Le témoignage d'Alija

Lundi, le surlendemain de la terrible nuit, Alija fut appelé au bureau du professeur Lionheart pour raconter sa version des évènements.

Il aura salué le professeur puis se sera assis face à lui.

- Qui est déjà passé avant moi ?

- Peu importe.

Aura-t-il sobrement répondu.

Ça c’est pas à vous de le dire, pensa-il. Il sorti tranquillement une baguette quelconque, l’envie de lui balancer un crache-limace se faisait forte, pas par détestation d’Isidor, simplement car le serbe avait su conserver son esprit taquin. Il déposa la baguette sur la table.

- C’est la baguette de Dante, sûrement voudriez-vous lui rendre.

Le serbe fouillera dans les yeux du professeur, à la recherche d’une pointe d’étonnement.

Qu'il ne trouva pas.

- Je suppose que vous expliquerez pourquoi vous la déteniez... encore deux jours après l'excursion.

Il était logique d'imaginer qu'elle avait été obtenue cette nuit là. Sans la récupérer, Isidor se contenta de regarder Alija dans l'expectative.

- Habituellement, lorsqu'un élève agresse un autre élève et qu'on lui prend sa baguette pour le punir, celle-ci est ensuite déposée à son Directeur de Maison, mais on disait que vous étiez en..."voyage".

Ne lui laissant pas l'occasion de rebondir.

- J'ai tué Shane Aberamane.

Tout le suspens, s'il y en avait, était rompu. Le regard du Serpent ne lâchait pas celui du Lion, aucune compassion ne pouvait s'y lire.

- J'étais avec James dans notre salle commune, quand Connor Graham nous y a rejoint, il était à la recherche de mademoiselle Rosier. C'est à ce moment que nous avons appris de lui pour Abigaïl. Que Shane l'avait enlevé. On apprendra à peine plus tard que c'était lui pour les punaises magiques, ce dont je me doutais un peu. Bref, Abigaïl étant comme une petite sœur pour moi et James, nous avons décidés de la retrouver, au péril de nos vies. Nous nous sommes donnés un point de rendez-vous dans le domaine, pour nous sommes séparés...

J'ai réfléchit, et me suis dit qu'à la place de Shane, je ne me serais pas amusé à jouer à cache-cache dans le château, je l'aurais plutôt emmené dans le domaine, en l’occurrence dans la forêt. C'est d'ailleurs la seule règle du règlement intérieure que j'ai enfreint cette nuit-là. En comptant la baguette de Dante que j'ai conservée, mais le pourquoi du comment viendra.

James étant parti de son coté, je suis parti du miens chercher du renfort en la personne d'Augustus, qui s'est avéré un meilleur compagnon que je l'aurais imaginé, je dois le reconnaître. Nous sommes donc parti en direction du point de rendez-vous que j'avais fixé avec James, puis une bande d'élèves composée de Nymeria, Dante et William nous a rejoint, avec la même idée que nous, sauver Abigaïl. Ils se sont mis à nous suivre alors que je leurs ai intimé à plusieurs reprises de se mêler de leurs affaires et de rentrer au château. Ce qui les a, de souvenir, vexés. Surtout Dante et Nymeria. William ça allait.

Bref, James nous a rejoint et nous avons avancés au dessus de la forêt en jetant des perriculum, les autres en balais, moi et Augustus avec mon tapis volant que je dirigeait. J'ai cru comprendre que Célonia, Jude et Maria se sont mêlés aux recherches durant cet intervalle. Mais peu importe, comme vous dîtes.

Il aura bien sûr omit intentionnellement le "don" de James, avec le quel il devrait d'ailleurs discuter de ce sujet...

- On est arrivés dans une zone, en dessous de laquelle on a entendu des cries, de mémoire des cries de peur d'Abigaïl et un Difindo de Shane. Les autres, James en tête, ont foncés, tandis que j'ai maintenu notre tapis en retrait, pour observer. Shane a envoyé de deux ses créatures nous tuer, je vit Célonia être saisi par une créature, j'ai apprit plus tard qu'il s'agissait d'une acromentule, James quant à lui fut saisi par un genre de scolopandre géant. Nous sommes allés à la rescousse de James, qui s'est fait sévèrement blesser par la créature, Augustus l'a attrapé puis déposé sur le tapis, et nous sommes allés nous poser en catastrophe un peu plus loin, de là où venaient les cries. C'est là que nous avons vu Abigaïl, séquestrée par Shane.

