Re: Bal de Noël 1652

Connor faisait finalement montre d'une certaine défiance et qui mena Peter à proférer... des menaces ? Son regard bleuté se tourna vers lui, un peu surprise tout de même de voir qu'il ne s'agissait plus vraiment d'un pressing moqueur. Habituellement ce n'était pas un comportement qu'appréciait vraiment la rousse mais dans le cas présent ça lui procurait un certain plaisir de voir quelqu'un parler comme ça à Graham. Son air redevint sérieux alors qu'elle guettait la réaction du bleu, une partie d'elle curieuse de voir ce qu'il avait à lui dire et une autre désirant le voir continuer de défier son cavalier pour voir jusqu'où ça pouvait aller.

Le reflet d’une horreur cristallisée dansa, à ces mots, dans les iris du bleu. Ses yeux cherchèrent à droite, à gauche - presque avec impuissance, une échappatoire, un moyen de se dérober à l’inconfort le prenant à la gorge et aux tripes. Il déglutit, la coupe à sa main tournant machinalement, et finit par ancrer son regard dans celui de Peter.

- Hum… Il marqua un temps de pause, plissant les yeux et pinçant les lèvres. Je suis amplement d’accord avec toi cher collègue.

Il souffla légèrement, ses yeux se fermant un instant, avant de se poser successivement sur le préfet puis sa cavalière.

- La maladie nous joue des tours, fit-il, lâchant un rire nerveux.

Il ajusta le col de sa cravate.

- Le temps est le meilleur critique et le juge le plus impartial qui soit.

Il offrit un sourire crispé à ses deux camarades avant de terminer.

- Sur ce, je ne vais pas plus vous déranger ; bonne soirée à vous.

La rouge rougit légèrement face au geste du jaune. Le regard détourné, elle commença à s’avancer.

- Hum… je sais pas… du jus d’orange peut-être?

Arlès écoutait toujours l'air de rien, Aurore en faisait autant. Le duo s'était semble t-il lancé dans un duel de regards au milieu de leur danse: ils devaient écouter, se regarder et ne pas rigoler. Pour l'heure, les deux tenaient, mais la lèvre inférieure d'Aurore avait tendance à frétiller sous les coups conjugués de la situation, du défi en lui même, et du regard impassible de son comparse. Hélas pour Connor, le duo ne constituait pas un échappatoire de choix, puisque constitué d'une Poufsouffle. Dommage Connor, bonne chance à toi avec Peter !

Une goutte de sueur dévalait le front de Lewis. Qu'il n'ait pas de cavalière n'était pas le problème - il venait pour le buffet - et Megan lui tournait toujours autour dans le pire des cas. Non, la situation était bien plus catastrophique que cela: il n'avait trouvé personne pour lui faire son traditionnel nœud papillon dont il était si fier. Comment allait il pouvoir crâner dans la Grande Salle menton relevé pour faire admirer à tous son nœud papillon s'il n'y avait que le papillon sans le nœud ?! D'ordinaire, il avait juste à attendre dans la salle commune avec un sourire idiot pour qu'une fille plus grande attendrie par le gentil petit Lewis, ou un garçon voyant en ce gaillard un petit frère en détresse, ne lui fassent son nœud. Mais là, il était arrivé bien trop tard et il n'y avait plus personne dans la salle commune ! Il déambulait alors, tête baissée, cherchant avec des yeux de chien battu un ou une Poufsouffle plus âgée qui lui permettrait de briller encore pendant cette soirée.

