Re: Club de Divination

Elle sourit bêtement aux paroles d'Helig, c'était bien joué de sa part. Même si c'était pour plaisanter, sa pudeur faisait qu'elle était encore un peu gênée par ce genre de remarques romantiques, elle exprimait toujours des difficultés à y répondre. Elle suivit alors le mouvement, impatiente de découvrir ce que monsieur De Malpas leur avait concocté.

- Et là imaginez on se fait transporter comme dans son bureau !

Plaisanta-t-elle. Elle ne l'avait jamais vécu mais on lui avait dit que pour atteindre Nearque dans son bureau, le protocole était particulier... Après Helig c'était donc à elle de découvrir les lieux, si elle était une demoiselle mal élevée elle resterait bouche bée face à cette découverte. Ses yeux papillonnèrent, elle avait envie de courir et se jeter sur le canapé.

- C'est... Waaaaouuuh.

Sans un mots le serbe ira s’affaler sur le divan tel un pacha, qu’il était.

James entra donc en dernier, refermant la porte derrière le quatuor originel. Ses yeux s’écarquillèrent devant la beauté du lieu, de ses meubles de bonnes factures jusqu’aux magnifiques fenêtres qui ornaient la tour. De suite, le serpentard alla d’ailleurs jusqu’à l’une d’entre-elles pour observer l’extérieur.

« - Waaaaaahhhh la folie ! »

Ce point de rendez-vous officiel pour nos quatre doigts de la Main rendait les choses encore plus concrètes. L’Ashworth avait l’impression d’aboutir des choses et d’avancer, de grandir en même temps que ses camarades devenus amis avec le temps. Il voyagea entre les différentes étagères et ouvrit les quelques commodes pour en observer les différents ustensiles stockés ici et là.

« - On va être trop bien ici, manque plus qu’Ambroise quoi. dit-il avant de rire, taquin mais pas méchant.

Voyant que ses amis n'hésitaient pas à s'introduire au sein de leur nouveau club, Abi ne se fit pas prier également, elle se dirigea à vive allure vers le canapé en face de celui dans lequel Alija s'était allongé.

- Voilà ici c'est ma place !

Elle s'allongea également puis se redressa avant de tapoter du bout de ses mains le revêtement en cuir, la mousse à l'intérieur lui convenait...

- Ma place... celle d'Ambroise et celle d'Edith ! C'est une poupée française, je vous la montrerai !

Fit-elle en réponse à James, ils aimaient bien la taquiner et c'était la même chose pour elle. Cette Edith n'était que le fruit de son imagination.

La mine déçu en direction d’Abigail :

- Je t’avais pourtant laissé de la place auprès de moi…. Disait-il tout en montrant de la tête la place qu’il avait effectivement laissé à ses côtés, tout juste ce qu’il fallait pour la prodige de la maison des érudits.

Un sourire malicieux se dessina alors sur le visage du serbe.

- Mais il est vrai que je n’ai laissé aucune place pour Ambroise…Ainsi que pour ton autre poupée.

Les réactions de ses camarades l'enjouèrent et il fut prit dans l'élan. Il s'asseya à côté d'Alija, ou plutôt se laissa lourdement tomber dedans, le bousculant même un peu.

- Et moi qui croyais que t'avais gardé la place pour moi !...

Il observa ensuite James, curieux.

James riait de concert, levant les yeux au ciel aux phrases d’Alija et réagissant après la réponse d’Helig.

« - Vous battez pas trop… J’suis pas certain que ce soit ici que vous voudriez avoir une place attitrée... » fit-il l’air joueur et plein de mystères.

Mais James ne savait pas vraiment si De Malpas avait respecté toutes ses demandes jusqu’au bout. Si leur professeur avait offert un splendide club de Divination au-delà de ses attentes, il n’était pas certain que la seconde porte scellée n’allait pas être plus qu’un simple cagibi. Mais il en avait l’espoir. Ainsi, il détacha la dernière clé de son trousseau, celle destinée depuis le départ au rouge, et la lui lança. Des yeux et des sourcils, le serpentard fit signe au Maëlstrom d’ouvrir la porte qui se tenait sur sa droite. De son côté, l’écossais restait pour l’instant accoudé à son étagère.

