Couloir aux torches

Jude passe par le fameux couloir aux torches. Son jeu de lumière sombre/clair l'apaise. Il peut dire qu'il apprécie le contraste. L'obscurité l'apaise lors de ses migraines qui débute dû aux signes émergents de la maladie.

Jude, surpris et légèrement embarrassé par la révélation inattendue d'Augustus, leva les yeux et fixa le Serpentard avec une expression mêlée de curiosité et de gêne. Il n'avait pas anticipé une telle rencontre dans les couloirs et ne savait pas vraiment comment réagir. Cependant, il tenta de garder son calme et sa politesse habituelle.

- Euh, salut. Ça va bien ?

Il espérait secrètement que la conversation prendrait rapidement une tournure plus conventionnelle, évitant ainsi de s'aventurer davantage sur le sujet des dernières mésaventures dans les toilettes.

- On dirait que quelqu'un t'en veux.

Le poufsouffle, tentant de faire abstraction de la grossièreté d'Augustus, lui répondit d'un ton poli bien que légèrement crispé. En effet, il n'y a rien qui déteste le plus que la saleté et les mauvaises manière et le spécimen semblait incarner ses deux "idéaux". Il se sera reculé après qu'il ait lui tapoté l'épaule, hors de question de se faire toucher par ces mains sales.

- Je suis Jude, un deuxième année donc, non, pas vraiment nouveau, mais peut-être qu'on ne s'est pas croisé avant. Et toi ?

On devait sûrement croire ça dû à sa petite taille.

- Ca va te paraitre bizarre mais t'as l'air sympa pour un Serpentard.

- Troisième année ? N'est-ce pas Nymeria la plus forte ?

En tout cas, aux yeux du jeune blaireau, c'était le cas.

- Oh tu voulais dire plus fort parmi les Serpentard de ton année, je viens bien te croire.

Hochant doucement la tête, il commence à se remémorer de ce Serpentard, rarement la aux réunions mais présent de temps en temps quand même.

- Ah mais oui je me souviens de toi !

L'impression que ça fait une éternité.

- Tu avais trouvé quelque chose l'année passée ?

Jude s'écarta immédiatement du Serpentard. Il détestait qu'on le touche sans sa permission et encore plus quand c'est de la part de quelqu'un qui a une assez haute probabilité de ne pas s'être lavé les mains en sortant des toilettes.

- Je veux bien observer un duel entre Nymeria et toi, pour vraiment décider qui est plus fort.

Après tout, il a l'air d'apprécier les combats, c'est comme lui rendre service non ?

- J'ai hâte d'en savoir plus ! Sinon tu as entendu quelque chose sur cette étrange maladie dans l'école ?

La fameuse excuse de la baguette, il l'avait tellement entendu celle-là. Après, sa baguette, ne lui a pas été donné par Poudlard, lui, peut-être présente-t-elle des différences ?

- Ouais, enfin, le meilleur sorcier gagne contre n'importe qui même avec une baguette pourrie.

Le Poufsouffle détestait qu'on accuse du matériel plutôt que remettre en question ses propres actions pour s'améliorer. Ce raisonnement est d'une paresse.

- Ce "singe", comme tu dis, est professeur à Poudlard depuis plusieurs années. Mais peut-être qu'il sait quelque chose en tant que professeur de botanique. Tu veux qu'on aille le voir ?

En effet, des premiers signes de maladies se manifestaient chez Jude mais fut un des derniers touchés parmi les Poufsouffle, hormis de la fatigue le reste a l'air d'aller, pour le moment.

- Y'a peut-être une plante qui pourra arranger tout ça. C'est tout ce que je dis.

La haine semble animer pleinement son interlocuteur. Jude n'espère jamais un jour devenir comme ça.

- Des piqures de moustiques ? Première fois que j'entends ça.

Le jeune garçon ne semble pas céder au pessimisme de ses camarades pour des raisons qui lui est propre.

- J'ai juste entendu dire que les infirmières n'en savaient rien.

- C'est vrai que c'est étrange mais peut-être qu'il y autre chose qui donne des boutons des spores ou peut-être des plantes ?

Après tout, la botanique est tellement vaste et variée mais Jude en saurait plus si ce n'était pas Howard qui faisait tous ses devoirs de botanique.

- Aller c'est parti. Par contre, tu ne parles que pour toi, ok ?

Il a l'air assez étrange et n'a pas envie d'être associé aux paroles.

Après ces dernières paroles, il se dirige vers le grand hall.