Re: La Salle de la Cascade

Une grimace d'incompréhension exagérée se fait sur le pale visage de la fille des marais.

- C'est exactement le rôle d'une statue!

La lionne inspire bruyamment puis expire en douceur, ce n'est pas le moment de perdre ses moyens. Elle reprend donc:

-Mais si s'agit d'un moyen de défense, il est possible que les attaquer dans leurs sommeil ne fasse rien de plus que les réveiller.

Il décida de trancher dans le vif, on verrait bien si les craintes d'Augustus concernant les statues se révéleraient fondées.

-Glacius !

Sur la pierre chaude.

Augustus haussa des épaules

- Je sais pas, comme vous voulez

Nymeria n'était pas fan de son idée, mais qu'en disaient les autres ?il eut à peine le temps de sonder les différents visages que Johanness avait déjà envoyé un galcius sur la pierre

Par crainte d'agir sans penser la blonde pense sans agir, heureusement ou non son ainé décide de faire bouger les chose, d'essayer en tout cas. Nymeria ne peux qu'attendre la réaction du chateau.

Baguette en main elle observa autour d'elle voir si il y avait une réaction du château.

Les quatre enfants étaient probablement à côté de la bassine lorsque Johannes décida d'y lancer un glacius. Maintenait-il le sort pour tenter de bien refroidir la pierre ? Peu importait, il n'aurait en ces fractions de secondes dans tous les cas pas le temps de refroidir suffisamment la bassine pour éviter que l'eau ne s'évapore. En effet, le réveil brusque de la statue le sortait sûrement de son entreprise. En un instant, elle arma son bras et swingua sa lourde épée en pierre en direction de Maria, l'entité la plus proche...

Augustus voyant la statue sortir de son long sommeil recula et dégaina sa baguette, il la bombarda d'expulso en visant la nuque/tête

Pas de temps pour un "j'te l'avais bien dis", Nymeria plonge sur son ainée afin de la mettre hors de portée du coup, elle lui doit bien ça.

Pas le temps de bouger que Nymeria tenta de la percuter pour la mettre à l'abri du coup de la statue, elle se laissa faire donc.

Jo se sent con ; il recule, interdit. Toujours écouter Augustus. Au moins a-t-il sa baguette dans les mains. Le temps de reprendre ses esprits, il se décide à finite la statue enchantée.

Un pas de côté, baguette dégainée, expulso armé, trop tard, swoosh !... Nymeria est rapide, un réflexe de gryffondor, de chevalier, de martyr. Elle sauve Maria, mais se condamne car malgré tout pas assez agile. Suffisamment cependant pour éviter le coup fatal : son flanc droit se fait trancher par la lame rugueuse de la statue. Elle s'effondre à quatre pattes au terme de son bond avant de réaliser qu'elle serait plus à l'aise allongée sur le dos... déjà sa tunique s'assombrit avec le passage du sang coulant à flot. Maria se retrouve aussi au sol, et a une vue parfaite sur l'expulso parfait d'Augustus qui fait voler en éclat une partie du crâne de la statue. Elle semble "sonnée" un instant, et cela s'accentue avec l'excellent finite avec lequel Johannes la pourfend ensuite. Ils voient et sentent tous que le sortilège de désenchantement est particulièrement efficace. Augustus a le temps de lui asséner un deuxième expulso qui sifflera à la nuque du "golem" sans la toucher, puis la statue recule d'un pas en levant son bouclier.

Que font-ils ?

-"Oh non Nymeria !"

Blessée en voulant l'aider la Gryffondor se retrouvait maintenant hors de combat, aussi se précipitera-t-elle vers celle-ci pour la traîner plus loin, a l'abri de la statue. Et d'évaluer à vue d'œil l'étendu des dégâts.

-Nymeria, recule !

Il risquait de s'en vouloir, ensuite, d'avoir réveillé la statue. Il devait réparer son erreur.

-Finite !

Augustus essaya de se placer de manière à être sur la trajectoire de la statue si elle attaquait à nouveau une des filles dans leur fuite en incantant un protego, sinon il se contenterait d'envoyer un ou deux finite si la statue ne contre-attaquait pas.

La situation avait faillit virer au drame, ils devaient faire attention...
Il aurait presque pu s'en vouloir d'avoir insisté avec son idée, mais il n'avait pas encore le loisir d'y penser

Dans chacun des romans lus par la sorcière un coup d'épée se solde par un cris déchirant, quelques mots pour la dulcinée ou le dieu du blessé, puis l'effondrement lourd suivi d'une agonie tragique. Nymeria découvre que la réalité est tout autre car rien de plus qu'une impression de froid la parcours en premier lieu, la caresse glaciale d'un objet qui ne devrait pas se trouver là, puis la sensation que ses jambes ne la tienne plus, ne sont plus qu'une paire de membre détachés du reste de son corps. Une fois à quatre pattes viens la sensation de chaleur due à l'écoulement du sang puis enfin la douleur, la douleur d'un corps meurtri qui hurle son désespoir, une souffrance comme s'en inflige les Hommes depuis la nuit des temps, un mal profond que la majorité des êtres vivant ne ressentent qu'une seule fois, avant le trépas. Quel autre choix que celui de ce laisser tomber lourdement et alors que la lionne blessée crois son heure venir une paire de main viens l'extirper du danger. Ironie, facétie du destin, Nymeria constate que sa sauveuse est encore Maria-Esperanza à qui elle dis quelques mots entre deux gémissement:

- Tu sais faire quoi.. A part me venir en aide..?

