Dortoir des filles

De simples dortoirs, avec des armoires et des lits superposés.

Pendant le discours de Connor, les dortoirs étaient déjà occupés par Irène, visage recouvert par un masque de soin avec des tranches de concombre sur les yeux. Celle ci, furieuse quant à l'identité du nouveau préfet, était allée se coucher de bonne heure, en plus ce serait bon pour son teint. Malheureusement, les jacasseries de l'insupportable préfet et de ses larbins parvenaient jusqu'à ses oreilles.

— Argh ! Ils en ont pas bientôt fini ces balourds ?! Pesta la jeune fille en balançant un oreiller vers la porte avant de se réfugier sous sa couette pour pester de nouveau.

L'Infante ayant quitté la salle commune peu après la question de Diego, elle trouvera refuge dans les dortoirs féminins, retrouvant avec plaisir son lit et ses affaires.

L’espagnole aura passé une nuit quelque peu désagréable, sa peau lui démangeant légèrement. Naturellement, elle s’était sentie plus fatiguée qu’à l’accoutumée le lendemain.

Était-ce les couvertures de l'école ? Pourtant les elfes habituellement faisaient plus que correctement leur travail en lavant les draps et couvertures des lits utilisés par les élèves... La fillette observera les diverses zones où sa peau lui démangeait.

María remarqua au niveau de sa cuisse gauche, au dessus du genou, ainsi que sur son avant-bras droit, des petites piqûres semblables à celles que pouvaient donner des moustiques.

Elle n'y prêta bien évidemment pas plus d'attention, puisque l'été était encore là, la saison des moustiques bien présentes et avec la présence du lac aux alentours la prolifération de cet insecte logique à cette période ... Et commencera sa journée sans plus y penser.

Dans son lit, Abigail ne trouvait pas sommeil, toujours tracassée par ce qu'il lui arrivait. La jeune fille s'arma de sa baguette, d'une plume ainsi que d'une feuille de parchemin puis s'enfouit sous ses couettes. Elle s'éclaira d'un faible Lumos puis commença à écrire sur son bout de feuille :

" Fatigue apparente, cernes, visage pâle, magie affaiblie" " Dana, Serdaigle" " Causes ? " " Maladie ? Baguettes ? Sceptre de l'Inquisition ? Créatures ?

Le groupe de fille avait évoqué des baguettes deffectueuses. Peut être qu'en grandissant sa baguette ne convenait plus a l'adolescente qu'elle était. Il s'agissait de sa prochaine piste.

Après ces quelques notes, elle utilisera un somnifère pour s'endormir plus facilement.

Nouvelle nuit compliquée pour la jeune serdaigle. Consciente de l'ampleur que prenait cetta "maladie", Abi avait compris que tous ces signes étaient plus que des coïncidences. Quelque chose se tramait et Abigail avait de plus en plus peur. Cela venait-il d'elle personnellement ? Ou tous les sorciers étaient également touchés ? La jeune fille se grattait de son index sa tempe. Elle était en pleine réflexion. A l'abris des regards, elle examinait son petit bout de papier déjà chiffoné sans grandes convictions... Les théories se cumulaient dans l'eincente de Poudlard notamment celle qu'elle craignait le plus concernant l'Inquisition... Malgré sa fatigue, Abi donnait son maximum pour se remémorer les derniers mois avant l'apparition de ses premiers signes de fatigue... Etait-elle passé à côté de quelque chose ?

Ses vacances avaient été plutôt calmes depuis la "foire sorcière". Elle avait retrouvé James près du puit ou ils s'étaient rencontrés lors des premières années et prsè duquel Eleanor avait massacré de sang froid un strangulot. Sa source d'eau durant la fin des vacances était-elle problématique ? La jeune fille ne savait plus trop ou donner de la tête et avait plusieurs pistes à approfondir.