Une nouvelle fois au bras de James, l'Infante et son cavalier n'eurent cette fois-là nullement les appréhensions légitimes habitant les couples de cet âge-là se dirigeant vers la grande salle parée de ses couleurs de Noël, puisque c'était déjà tout de même la seconde fois qu'ils passeraient la soirée ensembles. Une petite plaisanterie sur le fait que les compétences dansantes de l'Ecossais avaient dû s'améliorer depuis la première année puis un compliment sur la tenue du vert, quelle qu'elle fût-ce, avant de l'accompagner dans la ronde des danses lancée par l'orchestre jouant les premières notes de leurs partitions. La robe de María était là encore en mousseline bleue nuit, mais cette fois le temps avait fait son effet et quelques morceaux avait décoloré, laissant apparaître quelques points blancs de part et d'autre sur le tissu. Qu'importait, cela se mariait dans le thème de sa maison ... ajoutant la légère touche d'argent aux coloris de Serdaigle, seule différence, son corsage qui n'était plus vraiment adaptée à sa poitrine d'adolescente, avait été en effet quelque peu ouvert par Sophie lui un air beaucoup moins guindée que les années précédentes.

Ce qui était autrefois une soirée à laquelle la Gryffondor se donnais au maximum pour être au plus coquette possible as ce soir des airs de corvée. Le mot est fort car ce n'est là que paiement d'un contrat, d'une parole donnée à son cavalier en échange d'informations et rien que pour cela Nymeria ne regrette rien. La robe qui frôlais le sol de la grande salle lui arrive aujourd'hui au dessus des chevilles, les dentelles qui masquais ses mains couvrent à présent ses avant-bras et malgré le ridicule du rendu la lionne ne ressent ni honte ni gêne, en grande partie car l'atour qu'elle exhibe sans la moindre humilité est l'énorme tresse qui lui couvre le dos dans sa totalité, fruit du travail combiné de trois de ses camarades de chambrée étant parvenu à réduire d'un tier la longueur de la chevelure par ce traitement.

Voici donc l'étudiante de troisième année qui passe le seuil en compagnie de celui qu'elle ne connait que son le nom de Zverotic, ce qui pourrait être un prénom, un nom ou même un surnom. La blonde n'as pas demandée et n'y tiens pas pour le moment, craignant que le vrai nom du serpent soit encore plus compliquer à prononcer, c'est pourquoi elle ne s'est adresser à lui que par "Monsieur" lorsque les deux se sont rejoint une instant auparavant. Une fois les deux pieds dans la Grande-Salle l'anglaise réitère sur un ton oscillant entre la politesse et l'amusement:

-Monsieur tient il à ce que ma gorge se dessèche? Il fait grand soif.

Les flocons tombant du ciel artificiel, la musique et les rires capture Nymeria malgré elle tout en faisant poindre une touche de culpabilité à la pensée de ceux qui ne peuvent et ne pourrons plus jamais profiter d'une telle ambiance.

Augustus sur le seuil, attendait que sandra arrive à sa hauteur, pour rentrer sappé comme jaja, leur prochaine destination à l'intérieur de la grande salle semblait évidente, si bien qu'il la scrutait déjà, et voyait chaque individu s'approcher du buffet comme un potentiel rival

- Regarde les gens ont pas encore trop commencé à manger on va se régaler !

Augustus n'était pas trop dans ces délires d'aristocratie et de bienséance, si il venait au bal c'était uniquement pour manger, en grand gourmand qu'il est.

Alija n'avait pas porté grand intérêt au désintérêt vestimentaire de Nymeria, il était quant à lui habillé sobrement avec un par dessus noir et une grande cape, elle aussi entièrement noire. La seule pointe de couleur résidait dans l'étrange chapeau traditionnel qu'il portait, un fez rouge qui ressortait d'ailleurs à merveille avec la tenue de sa cavalière du soir. Il était là plus par curiosité de découvrir la composition des duos, que pour autre chose.

Le "monsieur" haussa un sourcil à la remarque de la rouge, amusé, il dégaina calmement sa baguette et jeta un regard en direction du buffet où trônaient toutes sortes de victuailles.

- Qu'est-ce qui serait à même de dessécher la gorge de madame ?

Augustus aura du attendre quelque peu, mais la lionne finira bien par faire son apparition, vêtue de façon relativement normale. Elle arriva au niveau d’Augustus, qu’elle salua d’un hochement de menton, et scanna la salle des yeux, avant de pointer du doigt l’un des coins du buffet.

