac. Peut être qu'effectivement elle devait écouter les désirs brûlants de Jude et Nymeria, qu'être une véritable amie serait d'accepter qu'ils accomplissent cette mission qu'ils s'étaient fixés. Oui c'était certainement ça qu'il fallait faire mais pourtant aucune fibre de son corps ne pouvait aller dans ce sens. En toute circonstance elle faisait preuve d'une bienveillance et d'une générosité qui était sûrement rare mais cette fois seul son égoïsme, motivé par un amour infini, comptait. Pourquoi ne voulait on pas l'écouter ? La préfète avait raison, ils devaient le réaliser ou au moins s'y plier, quand bien même ça leur déplaisait.
Souvent maîtresse de ses émotions ou de leur expression, le visage de la blairelle ne pouvait cacher toute la peur et la tristesse qui envahissaient ses pensées et transformaient chacune d'elle en un noir pessimisme qui n'invoquait que la mort puis la solitude. Le faciès crispé, Eleanor ne savait pas vraiment comment réagir mais une chose était sûr : personne ici n'irait dans cette forêt. Elle les protègerait d'eux-mêmes quitte à être détesté pour ça. Elle se protégerait de leur trop probable perte. Sa voix rebrisa le silence, entrecoupée de quelques tremblements.
- Désolée, je... je ne peux pas.
Qu'allait il se passer maintenant ? Est-ce qu'ils allaient finalement l'écouter ? Et si non ? Que fallait il faire ? Retenir par la force ses deux amis ainsi que Dante n'était pas une option qu'avait envie d'envisager l'alchimiste. Elle tenta de revenir, un peu désespérée de les convaincre; sur l'accord conclu un peu plus tôt dans le parc avec Nymeria, son regard se posant sur cette dernière.
- Je te l'ai dis allons d'abord voir le professeur Lionheart et ensuite si il refuse de nous aider alors nous ferons ce qu'il faudra ! C'est promis !
Bien évidemment elle ne comptait sur le fait que le directeur des Gryffondors refuse de s'occuper de ce cas, même si elle se plierait à sa promesse si il le fallait.
- Jude Leigh
Re: Wyvern Club
Jeu 10 Oct - 20:28
Jude sentit un mélange de frustration et d'agacement monter en lui à chaque mot d'Eleanor. Son sourire, qui avait éclaté sur son visage après la réponse de Nymeria, s'effaça peu à peu. La manière dont la préfète s'était immiscée dans cette discussion, d'abord en essayant d'isoler Nymeria et la convaincre, et maintenant en haussant le ton, lui devenait insupportable. La sorcière des paluds avait pris sa décision, elle avait fait son choix. Pourtant, la blairelle persistait, refusant de l'accepter.
Il respira profondément pour contenir sa colère avant de répondre, d’une voix plus ferme qu’il ne l’aurait peut-être voulu.
- Eleanor, je comprends que tu t'inquiètes. Mais Nymeria a pris sa décision. On n'a jamais demandé à ce que tu sois d'accord. Ni toi, ni Lionheart, ni qui que ce soit d’autre. Le choix est toujours revenu à notre amie, Eleanor.
Il se recula légèrement, son regard se tournant brièvement vers Nymeria et Dante, avant de revenir sur Eleanor.
- Eleanor… on est une équipe. Ne nous divise pas pour essayer de nous protéger. Viens avec nous et fais-nous confiance.
Une dernière main tendue. ..
Il respira profondément pour contenir sa colère avant de répondre, d’une voix plus ferme qu’il ne l’aurait peut-être voulu.
- Eleanor, je comprends que tu t'inquiètes. Mais Nymeria a pris sa décision. On n'a jamais demandé à ce que tu sois d'accord. Ni toi, ni Lionheart, ni qui que ce soit d’autre. Le choix est toujours revenu à notre amie, Eleanor.
Il se recula légèrement, son regard se tournant brièvement vers Nymeria et Dante, avant de revenir sur Eleanor.
- Eleanor… on est une équipe. Ne nous divise pas pour essayer de nous protéger. Viens avec nous et fais-nous confiance.
Une dernière main tendue. ..
- Eleanor FolshamPréfète de Poufsouffle
Re: Wyvern Club
Jeu 10 Oct - 20:58
Les mots de Jude la firent culpabiliser car son but n'était pas la division ou le conflit. Il ne semblait pas pouvoir comprendre qu'une immense peur paralysait toute autre option que la voie de la sécurité dans sa tête. Le pire était de sentir que cet échange allait peut être laisser des traces auprès de l'image qu'avait le Poufsouffle pour elle. Ca lui faisait terriblement mal. Etait-ce aussi le cas de Nymeria ? Est-ce que tous allait lui en vouloir ? Mais mieux valait ça encore que l'idée d'être privé de leur présence au château.
- Je refuse l'idée de vous perdre, ce n'est pas une question de confiance et tu le sais.