En se grattant la tempe, elle vint aussi à se gratter le haut du bras, puis la cheville qui lui démangeait aussi beaucoup, et puis le haut du dos. Et une réflexion interrogative lui tapota dans le crâne comme un mantra "Mais pourquoi il y a encore des moustiques en Novembre ?!?"

Un flash apparut aussi devant ses yeux, celle des flammes de Bagamba brûlant cet insecte étrange dans la calèche.

Sa démangeaison en provoqua d'autres puis d'autres encore. Si elle pensait que la cause de ses boutons à la sortie de l'été n'étaient que des vulgaires moustiques dont la présence avait été renforcée par le nombre de fenêtres ouvertes dans la salle commune serdaigle, Abigail s'était trompée. A cette période de l'année, il n'y avait plus de moustiques... A la recherche de la cause de ces picotements, la jeune fille se souvint de son trajet dans la calèche et de cet insecte qu'elle n'avait pas été capable de reconnaître. Tout c'était déroulé très vite à vrai dire, Monsieur Bagamba s'était jeté dessus avant qu'elle ne puisse émettre le moindre mot.

Elle avait ainsi une nouvelle piste à creuser, une piste qui semblait plus plausible que ses premières théories. Si une simple bestiole était à l'origine de ses piqures alors Abi serait soulagée que l'Inquisition soit en dehors de tout cela. Néanmoins cela n'était pas une raison pour ne rien faire, elle souhaitait retrouver sa meilleure forme pour affronter cette année. La jeune fille s'endormit avec un nouvel objectif, il fallait qu'elle trouve Monsieur Bagamba.

Au fil des jours, les démangeaisons et la fatigue d’Abigail avaient petit à petit commencer à se dissiper. Pour autant, elle semblait être la seule dans ce cas: que ce soit du côté de Celonia, qui commençait à être atteinte des mêmes symptômes, ou de celui de María, qui commençait à avoir de lourdes cernes sous les yeux - aucun signe d’amélioration.

Celonia n'y avait pas prêté attention jusqu'alors. Lorsque des fatigues passagères l'accablaient en fin de journée, elle mettait cela sur le dos du surmenage. Lorsque ses cuisses flanchaient en gravant les marches qui menaient aux tours, elle imaginait que c'était lié à une carence alimentaire. Malheureusement, son salvateur déni fut mis à rude épreuve lorsqu'elle commença à voir toutes ses camarades de maison tomber comme des mouches. Toutefois, trop fière ou trop têtue, son esprit occulta les symptômes aussi longtemps qu'il le pût, jusqu'à ce que les cries du corps ne se fassent entendre.

Une nuit, alors qu'elle s'emmitouflait dans sa couette pour se protéger du froid, elle sentit ses muscles alourdis se crisper alors qu'elle se mouvait. Elle sentit son cœur se tordre douloureusement, comme en réaction à un dégoût singulier ; A l'acceptation d'une réalité qui l'offusquait au plus haut point. Elle était malade, elle aussi. Cette gêne physique était peu de choses par rapport au monde d'inquiétude qu'il couvait pernicieusement. Comme si cela servait à quelque chose, elle tira plus fort encore contre sa couette. Elle voulait envelopper chaque partie tiraillée de son corps par cette surface chaude et molle pour l'oublier, la chasser et pour qu'au petit matin elle n'ait plus à penser à "elle".

Tout de même... La première fois qu'elle avait entendu parler de la maladie, c'était juste après la rentrée et ni les infirmières, ni quiconque d'autre ne semble trouver une solution. L'autre jour, en cours, elle avait raté un sortilège qu'elle maîtrisait pourtant parfaitement et ça n'était pas une défaillance de sa baguette, elle l'avait senti, le problème était venu d'elle et seulement d'elle. Ses exercices pratiques s'étaient avérés catastrophiques à tel point qu'elle n'osait plus en faire. Qu'arriverait il si cet état était permanent ? Pire, si ça s'aggravait?

Sa respiration s'accéléra et elle se sentit trembloter! Au lendemain matin, à la première heure, elle partira à l'infirmerie et on lui annoncera une bonne nouvelle, cela ne faisait aucun doute. D'ici-là, il suffisait qu'elle dorme...

