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- Maître du Jeu
Le couloir inondé
Ven 20 Sep - 1:12
Perdu loin dans les entrailles des sous-terrains se trouvait un vieil escalier de pierre s’enfonçant dans la roche… mais aussi dans l’eau. Elle était sombre, sale, et le peu qui était visible de l’escalier était couvert de mousse. Impossible ici de voir devant le bout de son nez sans incanter de lumière.
- Dante Schtauffen
Re: Le couloir inondé
Ven 20 Sep - 1:25
Une fois de plus, Dante s'était aventuré dans l'immensité du sous-sol de Poudlard. Bien qu'il ait réussi à cartographier une bonne partie de ce dédale souterrain, il savait que les mystères des souterrains de l'école restaient nombreux. Convaincu que ses efforts porteraient leurs fruits un jour, il choisit de suivre les couloirs déjà explorés à maintes reprises. Dirigeant ses pas vers les passages qui l'avaient bloqué, lui et Nymeria, lors de leur deuxième année, il était animé par une résolution inébranlable. Un mystère semblait irrésolu depuis, et compte tenu de ses compétences désormais affûtées, il se sentait prêt à parcourir le reste du chemin et à tourner la page d'un nouveau chapitre. Il se déshabilla pour ne garder que ses sous-vêtements, prenant soin de conserver sa baguette à portée de main, avant de s'enfoncer dans l'eau et de lancer un sortilège Tetenbulle pour poursuivre son exploration.
- Maître du Jeu
Re: Le couloir inondé
Ven 20 Sep - 1:32
Le rouge décidait donc d’exposer son corps au froid morne de ces couloirs caverneux, soit. C’était désagréable, mais supportable. Néanmoins, alors même qu’il posait un premier pied dans l’eau, une décharge lui parcourut le corps et le fit frissonner ; l’eau était glaciale, mordante.
- Dante Schtauffen
Re: Le couloir inondé
Ven 20 Sep - 3:44
Le froid mordait avec une intensité implacable. Dante le savait, il n’avait plus d’autre choix que de l’affronter, de plonger dans cette épreuve avec une détermination résolue. Il inspira profondément, laissant l’air envahir ses poumons. Le temps se suspendit un instant, une pause nécessaire avant l’inévitable.
Cependant, une fois de l’autre côté, il serait nu, vulnérable. Le simple fait d’y penser lui fit froncer les sourcils, mais il n’y avait pas d’autre option. D’un geste précis, il lança un Impervius sur son sac, s’assurant de pouvoir le transporter au sec et ses vêtements dedans avec. Le temps semblait s’étirer, mais il prit le soin de se reposer un peu, avant de se lancer un Revigor. Un souffle d’énergie le traversa, une étincelle temporaire, juste assez pour braver l’eau froide. Dès qu’il se retrouva immergé, il murmura un Lucerna.
Cependant, une fois de l’autre côté, il serait nu, vulnérable. Le simple fait d’y penser lui fit froncer les sourcils, mais il n’y avait pas d’autre option. D’un geste précis, il lança un Impervius sur son sac, s’assurant de pouvoir le transporter au sec et ses vêtements dedans avec. Le temps semblait s’étirer, mais il prit le soin de se reposer un peu, avant de se lancer un Revigor. Un souffle d’énergie le traversa, une étincelle temporaire, juste assez pour braver l’eau froide. Dès qu’il se retrouva immergé, il murmura un Lucerna.
- Maître du Jeu
Re: Le couloir inondé
Ven 20 Sep - 20:38
Heureusement que le Têtenbulle existait, car vu comment ses dents claquaient à s’en rompre les mâchoires il aurait eu bien du mal à prendre une grande inspiration. Qu’importe, le rouge plongeait donc finalement dans le grand bain et marquait le début de sa - peut-être - plus mystérieuse exploration en date.
Le Lucerna de Dante avait bien du mal à pénétrer dans les profondeurs de ces eaux noires et photosensibles ; l’obscurité y semblait presque animée d’une volonté propre - on aurait pu croire qu’elle fuyait la lumière. Le moindre pas, la moindre avancée dans ses ténèbres ne donnait encore et toujours que sur des abysses.
Le gryffondor mit bien une bonne minute avant d’enfin poser son pied sur la dernière marche de cet interminable escalier, mais, rien n’y changeait, les ombres aqueuses continuaient de peser sur lui, et ce froid - ce terrible froid - engourdissait ses sens et ses mouvements. Mais vaillant, l’allemand au cœur de lion se sentait capable de braver tous les dangers: son brasier était inextinguible et n’avait pour but que de chasser cette obscurité.
Et grand bien son courage lui fasse, prudence restait mère de sûreté. Comment allait-il donc procéder par la suite?