Il attrapa au vol et après l'avoir observé quelques secondes bondit pour s'approcher de la dite porte.

- À moi l'honneur donc... T'es sûr ?

Lui fit-il avec un regard joueur.

« - Ouais vas-y. Et tu peux garder la clé d'ailleurs, c'est la tienne. » lui précisa-t-il au passage.

James échangeait un regard avec Abigail et Alija ensuite, leur faisant signe de suivre leur camarade rouge tandis qu'il se détacha de sa commode pour s'en approcher.

Abi aura secoué la tête par dépit face à la remarque d'Alija. En tant que seule fille du groupe, elle devrait s'habituer à ce genre de petites taquineries, ils allaient en plus entrer dans l'âge des premiers amours... Abi n'avait aucun problème de réparties mais elle apprécia tout de même l'intervention d'Helig qui la sortit de cette situation un peu gênante.

- Honneur au dernier venu oui !

Fit-elle en se rapprochant de cette nouvelle porte, c'était la meilleure façon d'introduire les nouveaux. Même s'il était possible de juger qu'Helig était proche depuis plus longtemps qu'elle du duo de verts.

Le serbe était bien content de voir le rouge partir aussi vite qu’il était venu, Hellig avait en effet prit un peu trop de place au goût d’Alija qui n’avait pas manqué de lui faire savoir grâce à son regard noir dont il a le secret.
Il s’était depuis levé et avait fermé la marche, peut être y avait-il quiproquo mais il avait compris de la phrase d’Abi que le plus honorable était celui qui fermerait la marche…

Il hésita un instant, puis les joues légèrement empourprées.

- Puisque vous insistez...

Et il ouvrit la porte...

Ainsi, les quatre cavaliers de l’apocalypse s’engouffrèrent chacun leur tour et découvrirent la salle gardée par la porte trônant au fond du club.

Comme très souvent depuis l'ouverture du club, le groupe se rejoignait lorsque leur emploi du temps de jeune sorcier le leur permettait. Avant de partir en "vacances" et de rejoindre Pré au Lard ou pour certains leur pays natal, le quatuor s'était rejoint une dernière fois pour se dire aurevoir, ranger également une dernière fois leur club avant de la laisser à l'abandon pendant deux mois, sauf si le concierge prévoyait de l'entretenir, mais il avait déjà beaucoup de travail alors le groupe s'était fait à l'idée qu'il fallait protéger leur mobilier avec certains draps pour s'éviter une charge de travail supplémentaire à la rentrée.

Alija et Helig étaient déjà partis et c'était bientôt au tour d'Abigail de s'en aller, généralement ordonnée, l'arrivée de club lui prenait désormais plus de temps et avait ainsi retardé le remplissage de ses valises. Avec Maria il s'agissait toujours d'une étape qu'elles réalisaient à deux, cela leur permettait de partager un petit moment et faire un bilan de leur année. Abi ne pouvait plus traîner, la future star du quidditch l'attendait certainement déjà.

- Allez c'est à mon tour d'y aller James ! Maria m'attend dans la salle commune ! On se voit plus tard !

A James, elle n'avait pas besoin de lui dire aurevoir comme avec Alija, elle savait qu'elle le reverait très vite dans le campement des réfugiés. Arrivés à la même période, leurs maisons étaient pratiquement voisines. La serdaigle ouvrit la porte.

James conclut ce petit ménage en revêtant le portrait de Néarque - qu’il avait eu bon goût d’installer sur un mur du club - d’un drap blanc. Peut-être d’ailleurs ne le retirerait-il jamais, presque gêné d’être constamment fixé par son professeur de divination, pourtant plus que généreux à leur égard. Il salua ensuite la Wright qu’il reverrait bien vite puis alla faire un dernier tour dans la pièce annexe qu’il verrouilla à double tour.

Alors qu’Abigail passait le pas de la porte après avoir récupéré ses affaires, l’écossais l’alerta de sa voix muée.

« - Attends, Abi ! »

L’Ashworth avait failli oublier quelque chose qui lui tenait à cœur. Rattrapant rapidement sa camarade avant qu’elle ne se lance dans l’escalier en colimaçon interminable, il fouilla quelques secondes dans son propre sac à la recherche de quelque chose, avant d’en sortir un petit objet plat et circulaire couvert d’un chiffon propre. Sa sénestre de cuir attrapa la main de son amie et l’ouvrit, puis la referma après que l’adolescent ait déposé l’artefact au sein de sa paume.