- Psst, regarde là-bas, fit-elle, bas, y’a des bretzels.

L'accoutrement à la fois sobre et original de son cavalier ravi la jeune femme qui se fait l'impression d'être en présence de ces princes étrangers venue du monde entier courtiser l'héritière du trône qui n'est autre, dans le scénario stupide bricolé à la vas-vite dans sa tête, qu'elle même. A l'instar de son ainé la curiosité quand au couple formé pour l'occasion s'éveil et c'est ainsi que son reconnu des paires inattendues telle corneille et serpent, et beaucoup moins comme serpent aqueux et lionne morfale.

-Un jus de citrouille, merci.

Beaucoup de monde pour autant de bruit mais il est impensable de rester bêtement l'un près de l'autre à se regarder dans le blanc des yeux, alors la fille en rouge engage la conversation:

- Tu ne ressemble pas aux camarades du sud mais il est pourtant clair que tu n'es pas de l'ile. Savent ils danser comme chez nous de là où tu viens?

Il laissa Connor partir, en secouant la tête puis revint à Eleanor.

- Une petite danse ?

À son arrivée au bal, William éprouve une pointe de déception, n'ayant trouvé personne pour l'accompagner. Espérant croiser quelqu'un dans la même situation, son regard est tombé sur Peter Riverside, ce préfet Poufsouffle populaire, accompagné d'Eleanor. En tête du classement de popularité, il semble profiter de son statut pour faire son choix parmi les filles plus jeunes. Cette vision exaspèreWilliam, surtout en voyant l'attention d'Eleanor captée par ce dernier, augmentant son irritation envers Peter.

Ni une ni deux il entrelaça son bras au niveau du coude de sandra pour se diriger vers la droite du buffet tel des agents secrets

- On va tout manger de tout de toute façon, moi j'ai spotted le pain d'épices énorme et les tartes aux fruits à l'autre bout, mais va falloir faire vite alors les tartes vont partir en premier. alors va falloir faire vite, et pis on active un plan d'urgence si y'a plus beaucoup de morceaux de tartes on rush le buffet et on revient aux trucs salés après

l'explication de son plan ingénieux terminé, il alla prendre deux saucisses, et en lança une à sandra

- réflexe !

Eleanor ne comprenait pas trop ce qui venait de se passer, d'autant que Connor ne lui avait absolument rien dis de particulier à part une phrase bancale avant de partir. Enfin elle n'allait pas penser qu'à lui pour cette soirée, d'autant qu'une invitation à danser lui était proposer. La mine radieuse qui lui procura la demande répondit déjà avant qu'elle ne le fasse.

- Avec plaisir.

La Poufsouffle lui tendit sa main et attendit d'être emmené sur le dancefloor pour lancer les hostilités. Après quoi elle le questionna.

- Alors comme ça tu as défendu mon honneur ?

Sandra écouta le plan fomenté à la volée par Augustus et acquiesça.

- Okay, on va piller le buffet. On se retrouve dans dix minutes. Ordre de gros lardon.

Elle attrapa la saucisse lancée par Augustus en plein vol et croqua dedans, avant de danser entre tables et convives, dérobant à la volée nombre de mets des papilles de ses camarades.

- Je n'ai rien fait qui vaille d'être mentionné...

L'humilité des victorieux, était la plus grande des arrogances...

- Et à vrai dire... j'ai fini par avoir pitié de lui. Tu semblais être le rapace, et lui le ver de terre...

Il émit un rire après cette taquine flatterie, et il entama la danse.

- Bien sûr, pourquoi en serait-il autrement ? La plus part des danses dansées par les sorciers sont issues de nos ancêtres communs...Seules quelques danses spécifiques ont étés inventés par des sorciers de telle ou telle contrée. Et bien sûr, j'imagine que d'autres ont été copiés sur celles des moldues, mais je crois qu'il s'agit là d'un sujet tabou...

Un verre de jus de citrouille était en train de léviter jusqu'à la pointe de la baguette d'Alija...

