María-Esperanza
Une maison à Pré-au-Lard
Dim 8 Jan - 22:13
Elle n'était pas placée dans le quartier des réfugiés où bon nombres de sorciers nouvellement arrivés avaient élu domicile mais plus proche du centre du village avec sa rue commerçante non loin. Bien loin de la luxueuse demeure qu'elle avait abandonné en quittant Londres, cette petite maison restait toutefois pratique dans son aspect et surtout permettait à María Elena et son accompagatrice, Sophie, d'y vivre ne serait ce que décemment. Bien sûr l'absence de domestiques ne rendait pas les tâches simples pour cette dernière puisqu'elle devait s'occuper de toute la vie en son sein, mais contrairement à la petite fille, elle avait toujours eu l'habitude de vivre ainsi. L'enfant avait pour elle seule la plus grande chambre de la maison dont la literie avait été changé grâce aux apports fournis par la vente des derniers objets en sa possession ayant un peu de valeur. Son armoire était empli de ses toilettes, toutes plus diverses les unes que les autres, et sa coiffeuse, était dans son coin. En revanche les autres pièces n'étaient malheureusement pas aussi fournie que sa chambre, du moins de son point de vue de fille de noble; n'importe quelle autre personne l'aurait persuadé du contraire bien sûr.
- María-Esperanza
Re: Une maison à Pré-au-Lard
Dim 12 Fév - 17:31
Sa première année venait de s'écouler presque trop rapidement à son goût. María Esperanza était de retour à Pré-au-Lard dans la maison qu'elle avait occupé quelques semaines l'été dernier avant d'entrer à Poudlard, impatiente d'y retourner. Elle salua Sophie et débriefa brièvement ce qu'elles ne s'étaient nullement racontées par lettre durant son année, notamment les dernières semaines et sa non-participation au tournoi puis la jeune fille s'enferma dans sa chambre pour écrire une lettre à son père que sa chouette s'empressera d'apporter à Londres ..
- María-Esperanza
Re: Une maison à Pré-au-Lard
Lun 13 Mar - 21:58
Une nouvelle année écoulée et l'Infante devait avouer qu'il s'était passée bien trop de choses au regard des mois déjà écoulés, sans doute aurait-elle préféré que le temps ne s'écoule pas aussi vite ou alors que l'année soit plus longue. En tous les cas, elle était de retour dans sa "maison" avec Sophie. Celle-ci l'accueillie d'un sourire tandis qu'elle alla ranger ses affaires dans sa chambre et ne pas perdre une minute: il y avait tellement de chose à faire ...
- María-Esperanza
Re: Une maison à Pré-au-Lard
Lun 8 Mai - 17:27
La fin de sa troisième année était venue et avec le retour dans la maison où elle logeait en-dehors de Poudlard avec Sophie pour les deux mois d'été à venir. Trois années maintenant qu'elles se connaissaient et l'Infante avait depuis le temps adopté la sorcière comme une mère de substitution qui lui rendait d'ailleurs bien. Ses conseils, toujours nombreux et utiles, étaient très appréciés de la fillette qui se faisait une joie de les appliquer du mieux qu'elle le pouvait. Aussi quand elle poussa la porte d'entrée pour signifier son retour, les effusions de joie prenant place sur tout le reste, comme par exemple l'absence d'un père -qui bien qu'était peu apprécié restait tout de même son père- ou bien la tristesse de voir partir certains de ses camarades de maison.
Les jours passant, une certaine routine s'installait sans que rien ne vienne la tromper. María-Esperanza continuait de lire, d'apprendre, de satisfaire sa curiosité en même temps que la rentrée approchait. Rien ne vint tromper cela, pas même les quelques matinées où elle se réveillait au milieu de ses draps tâchés de sang, preuve si elle en fallait une, qu'elle grandissait elle aussi comme les autres. Bien sûr les paroles des camarades de Connor n'étaient jamais réellement loin dans sa tête, toujours dans un coin, se réveillèrent au meilleur des moments et après avoir conversé avec Sophie sur la signification de tout ceci, l'Infante sourit en enfilant, tant bien que mal l'une de ses robes, devenu maintenant bien trop serrée et devant cette réalité: elle avait pris quelques centimètres et était rentrée en plein dans l'adolescence.