« - Pour ta mère. »

Un fin sourire déchira ses joues, puis les mains de l’écossais revinrent à lui, laissant la Wright avec son cadeau et libre de s’en aller.

La jeune fille s'apprêtait à partir mais fut rattrapée de justesse par son ami. Sa tête se tourna de nouveau vers lui, intriguée quant à la raison de cette interpelation. Un "Oui ?" se fit entendre avant que James n'enchaîne.

Les sourcils fronçés elle observait James s'approchait d'elle puis attrapper sa main pour y déposer un petit quelque chose que le serpentard avait soigneusement rangé. Etait-ce qu'elle croyait ? Si oui, cela la dérangeait énormément mais elle savait également que refuser un cadeau était malpoli. Elle espérait également qu'il ne s'agissait pas d'une de ses idées maladroites pour se racheter aux yeux d'Abi, qui après avoir appris les intentions de James et Alija concernant une Poufsouffle avait pris pendant une grosse semaine ses distances avec le groupe. " Je le donnerai à Eleanor" aurait-elle pu répondre, si ce moment avait eu lieu plus tôt dans l'année. Mais puisqu'elle ne souhaitait pas partir en vacance en mauvais termes avec ses brats, Abigail avait décidé il y a plusieurs semaines au prix de gros efforts, de fermer les yeux sur leur acte abject, ce qui permit à chacun de vivre une fin d'année normale, comme si rien n'avait changé, même si Abi serait toujours déçue du comportement adopté par ses amis.

- Tu n'es pas obligé James... Mais je lui donnerai merci, ça évitera que tu essaies de le glisser discrètement dans l'une de mes poches.

Parce que si elle avait refusé, connaissant James, elle savait que ce dernier aurait insisté jusqu'à lui donner sans qu'elle ne s'en rende compte. Elle lui épargnait cet effort.

- Tu peux venir quand tu veux à la maison, ça rassure ma mère que je ne sorte pas toute seule.

Et ça la rassurait également elle, même si elle ne souhaitait pas le dire. Elle restait une jeune fille de 14 ans.

- Allez je file !

« Je passerai. » fit-il simplement, observant sa camarade disparaître dans l’escalier infini de leur tour d’ivoire.

Le gallion offert allait permettre à sa mère de payer de nombreuses semaines de course, ou bien de remettre à neuf certaines parties de leur maison que l’écossais n’avait encore jamais découvert. Si la Wright pensait qu’il faisait ça d’un intérêt quelconque, James agissait simplement par amitié pour celle qu’il considérait comme sa sœur. Peut-être ses sentiments à l’égard de ses brats étaient plus forts que l’inverse, mais l’Ashworth s’en fichait. Il souhaitait le bonheur de chacun d’entre-eux, et connaissant le besoin dans lequel était sa camarade, il s’était senti obligé de lui offrir une part de son butin. Ainsi, l’adolescent se sentait utile.

Après avoir jeté un dernier œil à l’intérieur puis verrouillé le club, il s’en alla à son tour.

Allongé sur le long canapé rouge qui calquait un coin de la pièce, James profitait d'un moment seul au club pour faire de la lecture. Un ouvrage spécifique, sorti des ouvrages que De Malpas avait offert à ses élèves pour l'ouverture du club, attirait le regard de l'Ashworth depuis longtemps. Les maigres avancées qu'il avait fait pendant les vacances quant à son "don", un phénomène étrange qu'il n'avait pas encore partagé à autrui, avaient suffi à le motiver pour enfin l'ouvrir. Sur la couverture, les lettres en relief d'une couleur ambre formaient un titre : L'art du Feu. Le chapitre dans lequel il était retranscrivait le témoignage direct de son auteur.

Pourquoi donc vous parler de la pyromancie ?

Le feu, cet élément puissant et ensorcelant, a toujours exercé sur moi une fascination indomptable. Sa danse flamboyante et sa chaleur réconfortante parviennent à saisir mon imaginaire, m'emmenant au plus profond d'une énergie ancestrale. Une expérience extraordinaire m'a fait entrer en communion avec le feu, une expérience qui m'a propulsé au-delà des frontières de la réalité ordinaire.