Le Lucerna de Dante avait bien du mal à pénétrer dans les profondeurs de ces eaux noires et photosensibles ; l’obscurité y semblait presque animée d’une volonté propre - on aurait pu croire qu’elle fuyait la lumière. Le moindre pas, la moindre avancée dans ses ténèbres ne donnait encore et toujours que sur des abysses.
Le gryffondor mit bien une bonne minute avant d’enfin poser son pied sur la dernière marche de cet interminable escalier, mais, rien n’y changeait, les ombres aqueuses continuaient de peser sur lui, et ce froid - ce terrible froid - engourdissait ses sens et ses mouvements. Mais vaillant, l’allemand au cœur de lion se sentait capable de braver tous les dangers: son brasier était inextinguible et n’avait pour but que de chasser cette obscurité.
Et grand bien son courage lui fasse, prudence restait mère de sûreté. Comment allait-il donc procéder par la suite?
- Dante Schtauffen
Re: Le couloir inondé
Sam 21 Sep - 4:19
Les ondulations aqueuses troublaient sa vision, créant l’illusion de songes flottants entre deux mondes. Traversant ce néant gelé, il posa enfin pied sur une terre plus accueillante, mais son corps, pétrifié par la morsure du froid, réclamait du répit. Le souffle chaud d’un Sechum se propagea contre sa peau, offrant au Gryffondor une chaleur bienfaisante, un réconfort temporaire face aux frissons qui l’habitaient encore.
Il fit jaillir un Luxis, éclairant les mètres devant lui, puis leva sa baguette, augmentant la clarté de son Lucerna. La lueur se réverbérait sur les parois, repoussant l’obscurité muette qui semblait régner depuis des lustres.
Il fit jaillir un Luxis, éclairant les mètres devant lui, puis leva sa baguette, augmentant la clarté de son Lucerna. La lueur se réverbérait sur les parois, repoussant l’obscurité muette qui semblait régner depuis des lustres.
- Maître du Jeu
Re: Le couloir inondé
Sam 21 Sep - 10:06
Le répit accordé par le Sechum fut de courte durée, mais un répit tout de même… Quant à son Têtenbulle, il le savait, il ne durerait pas éternellement. Mais qu’importe, baguette au point et prêt à braver tous les dangers, le gryffondor reprit son avancée. La marche était peut-être plus sûre, mais bien plus lente, et bien moins instinctive que la nage, surtout que la hauteur de plafond était ici plus régulière que lors de sa descente.
Quoiqu’il en fusse, le rouge ne pouvait avancer avec grande certitude, son catalyseur éclairant tantôt des parois rocheuses couvertes de mousse et autres plantes sous-marines, tantôt le noir… Mais pour le moment, les murs faits de roche restaient relativement « intacts », comme s’ils n’avaient été inondés qu’il y a peu.
Il continua son périple durant ce qui lui sembla être plusieurs minutes, remarquant notamment que la mousse et les plantes à la surface de la roche gagnaient en épaisseur et se faisaient plus présentes. Finalement, il parvint jusqu’une ouverture béante contre un mur ; sans porte? Ou peut-être avait-elle été défoncée par l’eau? En dirigeant son rayon de lumière vers celle-ci, il éclairerait une petite pièce contenant une grande armoire, un bureau, une chaise, un lit… Sur le bureau trônait ce qui avait dû jadis être le réceptacle d’un cierge.
Quoiqu’il en fusse, le rouge ne pouvait avancer avec grande certitude, son catalyseur éclairant tantôt des parois rocheuses couvertes de mousse et autres plantes sous-marines, tantôt le noir… Mais pour le moment, les murs faits de roche restaient relativement « intacts », comme s’ils n’avaient été inondés qu’il y a peu.
Il continua son périple durant ce qui lui sembla être plusieurs minutes, remarquant notamment que la mousse et les plantes à la surface de la roche gagnaient en épaisseur et se faisaient plus présentes. Finalement, il parvint jusqu’une ouverture béante contre un mur ; sans porte? Ou peut-être avait-elle été défoncée par l’eau? En dirigeant son rayon de lumière vers celle-ci, il éclairerait une petite pièce contenant une grande armoire, un bureau, une chaise, un lit… Sur le bureau trônait ce qui avait dû jadis être le réceptacle d’un cierge.
- Dante Schtauffen
Re: Le couloir inondé
Sam 21 Sep - 14:21
Dante fendit l’eau, se glissant à travers l’ouverture béante pour s’introduire dans la pièce immergée. Son regard parcourut les lieux, s’attardant un instant sur chaque recoin, à l'affût de tout autre accès dissimulé. Il saisit le cierge flottant, le tourna entre ses doigts avant de le reposer avec une indifférence feutrée. Il passa ensuite au bureau, en tirant les tiroirs avec une lenteur calculée, puis repoussa du pied le lit dans un geste machinal. Enfin, ses doigts se refermèrent sur la poignée de l’armoire pour l’ouvrir.