A la différence de son amie Abigail qui était dans la forme de sa vie, l'Infante continuait toujours de souffrir des mêmes maux et symptômes, et si la scène frustrante et "dangereuse" d'avec James ne s'était pas reproduit, c'est parce que María avait fait un gros travail sur soi pour ne pas exploser en plein vol, métaphore quidditchesque. Les entrainements qu'elle organisait en pâtissaient et ses coéquipiers devaient, souvent malgré eux, subir "ses foudres": en leur demandant toujours plus et n'hésitant pas à mettre son art pour se faire ... la nouvelle capitaine fatiguait plus que de raison son équipe et souvent pour rien, sa recherche d’exutoire n'était pas des meilleures ici. Alors comme à son habitude dans ces cas elle s'en retournait vers Dieu pour se faire, espérant retrouver ainsi un semblant de vie: profitant de l'absence de ses colocataires de chambre, elle utilisa plusieurs vêtements qu'elle déposa au pied de son lit pour faire un prie-Dieu afin de s'agenouiller, son crucifix entre les mains tandis qu'elles les joignaient, les coudes sur le drap, devant elle. La jeune fille, tête baissée et yeux fermés, récitait en murmurant "In nomine Patris et Filii et Spiritus Sancti. Amen" avant de poursuivre toujours plus bas de peur de se faire entendre.

Confiteor Deo omnipotenti
beatae Mariae semper Virgini
beato Michaeli Archangelo
beato Joannni Baptistae
sanctis apostolis Petro et Paulo
omnibus Sanctis
et tibi Pater
quia peccavi nimis cogitatione
verbo et opere
mea culpa.
Misereatur nostri omnipotens Deus
et dimissis peccatis nostris
perducat nos ad vitam aeternam
Amen
Indulgentiam, absolutionem et remissionem
peccatorum nostrorum
tribuat nobis omnipotens
et misericors Dominus.
Amen

Gloria Patri et Filio et Spiritui Sancto
sicut erat in principio et nunc et semper
in saecula saeculorum .
Amen.

Un "Ameno, Dorime" lui traversa l'esprit

Elle continua, se concentrant sur ce qu'elle dirait et occultant ses pensées néfastes.

Ave Maria
gratia plena
Dominus tecum
benedicta tu in muliéribus
et benedictus fructus ventris tui
Jésus
Sancta Maria
Mater Dei
ora pro nobis peccatoribus
nunc et in hora mortis nostrae
Amen.

Elle essayait autant que possible d'éviter les regards, mais les élèves de sa promotion, à force de discuter entre eux (et après qu'elle ait piqué sa crise contre John, accessoirement), devaient avoir commencé à propager la rumeur qui était, désormais, totalement actée : Celonia Harpis n'avait été invitée par personne pour le bal. Un coup violent pour son estime d'elle même qui, en combinaison de la maladie qui continuait de sévir, avait plongé son moral au plus bas. Ainsi, la jeune fille pourtant très amène et sociable pour une Serdaigle s'était faite rare, voire très rare dans les environs de sa salle commune. Même ceux la connaissant assez pour savoir qu'une partie importante de son temps libre était consacrée à ses études dans la bibliothèque avaient remarqué qu'elle n'y passait presque plus. Et pour cause ! Celonia préférait désormais se terrer dans des salles de classe inoccupés, justement pour ne croiser personne. Elle ne rentrait dans sa salle commune que quelques minutes avant le couvre-feu et partait directement se coucher, le plus souvent sans dire un mot à personne.