Alors comme à son habitude, elle s'installa sur ce qui était un petit pupitre et commença à rédiger des lignes sur une feuille de papier qu'elle cacheta avant de ne les envoyer à personne, son père ne serait pas content d'apprendre qu'elle était toujours vivante quelque part.
Les jours passant, une certaine routine s'installait sans que rien ne vienne la tromper. María-Esperanza continuait de lire, d'apprendre, de satisfaire sa curiosité en même temps que la rentrée approchait. Rien ne vint tromper cela, pas même les quelques matinées où elle se réveillait au milieu de ses draps tâchés de sang, preuve si elle en fallait une, qu'elle grandissait elle aussi comme les autres. Bien sûr les paroles des camarades de Connor n'étaient jamais réellement loin dans sa tête, toujours dans un coin, se réveillèrent au meilleur des moments et après avoir conversé avec Sophie sur la signification de tout ceci, l'Infante sourit en enfilant, tant bien que mal l'une de ses robes, devenu maintenant bien trop serrée et devant cette réalité: elle avait pris quelques centimètres et était rentrée en plein dans l'adolescence.
Alors comme à son habitude, elle s'installa sur ce qui était un petit pupitre et commença à rédiger des lignes sur une feuille de papier qu'elle cacheta avant de ne les envoyer à personne, son père ne serait pas content d'apprendre qu'elle était toujours vivante quelque part.
Celonia Harpis
Re: Une maison à Pré-au-Lard
Dim 14 Jan - 21:19
Un beau matin, un hibou déposa un petit paquet au pied de la demeure de Maria.
- María-Esperanza
Re: Une maison à Pré-au-Lard
Dim 14 Jan - 21:38
En vacances, l'Infante était pour sûr retournée dans la maison habitée avec Sophie. C'était là qu'elle avait le plus de chance d'être contacté ou de recevoir un colis ... comme ici quand elle sortie de chez elle pour récupérer ce que les hiboux apportaient de temps en temps.
- Celonia Harpis
Re: Une maison à Pré-au-Lard
Dim 14 Jan - 23:03
Si Maria prenait l'initiative d'ouvrir le colis, trois petites silhouettes en bois d'une dizaine de centimètres en surgiraient, chacune vêtue d'une robe miniature. Un premier pantin s'immobilisa les deux bras en l'air et une jambe légèrement surélevée, comme s'il s'apprêtait à exécuter un pas de danse. Sa robe était azurée et tissée en mousseline de soie les battements de l'air sur sa surface maniable suggéraient sa légèreté. Sa coupe était adaptée à une silhouette dans laquelle l'infante pouvait aisément imaginer se glisser, des broderies élaborées et précautionneusement tissées parsemaient les extrémités de l'ouvrage ainsi que sa taille ; une sophistication distinguée pour une robe " de tous les jours". Elle descendait jusqu'au bas des mollets du pantin et était tenue par des boutons gravés d'une serre dorée. Il s'agissait d'une robe d'été faîte pour les balades urbaines comme rustiques, mais dont le raffinement pourrait également convenir à des rencontres plus formelles.
Une seconde robe, plus formelle et rigide dans sa coupe, était d'une couleur orangée, presque rouille et ornée de gros galons dorés aux motifs serpentés. Elle était surmontée d'un jabot en dentelle au toucher si velouté qu'on penserait pouvoir passer en travers et était scellée par une broche ovale. C'était une robe de mi saison, formelle sans trop l'être, qui conviendrait à la plupart des occasions au code vestimentaire non imposé.
La dernière, enfin, était plus épaisse. Blanche et cousue dans de la laine, des manchettes en fourrure prolongeaient l'oeuvre jusqu'au poignet. Elle était plus ample que les deux autres et la silhouette était ingénieusement ajustée par un ruban de velours intégré et assorti. Des garnitures à manchette aux motifs floraux d'un rouge sanguin, choix audacieux mais pas moins remarquable, ornés la robe aux coudes et au centre de la poitrine. La robe semblait étonnamment confortable, mais il était évident qu'elle était faîte pour des temps un peu plus frais, de l'automne jusqu'à un printemps frais. Il s'agissait sans doute de la robe la plus élaborée du lot, mais elle était aussi celle composée des matériaux les plus simples.
Chaque pantin prit sa pose puis une lettre vint se dresser derrière eux :
Mademoiselle,
Voici les miniatures des robes imaginées à partir de vos conseils,
N'hésitez pas à m'informer de tout détail ou modification que vous souhaiteriez apporter à ces ouvrages.