- Maître du Jeu
Re: Le couloir inondé
Dim 22 Sep - 13:05
Détail qui lui avait échappé au dehors ; la porte de la pièce reposait allongée défoncée contre le mur, à côté du lit. Au vue du niveau de dégradation du mobilier le gryffondor pouvait conclure que tout ce bordel avait au moins plusieurs siècles d’ancienneté ; le bois était pourri, et que ce soit pour ouvrir les tiroirs ou les armoires il dut un mettre un certain effort, si bien qu’il arracha même un des tiroirs. Pour autant, tout était vide. Rien ne semblait sortir de l’ordinaire dans cette pièce.
- Dante Schtauffen
Re: Le couloir inondé
Dim 22 Sep - 13:43
Le néant des siècles oubliés, enfoui dans les entrailles de Poudlard, là où nul esprit sensé ne viendrait chercher des réponses, sauf peut-être les plus fous. Dante s’acharnait à forcer les meubles engloutis, chaque ouverture étant un combat contre l’eau qui pesait sur lui. Sans surprise ni déception, il ne trouva que des bulles, silencieuses messagères de son échec. Finalement, il se résigna à faire demi-tour, prolongeant sa nage le long du couloir submergé qui s’étirait devant lui, éclairé seulement par la lueur vacillante de sa baguette, son unique phare dans cet abîme.
- Maître du Jeu
Re: Le couloir inondé
Dim 22 Sep - 13:49
Habile nageur, l’aventurier continuait son périple en eaux profondes. S’engageant de nouveau dans le tunnel, il eut à peine à nager une trentaine de mètres pour voir sur le mur de droite une petite porte haute d’environ un mètre quarante. Elle était fermée et en métal.
- Dante Schtauffen
Re: Le couloir inondé
Dim 22 Sep - 14:22
Il tenta d’abord de vérifier s'il pouvait affaiblir la surface de pierre qui scellait la porte en usant d’un Deprimo. Si la roche cédait, il envisagerait alors un Expulso pour dégager le passage. Mais s'il échouait, il continuerait simplement sa nage le long du couloir, laissant cette porte derrière lui pour un autre moment. Avec un peu de chance, une clef se révélerait peut-être un peu plus loin à lui.
- Maître du Jeu
Re: Le couloir inondé
Dim 22 Sep - 15:01
Dante parvint à fragiliser assez la porte et son Expulso la détacha assez de ses gonds pour la débloquer. Libre à lui désormais de l’ouvrir.
- Dante Schtauffen
Re: Le couloir inondé
Dim 22 Sep - 15:03
Ce qu’il fit alors, plutôt fier du résultat, il décida de prudemment de l’ouvrir afin de s’y immiscer.
- Maître du Jeu
Re: Le couloir inondé
Dim 22 Sep - 15:10
Un léger courant d’eau s’engouffra à travers la porte désormais ouverte, qui était ceci-dit elle aussi inondée. Heureusement que Dante n’était pas claustrophobique car il dut nager presque à ras-le-sol et à ras-le-plafond. Il venait de pénétrer dans une salle exigüe en hauteur mais vaste. Des couchettes abîmées et emportées par l’eau étaient éparpillées ça et là ainsi que de vieux bols en bois et des pioches.
- Dante Schtauffen
Re: Le couloir inondé
Dim 22 Sep - 15:28
Dante poursuivit sa nage, scrutant les murs immergés, cherchant à comprendre l’utilité d’une telle pièce. Il sondait chaque recoin, espérant y découvrir un indice, un passage caché menant à quelque chose de plus vaste, un lien qui donnerait un sens à cet endroit. Mais rien ne semblait logique, tout restait confus, comme une pièce sans but, suspendue dans l’oubli.
- Maître du Jeu
Re: Le couloir inondé
Dim 22 Sep - 17:39
Les lieux semblaient en suspens dans le temps, ils avaient visiblement été abandonnés… A quoi avait bien pu servir cette pièce autrefois? Difficile de le dire, peut-être pas, mais le rouge ne trouverait rien de plus ici. Perdu dans ses pensées, il faillit se prendre le pied dans une algue. Que fait-il?
- Dante Schtauffen
Re: Le couloir inondé
Lun 23 Sep - 17:12
Il fit demi-tour, sans la moindre hésitation. Cette salle n’avait plus rien à lui offrir. Sans un regard en arrière, il poursuivit sa nage, les profondeurs l'entourant, à l'affût de la prochaine pièce, du moindre détail qui croiserait sa route. L’eau glaciale, qui s’était insidieusement infiltrée en lui, semblait désormais apprivoisée par son corps, comme une partie de lui-même, domptée.
