Salle des trophées

- Je vais en parler à toutes. Après on peut jamais savoir en avance. De ton côté, vu que ça commencé à Serdaigle, tu pourrais peut-être chercher la première qui est tombée malade ? Si remonte ce qu'elle a fait dernièrement on pourra peut-être en savoir plus.

Elle peut-être même contracté avec un démon, qui sait.

Trouver qui avait été fatigué le ou la première à Serdaigle ? Sans doute pourrait elle faire cela oui. María hocha la tête d'un air entendu.

-"Très bien je vais essayer."

Et après ses belles paroles l'Infante recula pour quitter la pièce.

-"Je vais y aller Jude. Nous nous tenons au courant ?"

- Merci Maria ! J'espère qu'on en saura plus sur cette affaire.

Hochant la tête avec vigueur, n'étant pas encore malade à l'instant de cette conversation.

- Et oh ... J'espère qu'on se reverra bientôt !

Puis partira vers de nouvelles aventures.

Le jeune Croate se trouve devant les sabliers, chacun représentant les gains dans cette course aux points et à la démarcation entre maisons. Mêlant honneur individuel pour la participation et collectif pour le sentiment d'appartenance, la coupe des maisons représente pour certains des élèves les plus compétents l'un des moments les importants de la scolarité, le moment de se démarquer et de faire honneur à sa maison comme à sa famille. Pour Aslan cette pièce et ses sabliers représentent plus une sorte de temple, celui de la réflexion et de la remise en question. Dans un endroit qui se démarque par l'appartenance et l'intégration Aslan ne peut s'empêcher de se sentir plus seul que jamais en regardant le sablier Serdaigle. Oui, il avait déjà fait gagner des points avec sa maîtrise théorique hors du commun de certains sujets, mais quel intérêt ? Cela ne lui apporte ni le respect, ni la reconnaissance. Même chez les Serdaigle les rats de bibliothèque ne sont pas réellement parmis les plus populaires. Le CDI la bibliothèque étant l'endroit que Aslan fréquente incontestablement le plus, son antre, son domaine, son lieu de réconfort. Mais pourtant le Croate apprécie de temps en temps venir ici, pour se rappeler de la blackpill. Certains individus ne sont juste pas fait pour s'intégrer, le bal qui arrive avec des pas de géants affirmant sa solitude ne fait que confirmer cette théorie.

L'originaire des Balkans rabat son regard sur son "frère" en réalité leur lien de famille direct remonte à plusieurs générations, un arriéré grand père de son côté et un grand grand oncle du sien. Néanmoins sur le dernier millinaire les deux familles ont tellement partagés de sang, comme c'était le cas dans la plupart des familles nobles sorcières de la région, que Alija pourrait être tout aussi bien vu comme de la famille. La population magique humaine de leurs terres  étant considérablement moins dense que celle des occidentaux latinisés, résulte au fait que les liens entre les familles sorcières de différents pays de la région sont très forts. Surtout au vu du contexte de l'époque.
-Матурско вече. Размишљам о лопти, брате мој. {Bal. Je pense au bal, mon frère.}

Répondra t'il avec une assurance ne lui étant pas familière, seul avec Alija Aslan avait appris à se relâcher au fil des années. Bien qu'une certaine jalousie envers son congénère ne pouvait s'empêcher de prendre étincelle dans son cœur , à sa grande honte.  Un petit sourire se dessinera même sur les lèvres de Aslan, chose très rare. Démontrant son affection pour le Serbe.

- Zašto ? [Pourquoi ?]

Il fronça les sourcils, interloqué.

- Tu ne sait pas laquelle choisir ? Demanda t-il naïvement, le serbe n’avait aucune idée de la détresse affective dans laquelle était plongée le croate….Puis après avoir posée la question, il solliloqua : « Mince, mais quel abrutit, il doit simplement être impatient de danser avec sa cavalière, ou peut-être que tout comme moi il observait les mécanismes me ne voulait pas m’en parler… »

Nemam spoj. I u svakom slučaju mislim da nije vrijedno truda. {Je n'ai pas de rendez-vous. Et de toute façon, je ne pense pas que cela en vaille la peine.} Dira t'il en donnant un coup de pied rageur dans le vide, baissant les yeux en reprenant à l'humiliation de la Salle Commune. -Tu sais, je n'ai jamais eu ta chance avec les filles.  Admet le garçon.

Aslan détourne le regard un instant, faisant mine de s'intéresser au sablier des Serpentard. Le Croate avait honte et c'était peu de le dire, lui qui venait d'un peuple de guerriers et de montagnards dont l'origine se mêle à parmis les plus anciens et vénérables racines de la race supérieure cocasienne se retrouve devant son camarade à devoir faire les yeux doux pour pas finir un bal de plus à la bibliothèque.

- Ne znam Alija, ne bih želio da tražim tvoju pomoć oko nečeg ovako smiješnog. Mislim da nikome od mojih predaka nije trebala pomoć oko nečeg tako djetinjastog { Je ne sais pas Alija, je ne voudrais pas devoir faire appel à ton aide pour une chose aussi ridicule. Je ne crois pas qu'aucun de mes aïeuls eu besoin d'aide pour une chose aussi infantine.}