Au cours de cette expérience transcendante, j'ai fait la rencontre de la pyromancie, une pratique millénaire qui use du feu comme un instrument divinatoire. Le feu se transforme en un médium à travers lequel se matérialisent les messages de l'invisible. La pyromancie éveille une intuition profonde en nous, nous incitant à percevoir au-delà des apparences visibles.

Lorsque je m'adonnai à la pyromancie, une puissante connexion s'établit entre les flammes dansantes et moi-même. Le feu devint mon oracle, et je scrutais avec une attention fébrile les mouvements des flammes, les étincelles s'échappant en tourbillons, les teintes changeantes. Chacune de ces variations constituait un langage mystérieux, une authentique forme de divination.

Ce qui rend la pyromancie si singulière, c'est qu'elle nous invite à placer notre confiance en notre intuition et en nos perceptions extrasensorielles. Plutôt que de nous reposer uniquement sur les cartes du tarot ou d'autres outils divinatoires, la pyromancie nous encourage à explorer notre monde intérieur, à ouvrir nos sens et à prêter une oreille attentive aux messages subtils de l'invisible.

Dans cet art antique, nous ne cherchons pas simplement à interpréter de manière littérale les images dans les flammes. Nous nous plongeons dans un état de réceptivité profonde, laissant notre esprit s'ouvrir aux symboles, aux visions et aux impressions qui se dévoilent. C'est un voyage au-delà des apparences, une exploration des profondeurs de notre âme.

La pyromancie nous rappelle que la divination est bien plus qu'une simple lecture des cartes. C'est une odyssée spirituelle, une danse harmonieuse entre le monde visible et l'invisible, entre notre intellect rationnel et notre sagesse intérieure. Elle nous encourage à explorer notre intuition et à tendre l'oreille aux messages subtils que l'univers nous envoie.

Alors que le feu exécute sa danse en ma présence, je me laisse emporter par cette expérience extraordinaire. Je m'unis à l'énergie du feu, à sa sagesse ancestrale, et je ressens l'essence même de la vie. Le feu, mon élément, m'enseigne la puissance de l'intuition, l'importance de la connexion avec l'invisible et la magie qui imprègne l'univers qui nous entoure.

Au sein de la pratique de la pyromancie, je puise une source inépuisable d'inspiration et je découvre une porte ouverte sur les mystères du monde. Je suis profondément reconnaissant d'avoir croisé cette voie qui transcende les limites de la divination conventionnelle. Avec la pyromancie, je m'élève au-dessus des cartes et je m'abandonne à une connexion profonde, tant avec moi-même qu'avec l'invisible, et avec l'univers dans son intégralité.

Page après page, les pupilles de charbon avalaient les lignes à l'aide d'une passion dévorante. Les mots qu'il découvrait lui parlaient, résonnaient en lui et le poussaient à en apprendre d'avantage sur cet élément qui hantait sa vie depuis des années. Quel comble pour lui qui n'avait pas le courage de s'essayer à la pratique pour le moment, tant sa peur dominait encore son envie grandissante. L'ambiance tamisée du lieu dont il avait tiré les rideaux donnaient pourtant presque l'envie d'allumer une bougie...

James soupira, tapant sa tête sur la banquette en refermant le livre. Ses yeux, fixés sur le plafond, clignèrent plusieurs fois jusqu'à se fermer à leur tour, le plongeant alors dans une sieste bien méritée.

Le club de divination ne rencontrait pas la popularité du club d'explorateur, il faut dire que le club que Dante présidait promettait aventures et découvertes, là ou le club de divination pouvait paraître plus sérieux. Ainsi il était plutôt facile pour James de plonger dans une sieste sans être dérangé par les allers et venues de jeunes gryffondor partageant leurs rapports d'exploration. Mais pour ceux recherchant un endroit calme et apaisant, les canapés du club de divination répondaient parfaitement à ce besoin de relaxation.

Après sa salle commune et la bibilothèque, le club de divination était un des endroits qu'elle fréquentait le plus. Etant membre, elle participait naturellement à la vie et au bon fonctionnement du club. Après sa journée de cours, elle se décida avant de rejoindre la grande salle, de passer un temps dans le club afin d'avancer ses devoirs et relire les cours du jour.