- Il m'est arrivé de faire cette remarque à mon père, et je dois dire que la punition qui a suivie m'a coupé l'envie de recommencer...Plaisantait-il, ou pas, tout en tendant à Nymeria le verre de citrouille qu'il venait d'acheminer jusqu'à eux.

- Tu peux te sentir libre de nous lancer sur la danse de ton choix.

Il était vrai qu'elle avait eu un comportement qui n'était pas habituel mais mise en confiance Eleanor s'était permise d'en profiter pour rendre un peu à Connor ce qu'il méritait. Flattée et un peu gênée de s'être montrée sous ce nouveau jour, son regard revint sur Peter.

- On dirait que quelqu'un a un peu trop d'influence sur moi...

Ce qui n'était pas complètement faux. Ainsi la danse commença pour la première fois avec quelqu'un d'autre que Johannes. Avec élégance la rousse fit ses pas qu'elle connaissait très bien, visiblement très à l'aise et contente.

Augustus entama donc les hostilités, et commencera par manger un bretzel avec une saucisse, pour ensuite enchainer sur des mets tout aussi plus singuliers les uns que les autres, il lui faudra bien plus de 10 minutes pour gouter à tout, passant à droite à gauche il saluera les gens qu'il connaissait, il remarqua eleanor avec le préfet des serdaigles et se dit comme bien d'autres élèves que c'était pas très fair play d'un élève en 7ème de sortir avec une fille en quatrième, il aurait pu être un peu jaloux, mais la nourriture en abondance le rendait trop dinguo. Il arrivera au niveau des desserts avec presque 10 minutes de retard

- Ouah désolé y'avait trop de trucs t'as déjà commencé les tartes ? Elles sont comment ?

Il prit un grand morceau et finit sa phrase en portant la tarte à sa bouche

William ressent un mélange de déception et de frustration en apercevant Eleanor et Peter sur la piste de danse, partageant un moment ensemble. Cette vue le perturbe plus qu'il ne l'aurait imaginé, et préfère s'éclipser rapidement du bal.

Sandra avait attendu Auguste, les bras croisés, tapant le sol du bout du pied.

- T’en as mis du temps… tu t’es bien goinfré?

Elle enfourna une tartelette dans son gosier, dans l’attente de sa réponse.

Le serbe semble pointu en terme d'anthropologie ce qui est loin d'être le cas de la blonde pour qui les frontières sont presque des barrières magiques séparant les mœurs les uns des autres. La remarque de son ainé à propos d'inspiration moldu la fais d'ailleurs tiquée, la chatouille sur un détail d'importance auquel elle n'as pourtant jamais portée d'attention, le simple fait de savoir si elle est plus proche d'un moldu anglais que d'un sorcier italien. Anglais et sorciers britannique se ressemblent pourtant un être tel que le professeur Bagamba est capable de manipuler l'éther comme elle le fait, de ce fait l'africain est comme elle en tout cas plus que le moldu anglais qui au fond l'est quand même un peu moins pis..

L'adolescente s'ébroue avant de saisir le verre qui lui est tendu en offrant un sourire à son cavalier qu'elle dévisage tout en vidant le contenant d'une traite.

-Pourquoi ne pas m'enseigner quelques pas de ces contrées lointaines qui ne le sont pas tant?

La rouge tend son verre à un camarade qui passe dans le coin et n'as pas d'autre choix que de le prendre ou le laisser tomber. Ainsi débarrassée cette même main est offerte au Serpentard.

- si tu savais, nan vraiment manger c'est trop important !

il avala le reste du morceau de tartes, et prit un morceau de pain d'épices qu'il mit dans sa poche l'air de rien

- vraiment ces elfes niveau bouffe ils savent s'y faire ! Ça change du vieux pudding qu'ils nous servent, tu bois ?

il dirigea sa main vers la bieraubeurre

Elle zyeuta la pinte de biéraubeurre qu’Augustus avait en main.

- Hum….

Elle fronça les sourcils.

- J’ai jamais goûté… c’est bon ?