Eleanor avait eu la chance de voir chacun de ses deux amis arriver à Poudlard, de les accompagner et les soutenir en tout temps. La chance de côtoyer ces deux êtres au coeur emplis de bonté. Ils faisaient partie intégrante du bonheur qu'elle pouvait tirer au quotidien au milieu du stresse énorme qui la martelait depuis des mois. Ils étaient sa plus grande fierté. C'était trop tôt, ils devaient vivre encore tellement de choses, tous ensemble. Bientôt ils vivraient dans un monde libéré de l'oppression moldue et la vie parfaite que s'imaginait l'alchimiste au fur et à mesure des années se réaliserait. Même si pour ça il fallait lui en vouloir un petit temps avant qu'ils comprennent. Tout se passerait bien tant qu'ils vivraient.
- Faites moi confiance. S'il vous plaît. Je ne peux pas vous laisser partir. Je suis désolée...
Un regard suppliant se tourna en direction de ses deux amis alors qu'elle s'approcha de la porte pour empêcher toute sortie, sans sortir sa baguette.
- Je refuse l'idée de vous perdre, ce n'est pas une question de confiance et tu le sais.
Eleanor avait eu la chance de voir chacun de ses deux amis arriver à Poudlard, de les accompagner et les soutenir en tout temps. La chance de côtoyer ces deux êtres au coeur emplis de bonté. Ils faisaient partie intégrante du bonheur qu'elle pouvait tirer au quotidien au milieu du stresse énorme qui la martelait depuis des mois. Ils étaient sa plus grande fierté. C'était trop tôt, ils devaient vivre encore tellement de choses, tous ensemble. Bientôt ils vivraient dans un monde libéré de l'oppression moldue et la vie parfaite que s'imaginait l'alchimiste au fur et à mesure des années se réaliserait. Même si pour ça il fallait lui en vouloir un petit temps avant qu'ils comprennent. Tout se passerait bien tant qu'ils vivraient.
- Faites moi confiance. S'il vous plaît. Je ne peux pas vous laisser partir. Je suis désolée...
Un regard suppliant se tourna en direction de ses deux amis alors qu'elle s'approcha de la porte pour empêcher toute sortie, sans sortir sa baguette.
- Jude Leigh
Re: Wyvern Club
Jeu 10 Oct - 22:27
Jude était déjà à bout de nerfs. Depuis que cette discussion avait commencé, il essayait de maintenir son calme, mais Eleanor ne cessait de l'agacer. Cette peur qui la paralysait, ce besoin obsessionnel de les protéger, l’étouffait. Pour elle, ils étaient des enfants à surveiller et à contrôler. Elle ne comprenait pas. Pire encore, elle s’interposait. Et maintenant, elle se plaçait devant la porte, les empêchant littéralement de sortir.
Il fixa un moment la porte, puis Eleanor, une colère montant en lui. La culpabilité qu’elle essayait de lui faire ressentir ne faisait qu’accentuer son agacement. Il prit une grande inspiration, rassemblant ses pensées. Ses yeux se posèrent brièvement sur Nymeria, puis Dante qui a un genou à terre et ensuite termine sur la préfète, le rôle qu'elle a décidé d'incarner en cet instant.
- Laisse-nous passer, Eleanor. Si tu tiens vraiment à nous, tu devrais nous laisser faire ce qu’on a choisi de faire. Tu ne peux pas nous garder ici, enfermés, juste parce que tu as peur.
Sa voix était froide, presque tranchante, dénuée de l’affection qu’il avait habituellement pour elle tandis qu'il s'approche de la sortie du club et se rapproche, donc, de la préfète des blaireaux.
Il fixa un moment la porte, puis Eleanor, une colère montant en lui. La culpabilité qu’elle essayait de lui faire ressentir ne faisait qu’accentuer son agacement. Il prit une grande inspiration, rassemblant ses pensées. Ses yeux se posèrent brièvement sur Nymeria, puis Dante qui a un genou à terre et ensuite termine sur la préfète, le rôle qu'elle a décidé d'incarner en cet instant.
- Laisse-nous passer, Eleanor. Si tu tiens vraiment à nous, tu devrais nous laisser faire ce qu’on a choisi de faire. Tu ne peux pas nous garder ici, enfermés, juste parce que tu as peur.
Sa voix était froide, presque tranchante, dénuée de l’affection qu’il avait habituellement pour elle tandis qu'il s'approche de la sortie du club et se rapproche, donc, de la préfète des blaireaux.
- Nymeria Lancaster
Re: Wyvern Club
Ven 11 Oct - 11:31
L'impression d'avoir la poitrine dans un étau qui se resserre, un malaise nauséeux s'intensifie à chaque prise de parole de la préfète, la crainte des bêtises pouvant sortir de sa bouche si elle intervient. Nymeria se trouve dans une situation inconfortable mais n'ose imaginer celle de son amie faisant désespérément barrage de son corps, déterminée et entêtée Poufsouffle qui se montre plus digne de son rôle de préfète que quiconque portant le badge dans ce château.
Nymeria approche de la meilleure amie qu'elle n'ait jamais eu puis vient poser les mains sur ses épaules.