La jeune fille franchit la porte du club. Elle n'avait pas encore remarqué James, auteur d'une petite sieste.

James fit arraché des bras de Morphée par le bruit de la grosse porte en bois qui gardait le club. Sa dextre gantée vint gratter ses yeux avant de cacher un bâillement qui résultait de sa trop courte sieste. Les sourcils froncés, l’Ashworth n’eut pas de mal à reconnaître la silhouette malgré la pénombre ambiante.

« - Ah tiens, salut Abi. » dit-il en se redressant légèrement tout en posant le livre avec lequel il s’était endormi sur le côté.

Il bailla de nouveau, inconscient qu’il pouvait peut-être effrayé sa camarade qui s’attendait sûrement à ce que le club soit vide.

Les pas lourds du serpentard suivaient de près la jeune Abigaïl, Alija amenait avec lui un sac qui faisait des bruits de cliquetis….Des bruits de métaux qui s’entrechoquaient.

La jeune fille sursauta puis fronça les sourcils lorsque James l'interpella. Dans cette obscurité, elle ne pensait pas le club peuplé. Ni une ni deux, Abi sortit sa baguette et se rapprocha des chandeliers et des bougies pour les allumer afin d'y voir un peu plus clair. C'est alors qu'elle entendit derrière elle des nouveaux pas et des bruits métalliques.

- Alija ! On aurait pu faire le chemin ensemble si t'avais prévu de venir ce soir !

Les retrouvailles avec Alija s'étaient effectué le jour de la rentrée. Comme ce fut le cas avec James elle n'avait pas caché sa joie de le revoir.

- Tu m'as fait peur James, tu étais en plein exercice de divination pour t'être plongé dans l'obscurité de la sorte ?

« - Oooooh désolé Abi ! C’est Alija qui m’a dit de me cacher pour te faire peur. » dit-il en s’étirant pendant qu’il se levait pour dégourdir ses jambes.

« - Non en vrai je me suis juste endormi pendant que je lisais, il faisait pas aussi sombre toute à l’heure. »

Ses yeux détaillaient les chandeliers qu’Abi s’empressait d’allumer. Il vint d’ailleurs souffler sur la dernière bougie allumée par son amie. James reprit la parole d’une voix amusée, sachant pertinemment que ses deux acolytes allaient sûrement se moquer de lui après sa prochaine phrase. En effet, ils connaissaient plus que bien sa méfiance pour un lieu trop éclairé par les flammes…

« - C’est bon, c’est bon, ça suffit, tu vas pas nous faire l’éclairage de la Grande Salle non plus ! »

C’est pendant que James reluquait les bougies allumés par Abi, que le serbe en profita pour répondre à cette dernière :

- J’aurais pu, mais alors qui sera là pour surveiller tes arrières ?

Elle comprendra ce qu’elle voudra en comprendre.

Le serbe déposa alors son sac sur le sol ainsi que sa baguette, puis farfouilla quelques instants dans son sac. 10 secondes passèrent avant qu’il ne se soit saisi à nouveau de sa baguette puis fit l’éviter deux morceaux de charbons jusqu’à l’intérieur de la flamme d’une grosse bougie.

Lorsque les deux étaient ensemble, elle devenait de nouveau la cible facile. La jeune fille sourit face aux différents traits d'humour de ses amis. James l'avait manqué, Alija l'avait manqué mais leur duo l'avait manqué encore plus et elle était heureuse de les retrouver en pleine forme. La jeune fille cria le nom de James lorsque celui ci "s'amusait" à éteindre ses bougies. Elle connaissait sa crainte des flammes, il s'agissait d'un terrain sur lequel elle ne s'aventurait plus depuis leur dispute et sa maladresse à ce sujet l'an passé, ainsi elle hésitait à rallumer ses chalandiers.

- Je sais me défendre toute seule Alija ! Même si mes performances lors des tournois de duel ne le laissent pas penser... Et James, l'Enchanteresse est également...

Elle fronça les sourcils ensuite, intriguée par ce que faisait le serbe.

-...la décoratrice du club. Fit-elle rapidement avant d'enchainer. Mais tu fais quoi Alija ?