William a foncé en piqué sur Shane dans le but de récupérer Abigaïl de ses mains. Shane, ne cherchant pas à faire dans la dentelle, lui a balancé un crepitus. William se l'est mangé en pleine face, puis est tombé de son balais, je l'ai cru mort...A vrai dire, nous l'avons tous cru mort.

Bien qu'Alija n'éprouvait pas grand chose pour William, il ne fallait pas être né de la dernière pluie, et le professeur de DCFM ne l'était pas, pour remarquer la haine qu'Alija qui se cachait dans le fond de son iris.

- Nous avons attaqués Shane, qui a créé un mur gigantesque pour encaisser nos sorts, il m'a alors envoyé un crepitus qui s'est dissipé dans le sortilège que je lui ai envoyé. Le combat s'est poursuivit, toujours avec des sorts conventionnels de mon coté, lui en revanche m'a jeté un nouveau crepitus...Mais visiblement, punaises de lits magiques ou pas, qu'il a il me semble nommé ses "mangemagies"...Le sorcier le plus puissant se trouvait derrière ma baguette car, j'ai invoqué un protego, et ce dernier lui a envoyé son sort. Il s'est effondré. Abigaïl s'en est immédiatement allée au chevet de James. Dante je ne sais pas. Angustus m'a suivi, je suis allé m'enquérir de l'état de Shane. Je n'avais pas envie que l'un de nous soit brûlé vif par un autre de ses crepitus.

Puis une fois face à lui, voyant l'état de son corps calciné, mon cœur s'est serré et je dois reconnaître que...j'ai été faible. J'ai éprouvé de la pitié pour lui, lui qui devait à ce moment là souffrir le martyr, je le voyais qui saignait abondamment et...je me suis baissé, couteau en main dans le but de découper un morceau de ses vêtements pour lui faire un garot.

Il se stoppa quelques instant, puis vint poser son regard dans celui du professeur, sans trembler il ajouta :

- Je l'ai regardé et il m'a regardé. Sur sa baguette, sa main il a dirigé. Puis en réaction, dans sa gorge mon couteau j'ai planté.

Gardant le silence quelques secondes, il continua :

- Puis le propriétaire de cette baguette, s'est excité pour je ne sais quelle raison. J’appellerais ça le syndrome du gryffondor, développer de la compassion et de la sympathie pour son bourreau. Il s'est donc mis à me balancer à la chaîne trois expulso, que j'ai paré un par un. Augustus lui a dit d'arrêter, Dante lui a tenté de l'attaquer physiquement, mais Augustus s'est défendu. Je l'ai alors désarmé d'un expelliarmus. J'ai prit sa baguette, et lui ai fais comprendre à ma manière, qu'il devait cesser de se comporter comme une femme hystérique, que la vie de James et de William était en jeu...

Dommage que De Malpas ait eu un empêchement, il aurait sans doute apprécié cette tournure...

- Puis peu de temps après, le professeur de potion et les autres sont venus.

Alija n'avait pas les moyens matériels pour empêcher Isidor de "rebondir". Aussi, c'est Alija qui ne put enchaîner comme il le souhaitait car Lionheart le coupa et d'une voix tranchante :

- Cessez de faire le cocatrix, Zverotic.

Le jeune homme savait tout aussi bien qu'Isidor qu'il avait eu 2 journées entières pour la donner à un professeur ou à un préfet, et s'il ne l'avait pas fait, c'était un choix ou un oubli, et dans les deux cas c'était une erreur. Isidor avait laissé le bénéfice du doute à deux reprises, mais la troisième prise de parole du serpentard confirmait l'expression d'une arrogance exacerbée. Peut-être sa prestigieuse victoire guerrière lui faisait surestimer sa valeur, sa position ? Lui faisait miroiter un pied d'égalité avec son professeur ? Combien même ne l'avait-il pas au fond du coeur, c'était ce qu'il démontrait et la perception des gens était plus importante que la vérité.