- Maître du Jeu
Re: Le couloir inondé
Mar 24 Sep - 19:45
Littéralement comme un poisson dans l’eau le félin continuait son avancée. Le jeune garçon se rendit compte que le dédale se mit de nouveau à plonger dans les profondeurs de la terre. Sa structure, également, avait changé ; les murs étaient craquelés, le plafond de pierre soutenu par des structures de bois pourri qui probablement ne tenaient encore debout que grâce à de vieux enchantements apposés dessus. L’eau se faisait encore plus froide, et les algues et plantes accompagnant son parcours plus épaisses.
Sa réserve d’oxygène était encore à un niveau acceptable, alors, poussé par sa curiosité, l’allemand s’enfonça plus profondément. Après environ une autre minute de nage, il sembla arriver sur une sorte de long couloir dont il ne voyait pas le fond. Des deux côtés du couloir avaient été creusées d’autres galeries, et, rien qu’en avançant une vingtaine de mètres, il avait déjà découvert quatre nouveaux tunnels, créant un réseau tentaculaire. De véritables entrailles. Jusqu’où pouvaient-elles bien s’étendre? La réponse se trouvait dans l’obscurité…
Dante oserait-il la chercher?
Sa réserve d’oxygène était encore à un niveau acceptable, alors, poussé par sa curiosité, l’allemand s’enfonça plus profondément. Après environ une autre minute de nage, il sembla arriver sur une sorte de long couloir dont il ne voyait pas le fond. Des deux côtés du couloir avaient été creusées d’autres galeries, et, rien qu’en avançant une vingtaine de mètres, il avait déjà découvert quatre nouveaux tunnels, créant un réseau tentaculaire. De véritables entrailles. Jusqu’où pouvaient-elles bien s’étendre? La réponse se trouvait dans l’obscurité…
Dante oserait-il la chercher?
- Dante Schtauffen
Re: Le couloir inondé
Mer 25 Sep - 3:41
Une réponse, mais laquelle ? La question demeurait sans réponse claire. Aucune direction ne semblait particulièrement propice, et pourtant il fallait choisir. Dante leva sa baguette, et d’un geste rapide sous l'eau, lança un Luxis dans le premier tunnel à sa gauche. Le faisceau lumineux se faufila dans l’obscurité, révélant un chemin s’enfonçant dans les entrailles de la terre. Il fit de même avec le passage à sa droite, puis les deux autres, épiant l’écho de la lumière pour en évaluer la profondeur. Finalement, il visa droit devant, là où le couloir semblait se prolonger, incertain de ce que cette obscurité pouvait encore dissimuler.
Le froid était omniprésent, mordant sa chair à chaque instant passé dans cette eau glaciale ; trop d’hésitations pouvaient lui être fatales. Le sort projeté lui offrait la perspective de choisir un chemin moins emprunté par les ravages du temps. S’il distinguait ne serait-ce qu’une remontée, une promesse d’air plus pur, il s’y engagerait sans autre forme de procès.
Le Luxis révélerait la voie, et il se résoudrait à la suivre, là où les pierres ne semblaient pas encore totalement corrompues par les siècles.
Le froid était omniprésent, mordant sa chair à chaque instant passé dans cette eau glaciale ; trop d’hésitations pouvaient lui être fatales. Le sort projeté lui offrait la perspective de choisir un chemin moins emprunté par les ravages du temps. S’il distinguait ne serait-ce qu’une remontée, une promesse d’air plus pur, il s’y engagerait sans autre forme de procès.
Le Luxis révélerait la voie, et il se résoudrait à la suivre, là où les pierres ne semblaient pas encore totalement corrompues par les siècles.
- Maître du Jeu
Re: Le couloir inondé
Jeu 26 Sep - 1:57
Ses pieds continuaient donc de le propulser à travers les eaux, ce malgré le froid, la fatigue ou même tout bon-sens. Encore et toujours plus de galeries perpendiculaires que le rouge ne se donnait la peine d’explorer - l’appel du vide était trop tentant, il ne voulait qu’avancer… Pourrait-il seulement faire machine arrière? Peut-être pas, car il lui semblât bien que le long tunnel qu’il empruntait s’enfonçait également dans les viscères de la Terre.
Coupant à travers la végétation toujours plus dense et la froide obscurité Dante continuait d’écrire son épopée. Combien de temps avait-il nagé? Il n’en était plus vraiment sûr, il n’était d’ailleurs même pas sûr d’avoir le temps de faire machine arrière ; peut-être en nageant vite, très vite, mais nul ne pouvait garantir que ses muscles déjà usés ne lâcheraient pas en cours de route… Non, il semblait bien que le rouge était dos au mur, ou plutôt… dos à l’inconnu ; il avait atteint, enfin, le bout de ce long corridor. Face à lui, il lui semblait que l’on avait soudain arrêté de creuser, mais, à sa droite comme à sa gauche, deux nouveaux tunnels.