Les deux finite touchent sans que la statue ne parvienne à se protéger avec son bouclier. L'impact des sortilèges la désarçonnent à un point qu'elle finit par lâcher son égide qui se brise alors au contact du sol. Nymeria et Maria étaient désormais hors d'atteinte, et Augustus s'étant avancé, faisait désormais face à la statue acculée. N'ayant plus d'autres choix que l'offensive, elle se jette en avant pour frapper Augustus, ce dernier était alors en très délicate position. S'il tombait en arrière, il était... cuit...

Quant à Nymeria, elle n'en était pas encore à l'agonie ni à l'article de la mort. L'entaille était suffisamment profonde pour la faire souffrir et avoir les jambes chancelantes, mais pas assez pour craindre le pire. Au demeurant, elle n'était déjà plus la cible après le premier expulso d'Augustus, son véritable sauveur, maintenant en péril.

Que font-ils ?

Un troisième finite se dirigea vers la statue, ça avait l'air de marcher. Johannes avait un peu la tête dans le guidon, il ne se soucia pas de l'attaque de la statue.
Il se décala tout de même pour s'intercaler devant leur blessée.

-"Je connais mes cours par cœur."

Sourire gêné alors qu'elle examinait la blessure pour voir si c'était grave, hélas ses compétences médicales étant proches du néant elle ne savait pas si c'était grave ou non.

-"Tu te sens comment ? La coupure ne semble pas grave ..."

Augustus faisait à présent face à la statue, leurs yeux s'étaient croisés et cela signifiait dans le language informel, que la confrontation allait se faire de face, et avec pour but la mort de cet adversaire si prétentieux qu'il pense pouvoir gagner.

- Levioso LEVIOSO

Les combats de la veille lui avaient redonné foi en son habileté, il avait eu dans cette forêt des adversaires bien plus redoutables, et s'il osait se comparer à tout ses amis puissants tel qu'Alija ou Arles, il devait être en sorte de pouvoir relever un défi aussi simple qu'annihiler une simple statue. La seule inconnue étant sa baguette qui lui jouait encore des tours, et si elle devait faillir, il essayerait de sauter sur le coté.

Une blessure à cet endroit rime avec saignement abondant, assez impressionnant pour que la rouge craigne le pire pourtant les paroles de son ainée la rassure, éventuellement en raison de l'aura de sérénité qu'elle dégage, encourageant Nymeria à tenter de se redresser.

-Je me sent comme après un excès de rogue un soir de solstice..

La rouge n'as malheureusement pas le loisirs d'observer le combat qui se déroule non loin d'elles.

Maria avait eu le temps de dire "Je co" lorsque le finite de Johannes fit vaciller la statue dans son offensive, et que le levioso encore une fois au maximum de sa puissance d'Augustus fit mouche. Deux impacts violents de sortilèges, de quoi sortir la serdaigle de sa torpeur ? Cela se passait à 4 mètres d'elle. Enfin, le levioso fit à peine décoller la statue de quelques centimètres mais même une aussi petite chute pour un colosse aussi lourd était "douloureuse". La statue tituba et son épée pourfendit le sol sur lequel elle se brisa, après avoir frôlé de quelques centimètres l'épaule droite d'Augustus. Johannes qui se trouvait lui aussi à droite du serpentard et donc à l'opposé des deux filles, avait tout le loisir de bombarder la statue. Les éclats de l'épée volèrent dans tous les sens sans blesser personne.

Ainsi, la discussion entre Maria et Nymeria n'avait pas encore eu lieu. Et Augustus devait une fière chandelle au poufsouffle.

L'Infante sursauta au bruit sourd et lourd de chute de la statue et se protégea par réflexe le visage ainsi que Nymeria. Une fois assurée sur tout allait bien, María rassura le groupe.

-"Sa blessure ne semble pas être profonde mais il faudrait la bander."

Pas le temps de dire merci, Augustus toujours aussi intrépide enverrait des finite comme s'il exorcisait un corps.

La statue était accablée de sorts et battait en retraite. Il fallait porter le coup fatal et Jo espérait s'en charger.

-Expulso !

Une blessure à cet endroit rime avec saignement abondant, assez impressionnant pour que la rouge craigne le pire pourtant les paroles de son ainée la rassure, éventuellement en raison de l'aura de sérénité qu'elle dégage, encourageant Nymeria à tenter de se redresser. Le brouhaha causée par le combat, ou le lynchage selon les préférences, la freine dans son mouvement.

- Un sortilège aiguille et fil, ça n'existe pas?