Re: Hall d’étude

Martha et Angela furent interrompues dans leur conversation qui portait sur les meilleurs coupes de cheveux pour des visages à forme ovale, et posèrent donc leurs yeux sur William, chacune lançant un ”Salut” et attendant qu’il exprime la raison de sa venue… Au fil de ses mots, une sorte de gêne commença à s’installer ; Martha triturait ses mains, regardant son amie de temps à autre, et cette dernière se grattait la nuque, tentant de regarder ailleurs.

- Hum… commença la gryffondore, c’est que… je… j’ai… j’ai déjà quelqu’un ahah…

"Pas de souci, Marthaintérieurement il souffre mais il reste fort en apparence "Si jamais l'une de vous change d'avis je vous ferai peut-être l'honneur de vous accorderune danseclin d'oeil puis sur le depart a moins que l'une d'elle rajoute quelque chose

Les deux filles laissèrent William s’en aller, à vrai dire, elles partiraient même du hall d’études après quelques secondes.

"On dirait que c'est rapé, Abi" Refusant de montrer qu'il se laisse abattre il ajouta "Bon, on se voit au bal !" avant de déguerpir aussi tôt.

Abi l'aura regardé de loin et avait adopté une mine triste à son retour... Elle finit néanmoins par sourire, William ne perdait pas la face.

- Il y a intérêt !

Car cela voudrait dire, qu'il n'avait pas trouvé de partenaire... Abi partira à son tour.

Comme à son habitude à la fin des cours du vendredi et avant de passer à table, l'on retrouvait l'Infante attablée dans le hall d'études ses affaires devant, elle. Respectant toujours son programme qu'elle suivait via le petit emploi du temps parfaitement réglé via son petit carnet, María-Esperanzan, du haut de ses trois nouveaux centimètres, était plongée dans l'étude ô combien importante du dernier devoir de divination envoyé par Néarque ...

Bien sûr l'Infante avait fini son travail, était partie manger et avait rejoint ses pénates bien avant le couvre-feu.

Johannes avait besoin de calme. Au fond de son sac il avait retrouvé un bouquin qui l'avait laissé un peu perplexe : Gobelins : Alliés de circonstances ou conspirateurs ? , d'un certain Alain Sombral. Il lui avait fallu quelques instants pour se souvenir : le devoir supplémentaire de Néarque.
Au moins ça lui changerait les idées ; il s'installa confortablement et ouvrit le grimoire. De quoi cela parlait-il ?

En ouvrant les pages, Johannes découvrirait le contenu suivant:

"Gobelins : Alliés de circonstances ou conspirateurs?" était un livre écrit par Alain Sombral. Mais un autre nom figurait aux côtés de celui du polémiste, celui d’un ancien polémiste, d’un nom familier aux oreilles d’un élève de Poudlard, en effet le livre était préfacé par nul autre que Néarque de Malpas.

Le livre est une vaste chronologie de l’histoire gobeline citée par les sources traditionnelles magiques, entrecoupée des commentaires d’Alain Sombral ayant occasionnellement pour source des « enquêtes menée par le journal la voix du sorcier ».

Johannes apprendra du livre que les Gobelins ont souvent été des alliés non-fiables mais que les sorciers ont toujours du se résoudre à les accepter car ces derniers se sont toujours montrés incompétents pour prendre leur place dans la gestion des secteurs économiques. L’auteur cite également beaucoup le livre « Les Gobelins : Nos meilleurs alliés » de l’érudit sorcier Bernard Henri Lévite pour le critiquer de manière… virulente si ce n’est insultante. Johannes remarquera également que de nombreuses pages du livre sont laissées blanches et que souvent le livre passait d’un sujet à l’autre sans avoir conclu, c’est comme si le livre qu’il tenait entre les mains n’était qu’une version incomplète…

Il prenait vaguement des notes ; tout cela l'interpellait un peu. Il situait vaguement l'histoire des gobelins, mais les commentaires jetaient sur tout cela une lumière nouvelle. Qu'est ce que le prof attendait de lui... Il bricolerait un truc.

Cela faisait maintenant de nombreuses minutes qu'elle attendait Dante et James pour les aider à réviser leur cours mais aucun des deux n'avaient pointé le bout de son nez, ni même averti de leur retard. María-Esperanza commençait alors à comprendre dans quoi s'était-elle embarquée : ils lui avaient tout bonnement posé un lapin à moins que cela ne soit qu'une simple plaisanterie de la part des deux gryffondors ... en tout cas, elle était le dindon de cette farce et le sentiment rageant d'avoir et perdu son temps et d'être pris pour une ... l'animait. Tant pis pour eux pesta la jeune adolescente qui se décida à travailler ses propres cours, ça lui apprendra à vouloir aider des camarades la quémandant.

Bien sûr elle avait quitté les lieux après avoir travaillé tant bien que mal ses propres cours. Plus énervée qu'à l'accoutumée.