Le tunnel de droite s’enfonce profondément, trop pour que son Lumos puisse en percer les ténèbres… mais c’est un meilleur résultat que pour celui de gauche, sa lumière y est presque obstruée par l’épaisse flore. Néanmoins, sous les algues et les plantes grimpantes l’allemand semble discerner une structure plus solide et sophistiquée soutenant le tunnel.
Que fait-il?
Coupant à travers la végétation toujours plus dense et la froide obscurité Dante continuait d’écrire son épopée. Combien de temps avait-il nagé? Il n’en était plus vraiment sûr, il n’était d’ailleurs même pas sûr d’avoir le temps de faire machine arrière ; peut-être en nageant vite, très vite, mais nul ne pouvait garantir que ses muscles déjà usés ne lâcheraient pas en cours de route… Non, il semblait bien que le rouge était dos au mur, ou plutôt… dos à l’inconnu ; il avait atteint, enfin, le bout de ce long corridor. Face à lui, il lui semblait que l’on avait soudain arrêté de creuser, mais, à sa droite comme à sa gauche, deux nouveaux tunnels.
Le tunnel de droite s’enfonce profondément, trop pour que son Lumos puisse en percer les ténèbres… mais c’est un meilleur résultat que pour celui de gauche, sa lumière y est presque obstruée par l’épaisse flore. Néanmoins, sous les algues et les plantes grimpantes l’allemand semble discerner une structure plus solide et sophistiquée soutenant le tunnel.
Que fait-il?
- Dante Schtauffen
Re: Le couloir inondé
Jeu 26 Sep - 6:49
La structure plus sophistiquée semblait offrir une promesse de sortie, un espoir ténu dans cette étendue inhospitalière. Sans hésitation, il se lança, ses muscles tendus par l’effort et le froid, brisant les volutes de végétation aquatique qui tentaient de l’entraver. Chaque mouvement le rapprochait de cette voie choisie, plus méthodique, moins chaotique, comme un chemin tracé par des mains invisibles. Il plongeait dans l’inconnu.
- Maître du Jeu
Re: Le couloir inondé
Jeu 26 Sep - 23:25
Avec quelques difficultés le rouge commence donc à se frayer un chemin au travers de l’obscurité et des… ronces? Après avoir avancé quelque peu sa jambe contre une plante et il sent la chair de son mollet droit s’érafler. Pas de quoi effrayer un griffon au sang bouillant comme lui. Il continue son avancée envers et contre tout, faisant attention cette fois-ci à ne plus se couper, mais, plus il avançait, plus les plantes bloquaient le passage.
Rien qu’il ne puisse régler à coup de Diffindo, soyons clairs, et, alors qu’il s’était encore enfoncé sous terre et que sa baguette éclairait ce qui semblait être un cul-de-sac, il capta un mouvement furtif dans le coin de sa vision. A peine eut-il le temps d’enregistrer l’information qu’il sentit quelque chose lui agripper la cheville gauche avec force - une liane l’avait attrapé, et déjà il voyait que les plantes qu’il n’avait pas tailladées se rapprochaient dangereusement de lui. Dante reconnaissait là le mode de prédation d’un filet du diable, mais que ferait une plante carnivore si profond, là où nulle âme ne passe jamais? Son assaillant ne correspondait d’ailleurs pas vraiment aux descriptions physiques qu’il avait lu de ces créatures, mais le jeune lion savait aussi que les livres de cours ne dépeignaient pas toujours une image exhaustive des choses, surtout en matière de créatures magiques.
Que fait-il?
Rien qu’il ne puisse régler à coup de Diffindo, soyons clairs, et, alors qu’il s’était encore enfoncé sous terre et que sa baguette éclairait ce qui semblait être un cul-de-sac, il capta un mouvement furtif dans le coin de sa vision. A peine eut-il le temps d’enregistrer l’information qu’il sentit quelque chose lui agripper la cheville gauche avec force - une liane l’avait attrapé, et déjà il voyait que les plantes qu’il n’avait pas tailladées se rapprochaient dangereusement de lui. Dante reconnaissait là le mode de prédation d’un filet du diable, mais que ferait une plante carnivore si profond, là où nulle âme ne passe jamais? Son assaillant ne correspondait d’ailleurs pas vraiment aux descriptions physiques qu’il avait lu de ces créatures, mais le jeune lion savait aussi que les livres de cours ne dépeignaient pas toujours une image exhaustive des choses, surtout en matière de créatures magiques.
Que fait-il?