-Que je déclare maintenant mon désaccord n'y changerais rien, à peine cette porte passé qu'ils iront avec ou sans préparation, il n'y as que ton don pour les potions qui puisse éviter un fiasco, du moins ta présence augmenterai les chances de survie.
Un sourire discret se voulant complice est afficher avec Eleanor pour seule destinataire.
-Personne dans cette pièce ne souhaite se battre, encore moins les uns contre les autres et de toute manière le résultat est évident. Pour nous, pour notre amitié, par pitié, ne nous met pas dans cette situation.
Un soupire, les mains de la blonde se retrouve le long de son corps.
- Nous allons passer, maintenant.
La lionne attend que son amie se décale, sans quoi la suite des évènements risque de prendre une tournure dramatique.
Nymeria approche de la meilleure amie qu'elle n'ait jamais eu puis vient poser les mains sur ses épaules.
-Que je déclare maintenant mon désaccord n'y changerais rien, à peine cette porte passé qu'ils iront avec ou sans préparation, il n'y as que ton don pour les potions qui puisse éviter un fiasco, du moins ta présence augmenterai les chances de survie.
Un sourire discret se voulant complice est afficher avec Eleanor pour seule destinataire.
-Personne dans cette pièce ne souhaite se battre, encore moins les uns contre les autres et de toute manière le résultat est évident. Pour nous, pour notre amitié, par pitié, ne nous met pas dans cette situation.
Un soupire, les mains de la blonde se retrouve le long de son corps.
- Nous allons passer, maintenant.
La lionne attend que son amie se décale, sans quoi la suite des évènements risque de prendre une tournure dramatique.
- Eleanor FolshamPréfète de Poufsouffle
Re: Wyvern Club
Ven 11 Oct - 12:22
Tout était confus dans la tête de l'alchimiste tellement la scène lui paraissait surréaliste. Elle avait autant envie d'exploser de colère que de s'écrouler en pleurant tout en aillant envie de serrer dans ses bras cette Gryffondor qu'elle aimait tant. Surtout elle ne comprenait pas ce qui se passait. Tout ce que voulait la rousse était de protéger ses amis et maintenant on lui faisait comprendre qu'ils étaient prêt à l'attaquer pour ça. Pourquoi cet amour qu'elle leur portait était sujet à autant d'emportement ? Allaient ils vraiment oser lever leur baguette contre elle ?
Le sourire de Nymeria lui rappela l'instant passé quelques heures à ses côtés au parc. Un moment chaleureux qui ne devait pas être le dernier. Mais si elle s'interposait alors est-ce que ça ne serait pas le cas ? Mais si elle les laissait aller dans la forêt ce serait une peur qui prendrait assurément forme. C'était plus fort que toute raison ou argument.
- Je t'ai dis avant pourquoi je ne peux pas. C'est la seule chose que je te demanderai jamais de faire Nymeria. Juste ça. Aide moi à les convaincre et personne ne sera en danger, ils veulent juste te suivre. A deux on peut le faire...
Les deux autres membres du Wyvern Club désiraient faire ce que la lionne voulait. La préfète tenta de sourire en retour à Nymeria, bien que ça ne cache pas la peine qui prenait place sur son visage et les larmes qui ne demandaient qu'à couler.
- Je t'en supplie...
C'était sa seule solution que la fille des paluds aille dans son sens. Pour le reste elle était sans défense et ne comptait pas lever sa baguette sur ses amis.
Le sourire de Nymeria lui rappela l'instant passé quelques heures à ses côtés au parc. Un moment chaleureux qui ne devait pas être le dernier. Mais si elle s'interposait alors est-ce que ça ne serait pas le cas ? Mais si elle les laissait aller dans la forêt ce serait une peur qui prendrait assurément forme. C'était plus fort que toute raison ou argument.
- Je t'ai dis avant pourquoi je ne peux pas. C'est la seule chose que je te demanderai jamais de faire Nymeria. Juste ça. Aide moi à les convaincre et personne ne sera en danger, ils veulent juste te suivre. A deux on peut le faire...
Les deux autres membres du Wyvern Club désiraient faire ce que la lionne voulait. La préfète tenta de sourire en retour à Nymeria, bien que ça ne cache pas la peine qui prenait place sur son visage et les larmes qui ne demandaient qu'à couler.
- Je t'en supplie...
C'était sa seule solution que la fille des paluds aille dans son sens. Pour le reste elle était sans défense et ne comptait pas lever sa baguette sur ses amis.
- Dante Schtauffen
Re: Wyvern Club
Ven 11 Oct - 12:32
Dante se redressa, une gravité pesante sur ses épaules, conscient que les mots s’épuisaient face à l’inévitable. L’issue, figée comme le destin, semblait ne pouvoir être altérée par aucune parole, aucune action. Il demeura néanmoins, s’assurant de franchir la porte en dernier. Aucun murmure ne franchit ses lèvres, son regard se posa simplement sur la rousse qui, dans un geste désespéré, semblait lier son amie à une complicité secrète, inaccessible pour lui.