- Je ne vous ai pas convoqué pour vous voir faire l'étalage de votre confiance renouvelée. J'ai eu écho de vos exploits, mais prenez garde à l'arrogance Zverotic, elle vous brûlera plus vite que les flammes de vos ennemis.

Tel un Icare se brûlant les ailes à voler trop près du soleil. A cet égard d'ailleurs, Alija sentit que la température des lieux avait drastiquement augmentée. La sorte "d'aura" magique d'Isidor Lionheart était à l'oeuvre, c'en était une évidence. En fin de compte, c'était peut-être un point de plus sur lequel le serpent pouvait s'enorgueillir... avoir sortit un peu Isidor de son stoïcisme à toute épreuve.

Sans s'en rendre compte, Alija était déjà allé un peu trop loin.

- Vous avez raison, professeur.

Difficile à dire, s'il était sincère ou non, c'est comme si, au fond de lui, il avait quelque chose à reprocher à Isidor ? En tout cas, le serpent espérait que l’atmosphère s'en verrais rafraichie, au moins un peu.

- J'essayerais d'être exhaustif, sans aller dans les détails inutiles. J'étais avec James dans notre salle commune, quand Connor Graham nous y a rejoint, il était à la recherche de mademoiselle Rosier. C'est à ce moment que nous avons appris de lui pour Abigaïl. Que Shane l'avait enlevé. On apprendra à peine plus tard que c'était lui pour les punaises magiques, ce dont je me doutais un peu. Bref, Abigaïl étant comme une petite sœur pour moi et James, nous avons décidés de la retrouver, au péril de nos vies. Nous nous sommes donnés un point de rendez-vous dans le domaine, pour nous sommes séparés...

J'ai réfléchit, et me suis dit qu'à la place de Shane, je ne me serais pas amusé à jouer à cache-cache dans le château, je l'aurais plutôt emmené dans le domaine, en l’occurrence dans la forêt. James étant parti de son coté, je suis parti du miens chercher du renfort en la personne d'Augustus, qui s'est avéré un meilleur compagnon que je l'aurais imaginé, je dois le reconnaître. Nous sommes donc parti en direction du point de rendez-vous que j'avais fixé avec James, puis une bande d'élèves composée de Nymeria, Dante et William nous a rejoint, avec la même idée que nous, sauver Abigaïl. Ils se sont mis à nous suivre alors que je leurs ai intimé à plusieurs reprises de se mêler de leurs affaires et de rentrer au château. Ce qui les a, de souvenir, vexés. Surtout Dante et Nymeria. William ça allait.

Bref, James nous a rejoint et nous avons avancés au dessus de la forêt en jetant des perriculum, les autres en balais, moi et Augustus avec mon tapis volant que je dirigeait. J'ai cru comprendre que Célonia, Jude et Maria se sont mêlés aux recherches durant cet intervalle. Mais peu importe, comme vous dîtes.

Il aura bien sûr omit intentionnellement le "don" de James, avec le quel il devrait d'ailleurs discuter de ce sujet...

- Nous sommes arrivés dans une zone, en dessous de laquelle on a entendu des cries, de mémoire des cries de peur d'Abigaïl et un Difindo de Shane. Les autres, James en tête, ont foncés, tandis que j'ai maintenu notre tapis en retrait, pour observer. Shane a envoyé de deux ses créatures nous tuer, je vit Célonia être saisi par une créature, j'ai apprit plus tard qu'il s'agissait d'une acromentule, James quant à lui fut saisi par un genre de scolopandre géant. Nous sommes allés à la rescousse de James, qui s'est fait sévèrement blesser par la créature, Augustus l'a attrapé puis déposé sur le tapis, et nous sommes allés nous poser en catastrophe un peu plus loin, de là où venaient les cries. C'est là que nous avons vu Abigaïl, séquestrée par Shane.

William a foncé en piqué sur Shane dans le but de récupérer Abigaïl de ses mains. Shane, ne cherchant pas à faire dans la dentelle, lui a balancé un crepitus. William se l'est mangé en pleine face, puis est tombé de son balais, je l'ai cru mort...A vrai dire, nous l'avons tous cru mort.