Ma petite oisillonne m'a informé de votre comportement héroïque et exemplaire en Janvier dernier,
Sachez que nous vous sommes infiniment reconnaissants de nous l'avoir ramenée.
Considérez la main d'œuvre offerte comme un maigre gage de la reconnaissance que nous vous portons,
Vous assurant de mon respect et de ma reconnaissance,
Archer Harpis.
Une seconde note venait confirmer le devis de manière plus formelle. La main d'œuvre était effectivement pro bono et Maria n'aura à régler que le coût des matériaux, de quoi considérablement diminuer la dépense pour ces robes qui tombait presque au niveau de ce qu'on pourrait trouver dans une boutique de prêt-à-porter.
Une seconde robe, plus formelle et rigide dans sa coupe, était d'une couleur orangée, presque rouille et ornée de gros galons dorés aux motifs serpentés. Elle était surmontée d'un jabot en dentelle au toucher si velouté qu'on penserait pouvoir passer en travers et était scellée par une broche ovale. C'était une robe de mi saison, formelle sans trop l'être, qui conviendrait à la plupart des occasions au code vestimentaire non imposé.
La dernière, enfin, était plus épaisse. Blanche et cousue dans de la laine, des manchettes en fourrure prolongeaient l'oeuvre jusqu'au poignet. Elle était plus ample que les deux autres et la silhouette était ingénieusement ajustée par un ruban de velours intégré et assorti. Des garnitures à manchette aux motifs floraux d'un rouge sanguin, choix audacieux mais pas moins remarquable, ornés la robe aux coudes et au centre de la poitrine. La robe semblait étonnamment confortable, mais il était évident qu'elle était faîte pour des temps un peu plus frais, de l'automne jusqu'à un printemps frais. Il s'agissait sans doute de la robe la plus élaborée du lot, mais elle était aussi celle composée des matériaux les plus simples.
Chaque pantin prit sa pose puis une lettre vint se dresser derrière eux :
Mademoiselle,
Voici les miniatures des robes imaginées à partir de vos conseils,
N'hésitez pas à m'informer de tout détail ou modification que vous souhaiteriez apporter à ces ouvrages.
Ma petite oisillonne m'a informé de votre comportement héroïque et exemplaire en Janvier dernier,
Sachez que nous vous sommes infiniment reconnaissants de nous l'avoir ramenée.
Considérez la main d'œuvre offerte comme un maigre gage de la reconnaissance que nous vous portons,
Vous assurant de mon respect et de ma reconnaissance,
Archer Harpis.
Une seconde note venait confirmer le devis de manière plus formelle. La main d'œuvre était effectivement pro bono et Maria n'aura à régler que le coût des matériaux, de quoi considérablement diminuer la dépense pour ces robes qui tombait presque au niveau de ce qu'on pourrait trouver dans une boutique de prêt-à-porter.
- María-Esperanza
Re: Une maison à Pré-au-Lard
Mar 16 Jan - 21:15
A la grande surprise de María oui. Elle en fronçait presque les sourcils quand elle ramassa la lettre et surtout qu'elle prit connaissance de son contenu. De quoi réellement hoqueter de surprise: le père de Celonia était vraiment fou de lui faire grâce d'un pareil cadeau. L'Infante se notant bien d'expliquer la situation à sa fille lorsqu'elles se reverraient à la rentrée suivante. En s'approchant des trois mannequins, María-Esperanza put admirer le douceur du textile de la deuxième qu'elle palpait du bout des doigts, un souvenir de son enfance lui vint en même temps, mélancolique de cette vie à jamais passée, et sourit longuement devant le travail du patriarche Harpis, à la hauteur des meilleurs couturiers de la cour à Londres. Oui il aurait largement sa place. Rêveuse, en se concentrant sur la troisième en laine; Sophie l'interrompit en se postant à ses côtés lui demandant ce que cela pouvait bien être. L'Infante ouvrit alors les yeux lui expliqua grossièrement la situation tout en lui tendant la lettre accompagnant les trois petits mannequins qu'elle lut tandis que María lui expliqua ses réflexions et réticences quant à la situation. Sa mère adoptive lui adressa un clin d’œil et l'adolescente sut exactement ce qu'elle allait répondre au père de Celonia.
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