L'après-midi précédant le bal commençait à s'entamer ce qui marquait également le début des préparatifs de toutes les jeunes filles désirant le plus se mettre en valeur. Cette situation on ne peut plus embarrassante pour la jeune fille, l'incitait à terminer ses "préparatifs" au plus vite et à s'enfuir. Ses cheveux étaient attachés à la va-vite et elle était restée en uniforme scolaire. De quoi éveiller des soupçons, mais la plupart des filles devaient être trop occupés à s'occuper d'elles même pour y prêter attention, c'est en tout cas ce qu'elle espérait. Restée devant son lit soigneusement fait, elle consultait une dernière fois les notes de son calepin et s'apprêtait à partir.

C'était d'ailleurs pour cela qu'arriva l'Infante, elle aussi dans sa robe scolaire, son entrée suffisamment discrète et passa presque inaperçue aux yeux de leurs camarades, mais à la différence de la malheureuse deuxième année devait se préparer pour retrouver l'Ashworth l'ayant choisi pour l'accompagner cette année-là. Leurs literies suffisamment proches, la "petite", se rapprocha du sien et passa forcément devant Celania ce qui "causa" son arrêt à sa hauteur.

-"Celonia ! Tu ne te prépares pas ?"

La question, rhétorique forcément au vu de l'activité de l'intéressée, était surtout ici une politesse afin d'engager la conversation avec sa cadette. Peut-être celle-ci n'avait-elle tout simplement pas de robe ? Mais c'était peu probable, María se souvenait que son père était tailleur ... celui-ci lui aurait forcément envoyé une. Ses absences, "remarquées", elles en revanche étaient sans aucun doute les raisons de ceci ... mais est-ce que l'oisillonne le lui expliquerait ? C'était une autre question.

Celonia avait une robe... Elle l'avait essayée et avait même aidé son père à la fabriquer... Pour rien. La jeune Harpis l'avait enfouie dans une malle il y a déjà quelques jours, trop honteuse pour ne serait-ce que la regarder. Au lieu de l'enfiler et d'aller passer un bon et beau moment avec le cavalier qui l'aurait choisie, elle s'apprêtait à passer la soirée dehors, dans le froid, à faire Merlin savait quoi. Elle ne remarqua pas l'arrivée de Maria, trop perdue dans la relecture de son calepin et, quand celle-ci l'interpella, la jeune Harpis ne put s'empêcher de sursauter. Elle referma son carnet et fixa Maria avec de grands yeux, comme si elle ne s'attendait absolument pas à ce que quiconque ne lui parle. Evidemment, la question qui lui était posée la mit dans un embarras insurmontable et la jeune fille balbutia.

- S...Se préparer ? Demanda-t-elle quelque peu paniquée. Oh! C'est déjà l'heure de le faire ?

Elle réprima un ricanement nerveux.

- O..Oui, j'allais m'y mettre, bien entendu...

Conclut elle avec une petite voix. Si elle était, habituellement, assez bonne actrice, elle ne s'était clairement pas montrée très convaincante en cet instant.

Un froncement de sourcils tandis qu'elle observait la demoiselle Harpis se dépatouillait dans ses excuses et qu'une idée terrible lui venait en tête, celle où sa cadette était l'héroïne d'une sombre histoire, d'un drame absolu, à l'échelle d'une élève de cet âge-là ...

-"Veux-tu que je t'aide ... ? A te préparer ?"

Sourire qui se voulait avenant sur son visage, l'adolescente essayait de se montrer gentille car il n'était pas dans ses plans de la pousser à bout, mais l'Infante voulait avoir la certitude qu'il était effectivement question de ce à quoi elle pensait, sitôt que Celonia lui répondrait par la négative, elle enchaînerait sur un autre sujet de conversation, afin de ne pas la gêner plus que cela. Et surtout qu'elle ne pense plus au fait qu'hélas, elle ne participerait à la soirée de l'année.

En dépit des bons sentiments de l'infante ici, en l'état, ses mots servaient plus à remuer le couteau dans la plaie qu'autre chose. Un frisson parcourut la jeune fille lorsque Maria se proposa de l'aider. Elle eut envie de l'invectiver pour la faire déguerpir, mais se ravisa. Tout de même... Est-ce que sa situation n'était pas suffisamment évidente ?