Bien qu'Alija n'éprouvait pas grand chose pour William, il ne fallait pas être né de la dernière pluie, et le professeur de DCFM ne l'était pas, pour remarquer la haine qu'Alija qui se cachait dans le fond de son iris.

- Nous avons attaqués Shane, qui a créé un mur gigantesque pour encaisser nos sorts, il m'a alors envoyé un crepitus qui s'est dissipé dans le sortilège que je lui ai envoyé. Le combat s'est poursuivit, toujours avec des sorts conventionnels de mon coté, lui en revanche m'a jeté un nouveau crepitus...Mais visiblement, punaises de lits magiques ou pas, qu'il a il me semble nommé ses "mangemagies"...Il n'était pas le sorcier le plus puissant de la forêt, ce soir là. En suivant scrupuleusement ce que vous nous avez appris lors de vos cours, je suis parvenu à invoquer un puissant protego, et ce dernier lui a renvoyé son sortilège de feu. Il s'est effondré. Abigaïl s'en est immédiatement allée au chevet de James. Dante je ne sais pas. Angustus m'a suivi, je suis allé m'enquérir de l'état de Shane. Je n'avais pas envie que l'un de nous soit brûlé vif par un autre de ses crepitus.

Puis une fois face à lui, voyant l'état de son corps calciné, mon cœur s'est serré et je dois reconnaître que...j'ai été faible. J'ai éprouvé de la pitié pour lui, lui qui devait à ce moment là souffrir le martyr, je le voyais qui saignait abondamment et...je me suis baissé, couteau en main dans le but de découper un morceau de ses vêtements pour lui faire un garot.

Il se stoppa quelques instant, puis vint poser son regard dans celui du professeur, sans trembler il ajouta :

- Je l'ai regardé et il m'a regardé. Sur sa baguette, sa main il a dirigé. Puis en réaction, dans sa gorge mon couteau j'ai planté. J'ai tué Shane Aberamane, professeur.

Gardant le silence quelques secondes, pas un seul iota de doute ni de scrupule n'était perceptible dans sa voix :

- Puis le propriétaire de cette baguette, s'est excité pour je ne sais quelle raison. Comme s'il avait développé de la compassion et de la sympathie pour son bourreau. Il s'est donc mis à me balancer à la chaîne trois expulso, que j'ai paré un par un. Augustus lui a dit d'arrêter, Dante lui a tenté de l'attaquer physiquement, mais Augustus s'est défendu. Je l'ai alors désarmé d'un expelliarmus. J'ai prit sa baguette, et lui ai fais comprendre à ma manière, qu'il devait cesser de se comporter comme une...un cocatrix, que la vie de James et de William était en jeu...

Dommage que De Malpas ait eu un empêchement, il aurait sans doute apprécié cette tournure...

- Puis peu de temps après, le professeur de potion et les autres sont venus.

- J'ignorais que vous vous essayiez à la poésie, Zverotic.

L'élan de rimes pour décrire la façon dont il avait achevé le serdaigle... Il balaya le sujet très vite d'un vague mouvement de la main.

- Ainsi, si par malheur vous vous retrouvez en procès pour la mort d'Abarame, et il y a des chances que cela arrive, vous ne plaiderez pas le crime passionnel, mais la légitime défense ?

Il ne semblait pas y avoir un quelconque jugement dans la voix de Lionheart.

- Professeur…

Plus d’arrogance, plus de provocations, c’est avec un regard sincère et une voix qui l’était encore plus, qu’Alija prononça ces mots :

- Avant toute chose, je tiens à vous dire….Je tiens à vous dire que je suis conscient que mon triomphe sur Shane est en partie de votre fait, vous qui m’avez apprit le protego comme je pense aucun autre professeur ne l’aurait. Et pour cela, je vous suis, sincèrement reconnaissant….

Ce qui semblait effectivement être le cas.

- Vous avez à juste titre souligné mon arrogance, certes, mais je sais au fond de moi que vous êtes en partie une des raisons pour lesquels j’excelle, et pour cela je ne pourrait sans doute jamais assez vous remercier.