- Dante Schtauffen
Re: Le couloir inondé
Ven 27 Sep - 9:03
Dante sentit une vague de panique monter en lui lorsqu'il réalisa que quelque chose s'agrippait à son pied. Malgré ses efforts pour s'en dégager sans avoir recours à la magie, l'étreinte se renforçait. Il observa attentivement les lianes ronceuses qui se rapprochaient lentement de lui et reconnut immédiatement la similitude avec le Filet du Diable qu'il avait étudié, bien que celui-ci présentait quelques différences. Sans attendre plus longtemps, il opta pour un Lumos Solem, espérant que cela suffirait à repousser la végétation envahissante et à le libérer.
- Maître du Jeu
Re: Le couloir inondé
Sam 28 Sep - 11:41
[music]https://www.youtube.com/watch?v=R0GJVJftchg[/music]
Lumos Solem - et la lumière fut. Salvatrice, chaude et réconfortante, elle vint percer les ténèbres et irradier de ses rayons orangées la bête verte et tentaculaire s’en prenant à lui. Si les feuillages se rétractèrent du côté baigné de clarté et que l’emprise sur sa cheville s’était faite plus lâche, rapidement il dut pointer son catalyseur vers la droite, puis vers la gauche, puis de nouveau à droite… L’étau se refermait sur lui, centimètres par centimètres, l’eau semblait peser de plus en plus lourd sur son corps - contractait sa cage thoracique et l’empêchait de respirer.
Diffindos et autres incantations n’y feraient rien ; le jeune lion était tombé dans un piège duquel il n’avait aucun espoir de sortir, puis ce fut ensuite au tour de son Têtenbulle, qui en se dissipant venait sonner le glas de son existence mortelle. Déjà il sentait les ronces et les feuilles caresser sa peau dans une embrassade assurément mortelle, et, alors que l’oxygène commençait à lui manquer sa sanité s’en allait avec: le sang lui montait à la tête, des images insensées de son passé tournaient en boucle dans son esprit ; sa mère, muette, son père au bas de la porte s’en allant après quelques jours passés avec eux sans même se retourner, une folle cavalcade dans des contrées sylvestres et le sifflement strident de la Mort suivi par des râles étouffés dans le sang même du mourant. Les couleurs, les scènes et les sons, vivides et incohérents tambourinaient à la porte de son esprit défaillant: il repensa à tous ses amis, James, Nymeria, Jude, Maria, à leurs visages rendus souriants par sa présence, leurs rires mais aussi leurs peines.
Tous ces visages qu’il ne reverrait jamais, lui qui n’aurait même pas le luxe d’une sépulture autre que celle lui étant réservée dans les sucs gastriques de cette créature. L’allemand se surpris même à penser avec un certain pincement au cœur à tous ceux qui ne lui manqueraient certainement pas, et à tout ce qui ne lui manquerait certainement pas - ce monde, si vaste et insensé, tant effrayant que fascinant, il n’avait même pas eu l’opportunité de réellement l’expérimenter, et c’était en souhaitant en faire l’expérience qu’il allait trouver sa fin.
Mais, si ainsi son périple devait s’achever, au moins serait-il mort en cherchant des réponses, en se cherchant. Il aurait bien pu se complaire dans l’hubris, la paresse et la médiocrité mais son cœur était rêveur. Il aspirait à autre chose. Quelque chose de bien plus grand. Et, si c’était en cherchant cette grande Inconnue qu’il devait trépasser, peut-être n’était-ce pas une mort si regrettable…
…
Non! Pas question d’abandonner ici! Pas question de se laisser mourir sans se battre jusqu’au bout! Puisant dans ses dernières force, le griffon se mit à remuer et à gesticuler avec une violence singulière, mordant, tirant, plantant, griffant ; n’importe quoi qui pourrait apaiser sa conscience mourante avant son dernier grand plongeon… Ses poumons emplis d’eau, son organisme ralenti et sa psyché vacillante, les paupières du gryffondor devinrent si lourdes que les garder ouvertes n’était qu’une impensable utopie. Alors il commença à sombrer dans les abysses de l’oubli… et son petit luxis s'évanouit avec lui.
…
Le noir, absolu. Une sensation de vide en lui et en dehors de lui. Une étendue de rien, de rien, de rien… Et puis, alors que tout s'était éteint, une petite flamme orangée éclaira les ténèbres. Et avec, une sensation de plénitude étrange. La lumière vacilla. Elle se mouvait peu dérangée par les flots... Et puis, une douleur commença à croître dans son crâne. Jusqu'à atteindre une intensité monstre. Une agonie indicible, une implacable torture, soudain, le temps n'existait plus. Il rouvrit les yeux dans le noir, dans sa lutte contre les entrailles du lac, et dans le bruit de ses cris étouffés dans des bulles !... FIN. NOIR. FLASH. Il entendit soudain mille voix, et mille fracas.