- N..Non ça ira merci... Dit elle sur un ton singulièrement attristé. En réalité, elle avait effectivement prévu de s'impliquer dans une "sombre histoire", mais son choix résultait effectivement de son absence de cavalier... Si elle en avait eu un, elle se serait rendue au bal sans repenser aux pérégrinations d'Hoover et ses amis. "Tu dois te préparer toi aussi, de toute façon."

Répondit la jeune fille qui se retourna pour faire mine de récupérer une quelconque affaire. En réalité, elle cherchait surtout à éviter les regards par peur d'éclater en sanglots d'un instant à l'autre.

Sa réponse vint lui confirmer ce qu'elle pensait et pour ne pas ... remuer le couteau dans la plaie María n'insista nullement sur le sujet, éludant d'un geste de la main la question la concernant : elle se préparerait plus tard. Car l'adolescente ne bougea pas d'un poil, ce que Celonia pourrait sans doute regretter, puisqu'elle continuerait de lui "tenir la main", façon de parler, et de converser.

-"En fait, je voulais te poser une question et si c'est possible te demander quelque chose ?"

Mais au vu de l'état de son interlocutrice, l'Infante préférait attendre un peu plutôt que d'aller droit au but, pour ne pas plus froisser sa camarade.

Occulter le sujet lui coûta peut être encore plus que de l'aborder. Elle aimait à s'imaginer que personne ne remarquerait son absence, mais, malheureusement, elle savait aussi que c'était impossible. Maria avait compris et allait ou bien la prendre en pitié, ou bien la juger pour ça et, dans les deux cas, cela la dépitait singulièrement.

- Me demander quelque chose ?

Répéta-t-elle en hochant un sourcil tout en se tournant vers Maria. Guère versée dans la charité en temps ordinaire, elle l'était d'autant moins en ce moment. Toutefois, elle était curieuse de savoir de quoi une fille comme Maria pouvait avoir besoin.

- De quoi s'agit il ?

La demande pourrait passer pour singulière surtout à cette période de l'année, mais après tout autant aller jusqu'au bout, peu importait les états d'âme concernant sa cadette, et au moins il n'était nulle question de pitié dans sa voix mais bien d'un besoin impérieux dont Celonia aurait d'ici quelques secondes toutes les clés pour le lui accorder ou non.

-"Ton père est bien tailleur n'est-ce pas." Cette question n'amenant nullement de réponses, l'adolescente continua. "Et tu m'en avais vanté les qualités l'année dernière, maintenant que j'ai quelques sous en poche ... accepterait-il que je te passe commande ?"

Avec ses quelques gallions, l'Infante espérait refaire un partie de sa garde robe sans que Sophie n'ait à coudre les siennes maintenant qu'elle avait pris quelques centimètres.

Une robe ? Sans doute pour participer à un énième bal au cours duquel la repoussante Celonia ne serait encore pas invitée! Sérieusement, elle ne pouvait pas choisir un autre moment, celle-là ? Et elle n'oubliait pas que les sous qu'elle avait en poche, elle les avait gagnés contre elle! Les filles pouvaient être encore plus méchantes que les garçons...

La jeune Harpis passa une main derrière son dos, serrant le poing et faisant trembler son avant bras, puis son torse dans le procédé. Finalement, elle inspira fort et releva la tête.

- Evidemment... Dit elle en soupirant. Quel type de robe ? Pour quelle occasion et quelle saison ?

Demanda-t-elle sur un ton quelque peu éteint. Elle avait assez vu son père gérer des clients désagréables pour savoir comment faire face à ce genre de situations. Toutefois, dans l'esprit de la jeune oisillonne, les velléités d'amitiés qui aurait pu exister entre les deux jeunes filles s'étaient évanouies en seulement quelques mots. Malheureusement, elle savait aussi que son père avait, plus que tout, besoin de travail. L'isolement de sa famille, loin du reste des sorciers faisait qu'ils n'avaient pas le luxe de refuser un quelconque client.

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