Son regard se faisait un peu comme hésitant, gêné…Gêné de devoir passer de la cocatrix à la pégase, mais le naturel revint bien vite au galop, et le serpent dans les yeux du serbe refaisait son apparition…

- J’aimerais désormais savoir professeur…Qu’allez vous plaider devant le magenmagot lorsque que l’on rappellera que le sort crepitus qui a grièvement blessé William, Shane, qui aurait pu blesser ou tuer de nombreux d’entre nous si je n’étais pas intervenu, à été enseigné à Shane par vous ? Que plaiderez vous lorsque sera soulignée l’incompétence de l’ensemble des professeurs à régler cette histoire, si bien que ce sont des élèves de 15 ans et moins qui furent contraint d’intervenir ?

Isidor Lionheart papillonna des yeux. Puis, ses sourcils se froncèrent légèrement.

- "Lorsqu'on rappellera" ? répéta Isidor d'une voix lancinante. Et maintenant à la comédie... Ma foi Zverotic, vous ratez des vocations... mais vous aurez tout l'heur de vous y consacrer désormais. Il ne faudrait pas que je vous enseigne davantage cet art dangereux de la magie. Et puis, votre verve et vos douces aspirations feront peut-être pousser des fleurs dans les fusils de nos ennemis.

Il n'était pas nécessaire de rappeler que Wright s'était fait enlever parce qu'elle avait décidé d'elle même de s'isoler avec un garçon après le couvre-feu, ni que personne n'avait forcé la nonnette de téméraires à prendre tous les risques au lieu d'attendre que les professeurs se chargent du problème sans courir de périls inutiles. Et encore moins que le monde était cruel et que l'on ne pouvait pas prévenir tous les maux. Ainsi, les flagorneries du serpent n'avaient pas adoucit assez le coeur du lion, et il venait d'exclure Alija de ses cours.

Si Isidor n’était pas prêt à assumer sa responsabilité à son grand âge, Alija ne pourrait rien faire pour lui. C’était son point de vu, le serbe ne comprenait pas le manque de remise en questions des professeurs sur tout ça, peut-être était-ce le cas en off mais ça il ne le pouvait le deviner. Peut-être était-il allé trop loin, peut-être leur en voulait-ils car il s’en voulait à lui même d’avoir ôté la vie ?

Isidor soupira, puis demanda :

- Qui a récupéré les affaires d'Abarame ?

- Moi-même. J’ai prit sa baguette.

Avec la tournure qu’avait prise cette discussion, ses chances de la conserver lui apparaissaient bien maigres…

- Vous attendiez de voir le professeur Blackwine pour la restituer je suppose.

Répondit Isidor avec une lueur dans les yeux.

Rendre la baguette de ce scélérat de Shane ? Il l’avait acquis en triomphant sur lui, il l’avait mérité. Mais sûrement l’école voudra la restituer à ses parents qui la chérirons comme une relique de leur feu fils ? Que faire ? Lui répondre que oui et aller la rendre de son plaint gré à Blackwine ? Non. Il n’accepterait de le faire que sous la contrainte, en l’occurrence celle d’un ordre de son ex-professeur de DCFM.

- Je dois vous avouer, que non.

- Eh bien... Ce n'était pas tout à fait un duel de ce que j'ai compris... mais il n'y a pas de doutes sur qui était l'agresseur initial. Alors... le choix est votre.

Il regarda le serpentard dans les yeux.

- Ce sera tout, Zverotic.

Le Serpentard paraissait un peu surpris, troublé ? Le professeur lui avait fait comprendre qu’il devrait plaider devant le Conseil, sans soutiens de l’école, puis l’avait exclu de ses cours suite à la réponse pour le moins provocatrice du Serpentard, et maintenant le professeur acceptait qu’il conserve la baguette de feu Shane ? C’était comme s’il s’agissait de sa récompense, qu’il consentait à lui laisser malgré tout ? Ce n’était pas logique. Peut-être y avait-il eu, depuis le début, quiproquo sur les intentions de l’un et de l’autre ?

En tout cas, ce n’était pas le moment pour y réfléchir ou pour poser la chose sur la table. D’un hochement de tête, il saluera le directeur de la maison gryffondor…

- Au revoir, professeur Lionhearth.

….puis s’en ira.

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