Bam!
Bam!
Bam!
Une voix désincarnée se démarqua.
- Je la sens… Toute proche…
Alors qu'il effleurait à peine le sens de ce qu'il voyait et entendait, il fut projeté hors de la vision avec une violence inouïe. Le sentiment d'être frappé et d'être envoyé valdinguer pour tourner comme un vulgaire caillou dans un tourbillon fractal lui arrachant les boyaux. Il rouvrit les yeux, avec un sentiment fugace de liberté. Il dérivait loin du monstre désormais. Ses bras faibles se tendaient et ses mains trouvèrent un mur, mais pas d'air à respirer.
Un nouvel éclat de lumière l'aveugla. Et ses yeux grands ouverts lui semblaient pleurer des larmes de sang.
Il entendait les voix de nouveaux, plus distinctement, des voix grasses, et une langue de loin familière. Puis des coups. Tac, tac tac. Il vit enfin, à la lueurs de leurs torches plusieurs nains aux visages noircis et aux expressions exténuées se relayer pour creuser. Il voyait la pierre se briser sous les pioches et les bras puissants des demi-hommes. Clang, clang, clang. Puis un fracas monstrueux, un effondrement mortel ensevelit cette vision sous une montagne de gravas. Mais au lieu que tout ne devienne noir, sa vision prit des teintes carmin. Comme si leur sang coulé il y a des temps immémoriaux se mêlait à l'eau l'entourant. Mais la légèreté des flots et de son asphyxie le rappela à sa pas plus enviable réalité. Toujours en dérive, il réussit enfin à s'accrocher à une pierre. Mais ses paupières se clorent.
Et il vit la noirceur de sa tombe aqueuse se transformer en une longue robe sombre, dont il suivait l'ombre jusqu'à distinguer une longue chevelure grise, ou blanche.
Puis, il rouvrit les yeux dans le noir, et se surprit à bouger encore, les mains glissant et griffant le mur comme si... et il vit de nouveau. Ce mur... cet homme, des temps où les eaux n'avaient pas inondés les lieux. Il entendit ses murmures, et entre lumière et chaos sentit ses lèvres se muer pour les répéter de concert. Mais sous les flots noirs, avait-ce autre chose que la sonorité de l'écume ? Pourtant, il entendit le bruit roc de la pierre... mais c'était celui de ses rêves mystiques. Il vit la salle cachée illuminer sa rétine... ces quatre flambeaux... l'oeuf... Son coeur se noua à s'en rompre... il avait peur, et ses larmes s'évanouirent avec les eaux. Il voulut vivre encore et ses doigts et ses mains lui échappèrent sans plus de mur à frapper et il fut happé par une vague monstrueuse.
Lumos Solem - et la lumière fut. Salvatrice, chaude et réconfortante, elle vint percer les ténèbres et irradier de ses rayons orangées la bête verte et tentaculaire s’en prenant à lui. Si les feuillages se rétractèrent du côté baigné de clarté et que l’emprise sur sa cheville s’était faite plus lâche, rapidement il dut pointer son catalyseur vers la droite, puis vers la gauche, puis de nouveau à droite… L’étau se refermait sur lui, centimètres par centimètres, l’eau semblait peser de plus en plus lourd sur son corps - contractait sa cage thoracique et l’empêchait de respirer.
Diffindos et autres incantations n’y feraient rien ; le jeune lion était tombé dans un piège duquel il n’avait aucun espoir de sortir, puis ce fut ensuite au tour de son Têtenbulle, qui en se dissipant venait sonner le glas de son existence mortelle. Déjà il sentait les ronces et les feuilles caresser sa peau dans une embrassade assurément mortelle, et, alors que l’oxygène commençait à lui manquer sa sanité s’en allait avec: le sang lui montait à la tête, des images insensées de son passé tournaient en boucle dans son esprit ; sa mère, muette, son père au bas de la porte s’en allant après quelques jours passés avec eux sans même se retourner, une folle cavalcade dans des contrées sylvestres et le sifflement strident de la Mort suivi par des râles étouffés dans le sang même du mourant. Les couleurs, les scènes et les sons, vivides et incohérents tambourinaient à la porte de son esprit défaillant: il repensa à tous ses amis, James, Nymeria, Jude, Maria, à leurs visages rendus souriants par sa présence, leurs rires mais aussi leurs peines.
Tous ces visages qu’il ne reverrait jamais, lui qui n’aurait même pas le luxe d’une sépulture autre que celle lui étant réservée dans les sucs gastriques de cette créature. L’allemand se surpris même à penser avec un certain pincement au cœur à tous ceux qui ne lui manqueraient certainement pas, et à tout ce qui ne lui manquerait certainement pas - ce monde, si vaste et insensé, tant effrayant que fascinant, il n’avait même pas eu l’opportunité de réellement l’expérimenter, et c’était en souhaitant en faire l’expérience qu’il allait trouver sa fin.
Mais, si ainsi son périple devait s’achever, au moins serait-il mort en cherchant des réponses, en se cherchant. Il aurait bien pu se complaire dans l’hubris, la paresse et la médiocrité mais son cœur était rêveur. Il aspirait à autre chose. Quelque chose de bien plus grand. Et, si c’était en cherchant cette grande Inconnue qu’il devait trépasser, peut-être n’était-ce pas une mort si regrettable…
…
Non! Pas question d’abandonner ici! Pas question de se laisser mourir sans se battre jusqu’au bout! Puisant dans ses dernières force, le griffon se mit à remuer et à gesticuler avec une violence singulière, mordant, tirant, plantant, griffant ; n’importe quoi qui pourrait apaiser sa conscience mourante avant son dernier grand plongeon… Ses poumons emplis d’eau, son organisme ralenti et sa psyché vacillante, les paupières du gryffondor devinrent si lourdes que les garder ouvertes n’était qu’une impensable utopie. Alors il commença à sombrer dans les abysses de l’oubli… et son petit luxis s'évanouit avec lui.
…
Le noir, absolu. Une sensation de vide en lui et en dehors de lui. Une étendue de rien, de rien, de rien… Et puis, alors que tout s'était éteint, une petite flamme orangée éclaira les ténèbres. Et avec, une sensation de plénitude étrange. La lumière vacilla. Elle se mouvait peu dérangée par les flots... Et puis, une douleur commença à croître dans son crâne. Jusqu'à atteindre une intensité monstre. Une agonie indicible, une implacable torture, soudain, le temps n'existait plus. Il rouvrit les yeux dans le noir, dans sa lutte contre les entrailles du lac, et dans le bruit de ses cris étouffés dans des bulles !... FIN. NOIR. FLASH. Il entendit soudain mille voix, et mille fracas.
Bam!
Bam!
Bam!
Une voix désincarnée se démarqua.
- Je la sens… Toute proche…
Alors qu'il effleurait à peine le sens de ce qu'il voyait et entendait, il fut projeté hors de la vision avec une violence inouïe. Le sentiment d'être frappé et d'être envoyé valdinguer pour tourner comme un vulgaire caillou dans un tourbillon fractal lui arrachant les boyaux. Il rouvrit les yeux, avec un sentiment fugace de liberté. Il dérivait loin du monstre désormais. Ses bras faibles se tendaient et ses mains trouvèrent un mur, mais pas d'air à respirer.
Un nouvel éclat de lumière l'aveugla. Et ses yeux grands ouverts lui semblaient pleurer des larmes de sang.
Il entendait les voix de nouveaux, plus distinctement, des voix grasses, et une langue de loin familière. Puis des coups. Tac, tac tac. Il vit enfin, à la lueurs de leurs torches plusieurs nains aux visages noircis et aux expressions exténuées se relayer pour creuser. Il voyait la pierre se briser sous les pioches et les bras puissants des demi-hommes. Clang, clang, clang. Puis un fracas monstrueux, un effondrement mortel ensevelit cette vision sous une montagne de gravas. Mais au lieu que tout ne devienne noir, sa vision prit des teintes carmin. Comme si leur sang coulé il y a des temps immémoriaux se mêlait à l'eau l'entourant. Mais la légèreté des flots et de son asphyxie le rappela à sa pas plus enviable réalité. Toujours en dérive, il réussit enfin à s'accrocher à une pierre. Mais ses paupières se clorent.
Et il vit la noirceur de sa tombe aqueuse se transformer en une longue robe sombre, dont il suivait l'ombre jusqu'à distinguer une longue chevelure grise, ou blanche.
Puis, il rouvrit les yeux dans le noir, et se surprit à bouger encore, les mains glissant et griffant le mur comme si... et il vit de nouveau. Ce mur... cet homme, des temps où les eaux n'avaient pas inondés les lieux. Il entendit ses murmures, et entre lumière et chaos sentit ses lèvres se muer pour les répéter de concert. Mais sous les flots noirs, avait-ce autre chose que la sonorité de l'écume ? Pourtant, il entendit le bruit roc de la pierre... mais c'était celui de ses rêves mystiques. Il vit la salle cachée illuminer sa rétine... ces quatre flambeaux... l'oeuf... Son coeur se noua à s'en rompre... il avait peur, et ses larmes s'évanouirent avec les eaux. Il voulut vivre encore et ses doigts et ses mains lui échappèrent sans plus de mur à frapper et il fut happé par une vague monstrueuse.
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